vendredi 13 septembre 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

 

Ephéméride du 11 Septembre.

909 : Fondation de l'Abbaye bénédictine de Cluny.
         Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... , voir la photo "L'Empire de Cluny".
        C'est Guillaume le Pieux qui a voulu cette fondation : elle fut le centre de la réforme monastique en Occident et groupa dans sa mouvance jusqu'à 1.400 maisons, peuplées de 10.000 moines ("l'empire de Cluny").
        Elle joua également un rôle important dans l'évolution artistique, son abbatiale ( 1088 - 1250 ) étant le chef d'oeuvre de l'art roman.
         http://architecture.relig.free.fr/cluny.htm
         Détruite à la Révolution, comme tant d'autres joyaux de notre patrimoine, il ne reste aujourd'hui que moins de 10 % de ce qui fut, jusqu'à la construction de Saint Pierre de Rome, le plus grand édifice religieux de la chrétienté (ci dessous, reconstitution par images de synthèse).
         http://www.dailymotion.com/video/xaj5zv_visite-virtuelle-...
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1196 : Mort de Maurice de Sully.
 
           D’Alain Erlande-Brandebourg :            "...La destinée de ce fils de paysans est exemplaire. Né à Sully-sur-Loire, près d'Orléans, Maurice de Sully entra dans les ordres ; il fut rapidement nommé chanoine puis archidiacre de Paris. Il professait la théologie à l'université lorsqu'il fut nommé évêque de Paris le 12 octobre 1160. D'exceptionnelles qualités morales et intellectuelles unanimement reconnues l'avaient porté à cette haute charge. Il occupa le siège de la capitale du royaume jusqu'à sa mort. Homme d'action, Maurice de Sully se consacra essentiellement à l'administration de son diocèse, sur le plan temporel et spirituel. Mais il lui était difficile de rester étranger au grand mouvement architectural qui animait alors le nord de la France. Il fit reconstruire son palais épiscopal, décida la construction de plusieurs abbayes, sans négliger pour autant les œuvres édilitaires : on lui doit notamment la reconstruction de plusieurs ponts qui dépendaient de la mense épiscopale. C'est cependant à la cathédrale gothique Notre-Dame qu'est attaché son nom. Maurice de Sully décida de la reconstruction de l'édifice et les plans, qu'il corrigea certainement, lui furent soumis. Dès son avènement, les premiers travaux, qui débutèrent par le chœur, furent entrepris. Sous son impulsion, ils furent menés rapidement et, à sa mort, le chœur était achevé et la nef assez avancée. Il est difficile de mieux préciser le rôle de Maurice de Sully dans le projet architectural, mais il n'est pas impossible qu'il ait été important dans le choix du plan si ce n'est de l'élévation. Il fit adopter le principe d'un chœur sans chapelles rayonnantes comme celui de la cathédrale de Sens et de certaines églises normandes, et d'une nef bordée de doubles collatéraux, s'inspirant sur ce point du projet élaboré par Suger pour Saint-Denis et que la mort de l'abbé empêcha de mener à bien. Le plan de Maurice de Sully devait être assez scrupuleusement respecté, sauf dans les travées occidentales de la nef où l'on remarque l'influence de la cathédrale de Chartres. Cette œuvre puissante et massive, encore imprégnée des traditions romanes dans le jeu des volumes, illustre parfaitement l'architecture du dernier tiers du XIIème siècle.
             http://www.notredamedeparis.fr/spip.php?article609
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1611 : Naissance de Turenne.
 
          De son nom complet, Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne :
                         
 
          C'est sous ses ordre que... "Ils ont traversé le Rhin !....." :
 
          Écouter :
 
          - Les dragons de Noailles.mp3   (musique seule)
 
  
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1709 : Bataille de Malplaquet.
          Véritable victoire à la Pyrrhus pour les coalisés, et finalement plutôt favorable aux français, cette bataille, la plus sanglante de la guerre de Succession d'Espagne, voit les alliés (qui ont perdu entre 20 et 25.000 hommes) renoncer à envahir la France.
          Elle marque de fait un tournant décisif dans l'interminable Guerre de succession d'Espagne:les coalisés cessent de triompher, et les français de reculer. Bientôt, ce sera la victoire de Denain
          http://vincent-bernard.chez-alice.fr/batailles/malplaquet...
          John Churchill, duc de Marlborough, y est blessé. On le croit mort : c'est l'origine de la chanson "Malbrouk s'en va-t-en-guerre"... Finalement, ce n'est pas la vie qu'il perdra, mais sa réputation et sa carrière: rendu responsable de la boucherie, il sera disgracié.....
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Monument commémoratif de la bataille, Malplaquet
 
 
 
 
 
 
 
1733 : Mort de François Couperin.
 
 
                     



1770 : Un rhinocéros à Versailles !
          C'est le 11 septembre 1770, en effet, après un an de voyage, qu'est arrivé à la Ménagerie de Versailles le rhinocéros offert en 1769 par le Gouverneur français de Chandernagor au roi Louis XV.
          Ce rhinocéros mâle fait un long voyage depuis les Indes pour arriver à la Ménagerie du Roi, à Versailles. L'animal débarque à Lorient le 4 juin 1770, et doit attendre deux mois et demi que l'on prépare un véhicule spécial pour le transporter à Versailles, sa destination ultime. Il y parvient enfin, après bien des péripéties, le 11 septembre.
           Montré au public pendant 22 ans, l’animal est tué d’un coup de sabre par un révolutionnaire le 23 septembre 1793. Sa dépouille est alors transférée à Paris, au Jardin royal des plantes médicinales du tout nouveau Muséum national d'histoire naturelle, où elle est disséquée et naturalisée par Jean-Claude Mertrud et Félix Vicq d'Azyr. Il s’agit la première opération de taxidermie moderne sur un animal de cette taille.
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Une "victime collatérale" de la Révolution, en quelque sorte !.....




1917 : Mort de Guynemer.
         A 23 ans, il est est abattu au-dessus des Flandres.
         Il remporta 53 victoires homologuées, plus d'une trentaine probables, et fut abattu sept fois. Le maréchal Franchet d'Esperey lui remit la Croix d'Officier de la Légion d'Honneur en juillet 1917, deux mois avant qu'il ne trouve la mort en combat aérien au-dessus de Poelkapelle.
          L'Ecole de l'Air de Salon de Provence a adopté sa devise: "Faire Face", et l'Armée de l'Air (dont deux bases portent son nom) exalte son exemple chaque 11 Septembre au cours d'une prise d'armes, pendant laquelle on lit sa dernière citation:
 
          "Mort au champ d'honneur le 11 septembre 1917. Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations."  
 
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Guynemer devant son Spad III



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