vendredi 17 mai 2013

TAUROMACHIE

 

 

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lundi 27 août 2012

Honneur et Gloire aux Taureaux

Publié le 26/08/2012
 par konigsberg




On a le droit d'être contre la tauromachie seulement à condition d'être végétarien et de se battre contre l'égorgement rituel pratiqué par les muslims et ce qui se passe dans les abattoirs.

Les gens qui se tapent des steaks saignants plus gros les uns que les autres n'ont aucune leçon à donner à ceux qui se battent dans l'arène contre le taureau même si le vainqueur est le plus souvent du côté des hommes ; le taureau meurt avec honneur dans l'arène.

A l'abattoir aucune chance pour lui de s'en sortir, là, tout le monde s'en fout.



Il y a une très belle chanson contre la tauromachie de Francis Cabrel

Au delà de toutes les controverses passionnées sur sa légitimité, la corrida demeure un objet de pensée non identifié.
Est-ce un spectacle? une cérémonie? un jeu? un sport? un combat? un art?
La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale n'est pas celle qu'on croit: car le taureau de combat est le seul animal qui doit vivre libre pour pouvoir mourir en combattant.
les règles de la corrida se sont progressivement construitent sur les singularités de la "bravoure" du taureau de combat, dont la physiologie s'est elle-même progressivement modelée sur les pratiques de la corrida.



Le taureau libère, pendant son combat, une quantité exceptionnelle de beta-endrophines qui ont pour effet de bloquer les récepteurs de la douleur, le combat provoque en lui une sorte d'excitation jouissive qui compense la souffrance.



Ca lui fait mal que quand il rit


Aldo Maccione le retour


Si les corridas devaient être supprimées, le toro n'existerait plus, sauf peut-être dans les champs concentrationnaires que sont les zoos où l'on serait obligé de le castrer.




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Lors de son intervention devant le parlement de Catalogne, José Enrique Zaldívar a également affirmé que la puntilla de sa madre utilisée pour achever le taureau ne provoquerait pas une mort instantanée, mais une mort par asphyxie, par la paralysie des mouvements respiratoires entraînant une hypoxie encéphalique.
Selon le taxidermiste des arènes de Las Ventas de Madrid, 60 % des taureaux sur lesquels il a travaillé présentent des fissures ou fractures du crâne.
Le document présenté précise « qu'un célèbre critique taurin s’est référé à cette blessure comme au "crime de l’étrier du picador"


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Ce qui est moral est ce que vous trouvez bon après et ce qui est immoral est ce que vous trouvez mauvais après...
Ernest Hemingway







C'est un univers fascinant, qu'il faut connaitre avant de critiquer. Personnellement j'admire ce monde pour avoir travaillé avec des libraires aficionados nîmois qui m'ont transmis leur passion de la corrida et m'ont ouvert les yeux sur sa beauté brute.
Je n'ai jamais été voir de corrida de Ma vie et pourtant c'est une pratique pleine de magie, de mystères, très populaire qui ne cesse de m'impressionner par la force de l'émotion qu'elle suscite.
Je comprends aussi que l'on puisse trouver cela barbare, c'est pour cela que j'invite les septiques ou les antis-corrida à lire cet ouvrage, car souvent en discutant je me suis rendu compte qu'ils ne connaissaient pas du tout la corrida et tout ce qui l'entoure.
Commencez par ce livre et ensuite lisez les écrits d'Hemingway, ou la biographie de nimeno II, (célèbre torero nîmois blessé dans l'arène et qui se suicide quelques années plus tard hanté par son manque de la rencontre avec le taureau de combat...). Pour trois euros cinquante en plus ça vaut le coup de savoir contre quoi on proteste, ou avoir des arguments pour défendre ce que l'on aime.
Francis Wolff




Ce court essai est utile pour comprendre la corrida, pratique contre laquelle se liguent beaucoup de contestataires... Encore faut-il savoir contre quoi l'on proteste exactement, et il fait savoir quand on aime la corrida expliquer ce qu'est véritablement cette pratique et savoir la défendre face aux accusations souvent sans fondements...
En 50 points très clairs et précis le philosophe Francis Wolff, nous explique les origines des accusations portées contre la corrida et les réfute une à une avec logique et sincérité.

