mardi 5 novembre 2013

LES ZOOS SUISSES

Rapport sur les zoos 2013



Le rapport PSA sur les zoos 2013, complété et actualisé par Sara Wehrli, zoologue Service spécialisé Animaux sauvages de la Protection Suisse des Animaux PSA, présente un instantané de la situation dans 47 zoos et parcs animaliers suisses, petits et grands. En s’appuyant sur 260 enclos expertisés, ce rapport met en évidence les types de détention positifs et négatifs des espèces les plus diverses. 

Ce rapport constitue un abrégé de ce qui a été vu dans chacun des zoos visités. Les enclos ou les types de détention sont évalués et jugés du point de vue d’un visiteur de zoo dont la critique s’appuie sur des connaissances spécialisées. Concernant les zoos et parcs animaliers de taille importante, cette recherche se limite à certains enclos et formes de détention.


 Ce rapport ne prétend donc pas à l’exhaustivité. Pour des raisons de temps, tous les types de détention pratiqués en Suisse n’ont pu être inspectés et il a fallu faire un choix des institutions à présenter. Cependant, par rapport à celui de 2012, ce rapport a été élargi à sept parcs animaliers, pour la plupart de plus petites dimensions.

Nous partons du principe que toutes les installations visitées disposent déjà des autorisations de détention nécessaires, ce qui implique qu’elles sont légales et satisfont aux exigences minimales de l’actuelle ordonnance sur la protection des animaux. Sur ce point, notons bien que les prescriptions de la législation confédérale sur la protection des animaux ne définissent pas les critères optimaux de détentions des animaux, mais se bornent à fixer la ligne de démarcation avec un traitement cruel des animaux.

Il est frappant que, ces dernières années, pratiquement tous les zoos et parcs animaliers ont activement construit et renouvelé leurs installations. Il est tout aussi réjouissant de constater que la tendance est à l’amélioration des installations et à leur agrandissement dans le sens d’un traitement plus conforme au bien-être des animaux.

 Cela concerne non seulement les grands zoos, bien dotés financièrement, dirigés de manière scientifique et accueillant à l’année plusieurs millions de visiteurs, mais aussi de nombreux zoos et parcs animaliers de Suisse, de taille plus modeste, ne disposant souvent que de moyens limités et personnels, qui sont néanmoins dirigés avec une passion généreuse. De très nombreux nouveaux enclos sont valables du point de vue de la PSA et s’approchent des représentations d’une détention conforme aux besoins de l’espèce. Dans l’ensemble, en Suisse, la détention des animaux a donc atteint un niveau très élevé.

Le travail inlassable de la Protection Suisse des Animaux PSA dans le domaine de la détention conforme aux besoins de l’espèce porte manifestement ses fruits. Nos propres publications («Détention des animaux sauvages conforme aux besoins de l’espèce: quelques informations»), couplées avec un travail d'information du grand public et avec des activités dans le cadre de la révision de l’ordonnance sur la protection des animaux ont manifestement contraint les responsables à changer. Ils sont obligés de se confronter aux nouvelles connaissances concernant la détention des animaux et au changement de mentalité du public. En conséquence, les responsables ont réalisé des enclos plus grands, mieux structurés et plus conformes aux exigences diverses des animaux.

Il est également réjouissant de constater que les exploitants d’institutions de dimensions assez modestes contactent souvent la protection des animaux de manière spontanée lorsqu’il s’agit de procéder à des agrandissements d’une certaine importance ou de replacer les animaux dans de nouveaux environnements. 

Ainsi, ces dernières années, la Protection Suisse des Animaux PSA a pu apporter ses compétences spécialisées à la structuration de différents enclos et aider au transfert d’animaux entre les zoos et parcs animaliers. 

Notre but est toujours de contribuer à une meilleure détention des animaux sauvages concernés, dans un environnement le plus conforme possible aux besoins de l’espèce.


Bâle, septembre 2013
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