RENAUD CAMUS VOUS PARLE
Vendredi 19 avril 2013
«Nous assistons à un changement de peuple et de civilisation »
[discours de R. Camus du 13 avril 2013]
«Voilà la réalité du l’intégration, du multiculturalisme, du prétendu “vivre-ensemble”, dont tout le monde veut sur le papier et personne sur le terrain...
...Que tout le monde vante à l’arrière mais que chacun subit comme une horreur sur le front.»
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- [Ci-dessous, extraits choisis et abrégés du discours de Renaud Camus du 14 avril 2013]
- [vidéo du discours complet en fin d'article]
(…)
Nous sommes
dans l’histoire. Nous sommes plongés en elle, emportés par elle.
Nous n’avons sur elle aucune maîtrise. Nous ne voyons pas ce qui
arrive.
Nous voyons tous la crise, le chômage, la pauvreté qui croît, le
pays qui s’abîme et s’enlaidit à vue d’œil, la prolétarisation qui se
répand, économique, culturelle, morale et spirituelle.
J’entendais à la télévision un passant pris au hasard, dans la
rue, et qui disait, comme énonçant une évidence et sans craindre qu’on
puisse le contredire : « Le plus important, c’est tout de
même l’économie ». Eh bien moi j’ose le contredire. (…)
Certes le bien-être des citoyens est capital, mais il n’est pas exclusivement économique. Ce sont les peuples et les nations sortis de l’histoire, abrutis, hébétés, qui ne se soucient plus que d’économie.
(…) Je ne nierai pas l’impérieuse nécessité de lutter contre
l’américanisation de la société, mais franchement, dans l’urgence
dramatique où nous sommes, je ne pense pas que ce soit le
premier et le plus grave de nos soucis.
Le plus grave de nos soucis, c’est le changement de peuple. Le peuple qui a fait ce pays, qui a écrit la plus grande part de son histoire, commence à s’en effacer, à telle enseigne qu’en de certaines parties du territoire, déjà, il est à peine visible et il n’a pas droit de cité.
On voit déjà qu’aux États-Unis la politique des deux
grands partis, et notamment sur l’immigration, dépend entièrement des
immigrés eux-mêmes, qui se sont rendus indispensables à
toute majorité, à toute espérance de gouverner et de rester au
pouvoir.
Nous avons vu en France Terra Nova théoriser, en somme, la fameuse boutade de Brecht —« ne serait-il pas plus
simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? » — et conseiller aux socialistes, pour s’assurer une majorité éternelle, de s’appuyer sur
des minorités de moins en moins minoritaires ?
« On nous dit, on nous force à croire : un peuple c’est une volonté, une volonté de vivre ensemble. Je dis moi que c’est une illusion, et même une double illusion. C’est à cause de cette double illusion que tant d’entre nous ne voient pas, ne veulent pas voir ce qui nous arrive, à savoir le changement de peuple et de civilisation.
Des individus, oui, peuvent rejoindre un peuple, s’intégrer à
lui, s’assimiler à lui, et en France il y en a toujours eu qui l’ont
fait (…)
Mais des peuples, des civilisations, des religions, surtout quand ces religions sont elles-mêmes des civilisations, des types de société, presque des États, ne peuvent pas à moins de s’abdiquer elles-mêmes, se fondre dans d’autres peuples, d’autres civilisations (…).
Croire que les peuples puissent n’être que volonté, décision
arbitraire, coup de tampon, c’est la première illusion, la première
couche d’illusion.
Elle procède au demeurant d’une conception bien piètre et bien
humiliante de l’homme, dépouillé de tous les attributs qui font sa
grandeur et sa spécificité (…) qui lui vient de son histoire,
de sa culture, de ses appartenances.
Cet homme dépouillé, abstrait, déraciné, c’est ce que j’ai nommé ailleurs l’homme remplaçable, jetable. Et c’est de ce simple pion échangeable à merci que l’affairisme mondialisé a besoin pour servir ses intérêts.
J’ai parlé de double illusion dans la conception selon laquelle
les peuples pourraient n’être que volonté en acte, volonté de vivre
ensemble. (…) Il faut le constater bien
nettement, cette volonté n’existe pas.
On nous a reproché de parler de conquête, de contre-colonisation
ou de colonisation tout court, de guerre larvée pour la maîtrise du
territoire. Un ami Français d’origine
marocaine, est professeur dans une zone d’éducation prioritaire
de la région parisienne. Tous ses élèves presque sans exception sont
originaires, comme sa propre famille, de l’autre rive de
la Méditerranée.
Il m’assure que tous les termes que j’aie pu
employer sont non seulement exacts et pertinents mais très inférieurs à
la réalité des propos et des façons de voir des adolescents
qui emplissent ses classes.
Ils rient quand il leur dit qu’il est français comme eux, et ils ne peuvent pas croire un seul instant qu’il soit sérieux. Ils pensent qu’il cherche à les éprouver par l’énormité de ses propos.
Quand il est allé jusqu’à leur dire qu’il était non seulement
français mais très attaché à sa patrie française, ils ont estimé qu’il
allait vraiment trop loin, que ce n’était plus drôle,
qu’il ne devait pas parler comme cela, que ce n’était pas bien
(…)
Voilà
la réalité du
l’“intégration”, de la défunte “assimilation”, du
multiculturalisme, du prétendu “vivre-ensemble”, dont tout le monde veut
sur le papier et personne sur le terrain. Que tout le monde vante à
l’arrière mais que chacun subit comme une horreur sur le front.
