LA RACAILLE DE NICE SEVIT A NOUVEAU !
Un déchaînement de violence dans une boulangerie de Nice
Commerçants puis policiers ont été molestés par une vingtaine de jeunes samedi matin. Seuls deux ont été interpellés.
Après le désormais célèbre «bijoutier niçois»,
la boulangère niçoise?
L'affaire ne suscite pas encore le même emballement et ne se situe pas dans le même registre, mais elle a pourtant de quoi faire frémir. Tout s'est déroulé samedi matin, à 5 h 30. Alors que la boulangerie La Lorraine, située dans le quartier Carlone, dans l'ouest de la ville, vient d'ouvrir ses portes, quelques jeunes s'y présentent.
Visiblement éméchés, ils s'en prennent à une cliente. Cécilia Lazzari, la gérante de l'établissement, tente de s'interposer. Elle est alors prise à partie, tirée par les cheveux hors de son magasin et rouée de coups. «Elle a un doigt cassé, un déplacement des cervicales et des bleus partout», précise sa fille Tiffany. Bilan: cinq jours d'arrêt de travail et un sentiment de colère, selon Tiffany. «Elle est dégoûtée devant un déchaînement de violence que même les forces de l'ordre ne sont plus en mesure de contenir.»
Car l'agression de la commerçante a ensuite tourné à la bagarre générale. Arrivés rapidement à la rescousse, le boulanger et son employé, à leur tour, subissent la violence de la vingtaine d'agresseurs. «J'ai pris un coup de batte de base-ball, raconte l'employé, Stéphane Vastel. La bagarre a duré vingt minutes, je n'avais jamais vu un tel champ de bataille. C'est grave de voir des gens chauffés comme ça, avec de l'alcool ou autre chose.»
Le boucher d'en face, qui a prévenu la police et volé au secours de sa collègue, n'en revient pas non plus. «C'est un quartier calme ici, raconte Pascal Neveux. Tous les samedis matin, les jeunes s'arrêtent à la boulangerie pour acheter leur pain au chocolat après une nuit en boîte.
Là, ça a dégénéré pour une simple remarque…»
Arrivée sur place, une patrouille de police essuie les foudres de la bande. Cinq policiers sont blessés, dont l'un sérieusement à la main, avec une interruption temporaire de travail de 16 jours. Deux des agresseurs ont pu être arrêtés. Après une journée en cellule de dégrisement, leur garde à vue a été prolongée de 24 heures, avec possibilité de défèrement devant le procureur ce lundi, indiquait dimanche la sûreté départementale.
Les syndicats de policiers montent au créneau. «La coupe est pleine, proteste Frédéric Guérin, délégué départemental d‘Unité-SGP Police-FO. Depuis la décision de l'ancien gouvernement de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partis à la retraite, les véhicules de police secours ne sont plus occupés que par deux policiers. Nous demandons aujourd'hui un retour à des effectifs de trois par patrouille.»
D'après les témoins, les premiers policiers arrivés sur les lieux étaient pourtant au nombre de quatre - ce qui ne les a pas empêchés de se faire rouer de coups.
Il aura fallu l'arrivée de renforts pour mettre fin à l'agression. En dehors des deux individus interpellés, tous les autres agresseurs ont pris la fuite.
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L'affaire ne suscite pas encore le même emballement et ne se situe pas dans le même registre, mais elle a pourtant de quoi faire frémir. Tout s'est déroulé samedi matin, à 5 h 30. Alors que la boulangerie La Lorraine, située dans le quartier Carlone, dans l'ouest de la ville, vient d'ouvrir ses portes, quelques jeunes s'y présentent.
Visiblement éméchés, ils s'en prennent à une cliente. Cécilia Lazzari, la gérante de l'établissement, tente de s'interposer. Elle est alors prise à partie, tirée par les cheveux hors de son magasin et rouée de coups. «Elle a un doigt cassé, un déplacement des cervicales et des bleus partout», précise sa fille Tiffany. Bilan: cinq jours d'arrêt de travail et un sentiment de colère, selon Tiffany. «Elle est dégoûtée devant un déchaînement de violence que même les forces de l'ordre ne sont plus en mesure de contenir.»
Car l'agression de la commerçante a ensuite tourné à la bagarre générale. Arrivés rapidement à la rescousse, le boulanger et son employé, à leur tour, subissent la violence de la vingtaine d'agresseurs. «J'ai pris un coup de batte de base-ball, raconte l'employé, Stéphane Vastel. La bagarre a duré vingt minutes, je n'avais jamais vu un tel champ de bataille. C'est grave de voir des gens chauffés comme ça, avec de l'alcool ou autre chose.»
Le boucher d'en face, qui a prévenu la police et volé au secours de sa collègue, n'en revient pas non plus. «C'est un quartier calme ici, raconte Pascal Neveux. Tous les samedis matin, les jeunes s'arrêtent à la boulangerie pour acheter leur pain au chocolat après une nuit en boîte.
Là, ça a dégénéré pour une simple remarque…»
Arrivée sur place, une patrouille de police essuie les foudres de la bande. Cinq policiers sont blessés, dont l'un sérieusement à la main, avec une interruption temporaire de travail de 16 jours. Deux des agresseurs ont pu être arrêtés. Après une journée en cellule de dégrisement, leur garde à vue a été prolongée de 24 heures, avec possibilité de défèrement devant le procureur ce lundi, indiquait dimanche la sûreté départementale.
Les syndicats de policiers montent au créneau. «La coupe est pleine, proteste Frédéric Guérin, délégué départemental d‘Unité-SGP Police-FO. Depuis la décision de l'ancien gouvernement de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partis à la retraite, les véhicules de police secours ne sont plus occupés que par deux policiers. Nous demandons aujourd'hui un retour à des effectifs de trois par patrouille.»
D'après les témoins, les premiers policiers arrivés sur les lieux étaient pourtant au nombre de quatre - ce qui ne les a pas empêchés de se faire rouer de coups.
Il aura fallu l'arrivée de renforts pour mettre fin à l'agression. En dehors des deux individus interpellés, tous les autres agresseurs ont pris la fuite.
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