lundi 5 mai 2014

70.000 HOMOSEXUELS MORTS DANS LES CAMPS NAZIS ?

Déportation : La désinformation des lobbies homosexuels

Publié le 29 avril 2014


Vous savez tous ce que les "Etoiles jaunes" signifiaient durant la deuxième guerre mondiale. 
Et surtout ce que cela signifiait pour ceux qui la portaient à la poitrine, accusés d'appartenir à une race impure par Hitler. Pour beaucoup de juifs, coudre ce signe distinctif a été le début d'une descente aux enfers, qui les a conduit, pour près de 6 millions d'entre eux, à la mort ...
 
Ce que l'on sait moins, c'est que les "Etoiles jaunes" faisaient partie d'une liste, plus ou moins exhaustive suivant l'imagination des dirigeants nazis, de symboles visant à distinguer, notamment dans les camps de prisonniers, les différents statuts. Ainsi, suivant le marquage, les prisonniers ne recevaient pas le même traitement.
 
De cette façon, on retrouvait donc la fameuse "Etoile jaune" pour les juifs, mais aussi le "Triangle rouge" pour les prisonnier politiques, le "Triangle marron" pour les Tziganes ou encore le "Triangle violet" pour les Témoins de Jéhovah.
 
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Le "Triangle rose" était attribué aux hommes homosexuels.
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« Si j'admets qu'il y a 1 à 2 millions d'homosexuels, cela signifie que 7 à 8% ou 10% des hommes sont homosexuels. Et si la situation ne change pas, cela signifie que notre peuple sera anéanti par cette maladie contagieuse. À long terme, aucun peuple ne pourrait résister à une telle perturbation de sa vie et de son équilibre sexuel... Un peuple de race noble qui a très peu d'enfants possède un billet pour l'au-delà : il n'aura plus aucune importance dans cinquante ou cent ans, et dans deux cents ou cinq cents ans, il sera mort... L'homosexualité fait échouer tout rendement, tout système fondé sur le rendement; elle détruit l'État dans ses fondements. À cela s'ajoute le fait que l'homosexuel est un homme radicalement malade sur le plan psychique. Il est faible et se montre lâche dans tous les cas décisifs... Nous devons comprendre que si ce vice continue à se répandre en Allemagne sans que nous puissions le combattre, ce sera la fin de l'Allemagne, la fin du monde germanique.»
Discours du chef nazi HimmIer sur l'homosexualité prononcé le 18 février 1937

« II faut abattre cette peste par la mort.»
Autre discours d'HimmIer 16 novembre 1940http://2.bp.blogspot.com/-NzaHayOgKDo/TXq_Mv-zydI/AAAAAAAAAKI/YUPqBzkeyYw/s320/triangle%2Brose.jpg
Suite au discours d'Himmler en 1940, les homosexuels en Allemagne ont été déportés. Ils n'étaient pas exterminés, mais leur "Triangle rose" leur promettait les plus mauvais traitements. Beaucoup sont morts dans les camps. Ils étaient surnommés les "175", en référence à l'article n°175 du code pénal du XIXème siècle qui punissait l'homosexualité.
 
"Dans les camps, les homosexuels étaient soumis aux mêmes privations, aux brutalités, au travail forcé, aux expériences médicales, mais le triangle rose qu'ils portaient les soumettaient au mépris et à des vexations plus graves. Certains furent ainsi livrés aux chiens des S.S. qui les dévorèrent devant les autres déportés." (Témoignage de Pierre Seel sur le camp de Schirmeck).
 
 
  En France, seuls 210 cas de déportation pour homosexualité sont recensés. Mais ce nombre est très largment sous-estimé, car les rescapés n'ont pas fait connaitre les vraies raisons de leur déportation.
 
Le 3 août 2011, le dernier "Triangle rose", Rudolf Bazda (naturalisé français en 1960) est décédé à l'age de 98 ans. Il avait été déporté dans le camps de Buchenwald. Il avait gardé silence sur les raison de sa déportation jusqu'en 2008.(Le Monde)
 
http://s2.lemde.fr/image/2011/08/04/540x270/1555936_3_e496_rudolf-brazda-le-1er-juin-2010-dans-son.jpg
 
 
 
 
Et les lesbiennes ?
 
Les lesbiennes ont eu droit au symbole des "socialement inadaptés", le "Triangle noir". 

 Cette catégorie regroupait les individus que les nazis avaient du mal à classer. On pouvait y retrouver des alcooliques, des chômeurs, des prostituées, etc. 

Les femmes homosexuelles ne pouvant pas être condamnées pénalement (car cela n'entrait pas dans le cadre de l'article 175, prévu pour les hommes), elles étaient déportées sous de faux prétextes. 

Dans les camps, elles étaient victimes de mauvais traitements, de viols, et contraintes à la prostitution forcée.

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julien-pellet 

La mairie de Bordeaux, dans sa course effrénée aux revendications du lobby homosexuel, a pour la première fois accepté d’honorer les « déportés homosexuels » lors de la cérémonie du souvenir.


Pour Julien Pellet (photo), du « Mémorial de la Déportation Homosexuelle » (MDH), il s’agit de rendre hommage aux « 70.000 homosexuels qui sont morts dans les camps nazis ». Le problème pour cet ancien secrétaire de l’Association Lesbian & Gay Pride Bordeaux, c’est que l’histoire semble plus complexe.


Selon l’ouvrage écrit par plusieurs historiens « La déportation pour motif d’homosexualité en France. Débats d’histoire et enjeux de mémoire », il apparaît que le nombre de déportés français pour motif d’homosexualité n’était que 62, dont aucun originaire de Bordeaux ! 
Cet ouvrage est même contesté par Serge Klarsfeld, avocat de la cause des déportés en France selon lequel « de France, il n’y a pas eu de déportation d’homosexuels (…) Les personnes homosexuelles qui ont pu être arrêtées en France ne l’ont pas été en raison de leur homosexualité ».

Pourtant, selon le militant homosexuel Julien Pellet, « continuer à ignorer ce fait historique constituerait de l’homophobie » !

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2014, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [http://www.infos-bordeaux.fr/].
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