L’antiracisme, depuis qu’il est sorti de son lit pour devenir —
de morale pleinement légitime qu’il était — non seulement un dogme mais
un système de pouvoir et un type obligatoire de
société, a engendré la formidable illusion dans laquelle nous
sommes plongés, ce règne du faux, double inversé
du réel et le recouvrant entièrement.
Ainsi on nous parle tous les jours du problème du logement. Mais, à la vérité, il n’y aucun
problème du logement (…). Ce qu’il y a c’est un problème
d’immigration de masse et quand on dit qu’il faut bâtir
et bâtir et bâtir encore, on se garde bien de préciser que c’est pour
loger les rangs serrés de continuels nouveaux
arrivants et leur abondante progéniture.
On nous parle tous les jours du problème des prisons. (…) Il n’y a aucun problème des
prisons. Ce qu’il y a c’est un problème d’immigration de masse, et quand on dit que les prisons débordent, il faudrait préciser que le changement de peuple est encore plus
avancé, entre leurs murs, que le long de nos rues.
On nous parle tous les jours du problème de l’insécurité, du
racket, des ridiculement nommées incivilités, de la nouvelle
hyper-violence, de la délinquance petite et grande.
A la vérité il
n’y a aucun problème d’insécurité et de violence. (…) Ce qu’il y a c’est un problème d’immigration de masse, de changement de peuple et de changement de civilisation, de
coexistence tendue entre l’ancienne et la nouvelle, de lutte pour le territoire, et de conquête.
Je pense que la première tâche des patriotes, ce qui
doit être le ciment de leur union, c’est de rétablir la langue et de
nommer ce qui arrive, à savoir le changement de peuple et
de civilisation, la lutte pour le territoire, la conquête déjà
bien entamée, par le moyen de la nocence (nuisance) et de la
démographie.
La deuxième, c’est de s’opposer de toutes ses forces
à ce phénomène, le Grand Remplacement, le plus traumatisant qu’ait
connu notre pays depuis le début de son
histoire.
Il faut mettre un terme immédiat et total à l’immigration et amorcer vigoureusement le renversement des flux migratoires.Il faut enlever aux étrangers non communautaires, sauf exceptions individuelles pour services exceptionnels, toute espérance d’accéder à la citoyenneté. Il faut accroître toujours davantage la différence de droits et de statut entre citoyens et non-citoyens.
Il faut enlever à l’immigration sa raison d’être pour les immigrés potentiels en la dépouillant de tous les avantages et
de tous les attraits qu’elle présente pour eux.
Il faut réviser de fond en comble la politique d’allocations
familiales, qui est un des nombreux mécanismes par lesquels la France paie, selon un modèle
sans précédent dans l’histoire, sa propre colonisation et le remplacement accéléré de son peuple traditionnel.
Il faut supprimer le funeste droit du sol, qui, contrairement à
ce qu’on nous raconte, ne l’emporte en rien sur son contraire par son
degré d’inscription dans la tradition nationale.
Il faut rétablir la mal
nommée “double peine”. Il faut prendre au mot tous ceux qui renient la
nationalité française, se déclarent publiquement plus ceci
ou cela que français, prennent les armes contre la patrie,
défilent dans nos rues sous des drapeaux étrangers, appellent avec
mépris leurs présumés compatriotes les Français, quand ce n’est pas les
souchiens ou autres termes plus insultants encore.
Il faut les exaucer, ceux-là, et leur enlever une nationalité qui ne leur est rien, ou, qui ne leur est, de leur propre aveu public, qu’une commodité sans substance.
Il faut s’inspirer de certaines politiques qui furent un
moment suivies au Québec et qui consistaient à définir strictement ce
qui relève des traditions de notre pays, de sa culture
et de sa civilisation et à ne pas tolérer que cet ensemble
spécifique à l’histoire d’un peuple soit supplanté et remplacé, ou
seulement réduit à l’égalité, sur le territoire national, avec ce
qui lui est totalement étranger.
Il faut refuser de changer de calendrier, il faut refuser de changer de langue, il faut refuser de changer de costume, de visage, d’horaires, de nourriture, d’interdits, d’histoire, de passé, d’avenir, d’être, d’identité. (…)
Nous devons être le parti de ceux qui refusent de
changer de civilisation. De même qu’il n’y a pas d’égalité entre la
culture et l’inculture (…), de même, il n’y a pas d’égalité et il
ne doit pas y en avoir, sur le sol français, entre ce qui est
français depuis toujours, ce qui a fait la France, ce qui l’a rendue
aimable, aimée et prestigieuse, et ce qui appartient à
d’autres cultures, d’autres civilisations, d’autres traditions
et dispose, pour s’épanouir et faire ses preuves, d’autres espaces. (…)
Ce qui
doit unir de toute urgence les patriotes, c’est le refus de reculer
davantage, c’est un non ferme et définitif au changement de
peuple et au changement de civilisation qu’il implique
nécessairement, c’est l’esprit de reconquête.
(citoyens-et-francais.fr)###################
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