LES "BLACK HATS HACKERS", VOUS CONNAISSEZ ?
Comme
beaucoup d’entre
vous le savent déjà, certaines personnes sont parfois payées en tant
que hacker (dans le sens premier du terme : bidouilleur) par des
sociétés bien connues afin d’obtenir certaines
informations. Le but sera donc de vous emmener tout au long de cet
article dans un coin plus sombre et peu connu d’internet, qui n’est
accessible qu’avec certains outils…
ATTENTION
: Cet article
n’a en aucun cas vocation à encourager ce genre de pratique, son seul
but est informationnel. Acheter de la drogue, des armes et autres types
de produits illicites est gravement puni par la
loi.
Quels sont les objectifs
premiers de l’article ?
- L’internet référencé par Google n’est qu’une petite partie dans l’immensité du web
- Internet est et restera un Far-west digital ingérable
- On peut se faire livrer 1kg de cocaïne dans son jardin (oui oui)
Le
Deep Web en général, est la partie immergée de l’iceberg, les pages non
atteignables (puisque non indexées) par les
moteurs de recherches grand public. Une «partie» qui représenterai
environ 75-80% de l’internet (environ 1 trilliard de pages).
Il s’agit donc alors de la couche cryptée, puisque atteignable uniquement à travers un proxy. Elle contient un
contenu souvent illégal et donc logiquement plus intéressant à étudier.
Que cache cette partie cachée de l’iceberg ?
Cette couche internet, tout comme le monde carcéral, possède sa propre monnaie (lesBitcoins), ses propres codes (confiance entre magouilleurs, chasse/délation des pédophiles) et ses
propres modes d’accès (Tor entre autres).
Pour atteindre la majorité de ces sites non référencés, il faut passer par Tor (un navigateur « anonyme ») et surtout connaître à l’avance les adresses que l’on
souhaite visiter qui ressemblent souvent à cela : kpvz7kizv5agwt35.onion (ici le Hidden Wiki au moment de l’étude).
Mais en cherchant bien, il est possible de tomber sur quelques perles comme Silkroad.
Ce «petit site » communautaire, enfant illégitime d’Amazon et
Ebay, engrangerait 1.2 million de dollars par mois et propose une
myriade de produit allant de la fausse rolex à la pure colombienne
premier choix vendue au gramme.
Comment cela fonctionne ?
Le principe de fonctionnement est assez simple : tout comme Amazon Marketplace, il suffit de créer un compte (sans laisser ses informations personnelles bien sûr), puis laisser
le moteur de rechercheremuer la base de données de produits mis en ligne par les
vendeurs afin de repérer le produit qui nous intéresse.
Par exemple, il est possible de choisir parmi les quelques milliers de drogues proposées :
Hash, héroïne, cocaïne ou LSD… se mettre en relation avec le
vendeur, lui envoyer l’adresse de livraison voulue cryptée (que seul
le vendeur sera en mesure de lire) puis le payer en Bitcoins : une
monnaie 100% virtuelle développée par un japonais
: Satoshi
Nakamoto.
Silkroad pose donc
un gros problème aux forces de l’ordre puisque sans trace
postale (adresse cryptée connue uniquement par le vendeur), sans trace
digitale (Tor, presque intraçable) et surtout
sans trace de transaction monétaire (les bitcoins circulent de
compte en compte sans arrêt et sont impossible à suivre). La seule
manière d’intercepter les colis étant dans les centres postaux.
Mais la drogue étant envoyée dans un emballage de plusieurs couches
sous vide (et donc sans odeur) devient alors difficile à trouver.
Toujours plus loin…
Mais l’équipe de Silkroad, en bon entrepreneurs cherchent toujours à se diversifier… Les fondateurs ont donc décidé d’ouvrir The Armory.
Le
principe est le même que pour Silkroad : les vendeurs proposent des
biens (ici des armes), les acheteurs donnent
leurs adresses cryptées et payent toujours par Bitcoins.
On peut donc
selon les stocks acheter un AK-47 avec « en bonus 1000 munitions » (on
remarquera le sens du marketing), que
l’on pourra se faire livrer par la poste, ou en dead-drop (on donne
des références GPS et le vendeur pose/enterre/cache le produit aux
coordonnées).
Mais The
Armory c’est aussi des gilets pare balles pour se protéger
des AK cités plus haut ou des RPG-7 (et autres types de bazooka) pour
les fourgons et les porteurs de gilets pare
balles…
Un véritable repère de malfaiteurs ?
Deep Web ne contient pas uniquement le fruit des équipes de Silkroad, on y fait d’autres découvertes intéressantes en se promenant de lien en lien…
On trouvera ainsi les
petites annonces des tueurs à gages avec des tarifs différenciés selon les tâches demandées :
« 10 000 –euros-
for normal people
20 000 for
businessmen
50 000 for politicians
and cops »…
Et d’autres tarifs plus précis pour les commandes spéciales (trophées, mutilations…)
Les services de black hats hackers (les « vilains » pirates)
La possibilité pour des chefs d’entreprise, politiciens ou particuliers de détruire à peu près tout pour un certain montant.
- L’achat de numéros de cartes bancaires ou de « clones » (copies de cartes bancaires avec le code PIN
fourni pour pouvoir l’utiliser en magasin ou pour des retraits).
- Le blocage total des
communicationstéléphoniques et internet d’une entreprise ou d’un particulier pour un prix allant jusqu’à 20 euros par jour.
- La mise sous
écoute électronique de l’intéressé avec toutes les informations disponibles sur un serveur privé.
- La disparition
mystérieuse d’une personne d’une ou de toutes bases de
données : disparition de la base de donnée de la sécurité sociale, de
son compte en banque, de sa scolarité… (Pour une
dizaine de millier d’euros).
- L’achat de
diplômes, la plupart du temps avec inscription dans les bases
de données de la fac/école concernée, rendant le tout indétectable
(2000-3000 euros environ pour un Master 2 à la
Sorbonne).
- Et bien entendu les faux papiers.
Mais aussi repère d’autres activités sous-terraines…
C’est aussi tristement le repère de certaines « communautés » pédophiles,
accueillant sur certains sites jusqu’à 100 To de contenu
pédophile et consulté par plusieurs milliers de membres. Ces sites
ont cependant une durée de vie relativement faible, le monde hackers
tout comme le monde carcéral entretient une haine avouée
pour la chose. La destruction de ces sites, de leurs contenus et la
publication de leur membre est donc très fréquente.
Les bibliothèques du Deep
Web, militent pour une diffusion sans limite de l’information
où il est possible de télécharger des dizaines de milliers de livres,
documents et autre informations piratés (comme pouvait
le faire Wikileaks plus publiquement).
Les forums politiques et
activistes extrêmes dont certaines cellules des Anonymous
(responsables de la fermeture de nombreux sites pédophiles). Plus
difficiles d’accès, on y discute les prochaines étapes
des organisations et on y fait circuler librement l’information.
Vous
l’aurez donc compris, le
Deep Web, c’est une majorité de pages mortes, mais aussi l’endroit
le plus « libre » d’internet, avec beaucoup de parts sombres puisque la
surveillance et la censure bien que présente,
y est encore plus ridicule que sur le reste du Web.
Vous doutiez-vous de tout ce
contenu présent sur la Toile ?
Thomas Martin & Aurore Widmer
Source(france.eternelle.over-blog.com)
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