La corrida est elle une torture? Est on obligé de tuer le taureau? Et est on obligé de l'exécuter en public? La corrida n'est-elle pas un spectacle traumatisant pour les enfants? Autant de questions que le commun des mortels peuvent se poser à l'évocation de cette pratique.
Le philosophe évoque ici beaucoup de choses telles que la questions de l'humanisme, l'animalisme, l'art, La mort... Cet essai est très instructif, on apprends énormément sur la corrida, la tauromachie, les taureaux, les toreros, c'est un autre monde qui s'ouvre aux yeux des novices. Un monde de respect quasiment religieux, de rituels, un monde solennel.
extrait du livre 50 raisons pour défendre la Corrida



Comment j'étais mal sur c'coup là...!


Six banderilles sont plantées dans le morillo (masse musculaire située à la base du cou). Le harpon d'acier coupant et acéré qui les termine est d'une longueur de 4 cm. Selon les opposants à la corrida, planter les banderilles permettrait d'aggraver les blessures déjà causées par les piques et d'accélérer la perte de sang dans le but de fatiguer progressivement l'animal, car les blessures des banderilles sont regroupées autour du point d'insertion.



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"Etre Torero" c'est une façon d'être, de styliser son existence, de s'identifier à sa fonction.
C'est une certaine manière de s'exposer sans le montrer, de dominer les évènements en se maitrisant soi-même et de promettre une victoire sur l'imprévisible...


Rien à voir avec la tauromachie, le chef d'oeuvre de Cabrel




l'affiche des abolitionnistes

En parlant d'abolition (dans un domaine analogue) de la peine de mort pour les assassins ; la peine de mort est toujours en vigueur pour les victimes par ces mêmes assassins, sans que cela n'émeuve personne...
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Manolete il più grande torero del mondo

Publié le 26/08/2012
 par konigsberg
http://1.bp.blogspot.com/-KMBqQU--xaE/TmyRL4aYDdI/AAAAAAAAAqc/nYnSHSTE5d4/s1600/Manolete_ilust_color.jpg

Manuel Laureano Rodríguez Sánchez dit « Manolete », né le 4 juillet 1917 à Cordoue (Espagne), mort le 29 août 1947 à 30 ans à Linares (Espagne, province de Jaén), est un matador espagnol célèbre.
Il est issu d'une longue lignée de toreros : son grand-père et son père étaient eux-mêmes des matadors sous l’apodo (« pseudonyme ») « Manolete » ; en outre, sa mère Angustias Sanchez était mariée en première noce à Lagartijo Chico, neveu de Lagartijo.

Pasodoble interpretado por la Banda Municpal de Música de Madrid

Il fait ses débuts en public à Barcelone le 22 juillet 1933 dans la partie sérieuse d’un spectacle de toreo comique. Il débute en novillada avec picadors à Cordoue le 12 août 1933 aux côtés de Bienvenido Sánchez « Niño de Palma del Río » et Antoñito Flores. Novillos de la ganadería de Flores Albarrán. Présentation à Madrid : 25 mai 1935 aux côtés des mexicains Liborio Ruiz, Silverio Perez et de l'espagnol Bonifacio Fresnillo « Valerito chico ». Novillos de Estebán Hernández

Alternative à Séville le 2 juillet 1939. Son parrain est « Chicuelo » son témoin, « Gitanillo de Triana ». Taureaux de la ganadería de Clemente Tassara. Le taureau de la cérémonie s’appelait Comunista (« Communiste »), mais compte tenu des circonstances (la guerre civile s’achevait à peine), il fut rebaptisé Mirador (« Examinateur »). Confirmation d’alternative à Madrid : 12 octobre 1939. Parrain, Marcial Lalanda ; témoin Juan Belmonte Campoy qui confirmait également son alternative. Taureaux de la ganadería de Antonio Pérez. Il est premier de l’escalafón en 1943 et 1944.

Le 28 août 1947, « Manolete » est grièvement blessé dans les arènes de Linares par le taureau « Islero » de la ganadería de Don Eduardo Miura. Lors de l’estocade, l'une des cornes pénétre dans l'artère fémorale et provoque une hémorragie qui lui sera fatale. « Manolete » décède le lendemain à cinq heures du matin. Il repose au cimetière San Agustín de Cordoue.

