CHRONIQUE DE LA COLLABORATION ORDINAIRE
30/04/2014
Le porte parole du PS Eduardo Rihan Cypel était au lancement de la mosquée radicale de Roissy-en-Brie, subventionnée par UMP et PS.
EXCLUSIF
Le
5 juin 2010, nombre d'élus se pressaient à la pose de la première
pierre de la Grande mosquée de Roissy-en-Brie.
Et pour cause, la député
UMP Chantal Brunel puisa dans sa réserve parlementaire pour aider le
projet et le conseiller général PS François Perrussot tint à
souligner dans son discours qu'une subvention de 185 000 euros fut votée
à l'unanimité par le conseil général de Seine-et-Marne (PS) pour la "partie culturelle" de la mosquée.
A cette époque, Eduardo Rihan Cypel venait d'être élu conseiller régional, il a depuis remplacé Chantal Brunel à l'assemblée nationale.
Il vint à la cérémonie au nom du Conseil Régional IDF, on peut le voir
de la minute 1:05 à 1:40 debout à gauche du président de l'Association
Culturelle des Musulmans de Roissy-en-Brie au pupitre.
Depuis
qu'il est député de Seine-et-Marne, Rihan Cypel a continué à s'engager
pour terminer le projet, malgré les liens de la mosquée avec un cheikh
syrien aux écrits djihadistes (voir plus bas), ainsi que le prouve notre
documentaire.
Effectivement, Le Parisien du 27 août 2013 rapporte que "Eduardo
Rihan Cypel, député PS de la 8e circonscription dont fait partie
Roissy-en-Brie, a également intercédé en faveur de l'association.
« J'ai simplement confirmé que ses responsables sont des personnes très
sérieuses, affirme l'élu. C'est une bonne chose que ce projet puisse
aboutir. La provenance des fonds n'a pas d'importance tant qu'elle
respecte la législation française. » source
Voici notre documentaire qui prouve la présence du porte parole du PS, et le profil islamiste du cheik Ramadan al-Bouti (assassiné en 2013) , star de la journée, dont les écrits prônant le djihad offensif (voir Wikipedia) sont exposés (scans de ses écrits en édition française à la minute 3:59)
Eduardo Cypel debout à gauche à partir de la minute 1:05
Donc le cheikh Said Ramadan al-Bouti (ou Bûti) fut la star de la journée du 5 juin 2010 en tant que donateur et référence savante.
Dans son livre Islamistes, apologistes et libres penseurs ( Presses universitaires de Bordeaux, 2006) Ghassan Finianos -lui
aussi syrien- professeur de pensée arabe à l’université de Bordeaux,
présente de manière synthétique les principaux positionnements de
Muhammad Said Ramadan al-Bûti à la page 71 :
« Comme
chez les islamistes, l'islam, selon al-Bûti, est valable en tout temps
et en tout lieu [1] ; il est facteur de force, car il est dogme (‘aqîda), éthique et code ( nizâm)[2] et non un phénomène social. Il est l’avenir de l’humanité[3], ce qui signifie qu’il n’est pas un legs(turât) [4] La sûrâ se substitue, chez lui, à la démocratie. Malgré son importance, il n’est pas, pour le gouvernant, une obligation stricte[5].
De
plus, il ne concerne pas les masses populaires qui doivent obéir, sans
jouir pourtant d’aucun rôle dans la vie politique[6]. Cela est
contradictoire avec le libéralisme et le pluralisme politique[7].
Donc
la souveraineté n’appartient qu’à Dieu, ou peut être à son représentant
terrestre[8].
Al-Bûti justifie la violence en vue de la conquête du pouvoir et, par conséquent, de la propagation des valeurs de l’islam[9] "
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