DJANGO REINHARDT : UN GITAN QUI A BIEN "JOUE" SES CARTES PENDANT L'OCCUPATION
Comment Django Reinhardt a survécu pendant l'Occupation
Le 7 juillet 1943, Robert Mavounzy joue dans le grand orchestre de Django Reinhardt, à l'occasion de l'enregistrement à Paris, pour le label Swing, des trois titres : Gaiement, Blues d'Autrefois et Place de Brouckère
Un biographe de Reinhardt, Michael Dregni, l'explique ainsi : « Les Allemands se servaient de Paris comme d'un lieu de distraction et de repos, et quand les soldats arrivaient, ils voulaient du vin, des femmes et des chansons.
Pour beaucoup, le jazz était une musique populaire et Django, le plus célèbre musicien de Paris... »
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En 1940, il enregistre le titre Nuages avec le clarinettiste et saxophoniste de jazz Hubert Rostaing17.
En décembre 1940, il enregistre notamment avec l'orchestre de Pierre Allier, dont fait partie, pour une session, le tromboniste André Cauzard18.
En 1943, il épouse, à Salbris, Sophie Ziegler16, sa seconde femme, dont il aura l’année suivante un fils, Babik Reinhardt, qui deviendra à son tour un grand guitariste.
Mais à la fin de cette même année, ne se sentant plus trop en sécurité à Paris il décide de partir en Suisse.
Arrêté à la frontière par des gardes allemands l'officier lui ordonne de rentrer à Paris.
Django s'exécute et une fois revenu dans la capitale il ouvre un club Chez Django Reinhardt, et il forme un nouveau quintette avec Hubert Rostaing à la clarinette et Pierre Fouad aux percussions.
Cette formation bénéficie de la vogue du swing et le morceau Nuages devient un tube12.
À la Libération, il retrouve Grappelli avec lequel il improvise sur une Marseillaise qui restera célèbre19.
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