Il révolutionna la tauromachie et est considéré comme le fondateur de la corrida moderne. « Manolete » fut le premier torero à privilégier dans la corrida la faena de muleta et à proposer des faenas sobres, liées, allongées mais introduisant la recherche de l’esthétique. On lui attribue souvent l'invention d'une passe, la manoletina qu'il a contribué à populariser au point que son nom y est désormais rattaché.
Sa corrida, qui consiste en une recherche de la position idéale, le sitio, ce lieu géométrique qui déclenche la charge et où l'homme se doit de l'attendre puis de l'esquiver, et aussi du temple, dans lequel le rythme de l'homme s'accorde au rythme de la charge, introduit une évolution irréversible de la corrida.
Le Torero hallucinogene de Salvador Dali
Le visage grave, triste, presque émacié est celui de Manolete, célèbre matador espagnol des années 40, tué par le taureau Islero le 29 août 1947 dans les arènes de Linares. C'est d'ailleurs la tête d'Islero mort qui figure sur ce génial tableau.
 
 
 
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Il a été nommé par la vox populi « Quatrième Calife de la Tauromachie » après « Lagartijo », « Guerrita » et « Machaquito ».
« Manolete » a influencé une longue lignée de toreros qui, à ce jour, culmine probablement dans la figure de José Tomás. Même ceux, dont le plus emblématique est sans doute « El Cordobés », qui ont rompu avec ce modèle, ne peuvent être compris que par la rupture qu'ils introduisent avec « Manolete ». Selon François Zumbiehl : « La vérité, à mon sens, est que, par sa personnalité artistique et humaine, Manolete est peut-être la figura la plus marquante de XXe siècle- ce qui ne veut pas dire obligatoirement le plus grand torero - et qu'il a ouvert la voie à d'autres personnalités majeures : El Cordobès, Paco Ojeda, José Tomás. Tous ceux en un mot qui ont privilégié le sitio, l'enchaînement, l'aguante ».
Sa faena, qui consiste en une recherche de la position idéale, le sitio, ce lieu géométrique qui déclenche la charge et où l'homme se doit de l'attendre puis de l'esquiver, et aussi du temple, dans lequel le rythme de l'homme s'accorde au rythme de la charge, a introduit une évolution irréversible de la corrida.
http://desmond.imageshack.us/Himg98/scaled.php?server=98&filename=46888329.jpg&res=landing

Dans l’enceinte de l’arène l’exaltation est à son comble, entretenue par la taranta, le chant traditionnel des mineurs.
Manolete observe attentivement le spectacle donné par les premiers toreros, mais surtout le comportement des taureaux, qui viennent de l’élevage de Don Eduardo Muria. Une ganaderiasans reproche, mais un taureau peut toujours se révéler manso au combat.
Lorsqu’à son tour il engage les premières passes, il comprend que l’affrontement sera difficile et il mau dit les braillements qui s’élèvent autour de lui.


Islero est le nom du taureau de la ganadería Miura qui encorna mortellement le célèbre torero Manolete.
Islero, 495 kg, est le cinquième taureau (le second pour Manolete) de la corrida tenue le 28 août 1947 dans les arènes de Linares, en Andalousie.
Petit taureau aux cornes afeitées et presbyte, ce qui le rend dangereux car ne chargeant pas droit. Manolete réalisant ce défaut, demande à ses hommes de le châtier (piques, banderilles, passes) pour l'épuiser et croit à tort que la bête ne bougerait plus au moment de l'estocade : au moment de porter cette estocade, Manolete laisse sa muleta devant ses jambes mais Islero par un mouvement réflexe lui porte un coup de corne à la cuisse, le soulève, faisant retomber le matador sur sa corne.
Une légende veut qu'Islero ait essayé à plusieurs reprises d'encorner à nouveau Manolete avant de mourir. Des militants anti-corridas commercialisent parfois des figurines d'Islero aux abords des arènes.
Islero a donné son nom à la Lamborghini Islero, voiture italienne de grand tourisme.

Soudain c’est le drame. Une corne du taureau Islero a pénétré la cuisse jusqu’à l’artère fémorale et Manolete git sur le sable et la terre, grimaçant de douleur tandis que les écarteurs éloignent le fauve. Vu son état, on hésite même à transporter le torero. Un jeune picador qui s’était rapproché s‘est fait vertement rabrouer : il avait suggéré qu’on place dans la profonde blessure un paquet de paille, comme-on-le-fait-aux-chevaux éventrés par la charge d’un taureau, pour qu’ils ne perdent pas leurs tripes.


Islero exposé au bar madrilène La Casa Parrondo


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