C'EST RASSURANT...
DGSE – Un arabophile dirige les services secrets français
Bernard Bajolet, a été nommé ce mercredi directeur général de la
sécurité extérieure, la DGSE (voir le lien vers la source en bas de
page).
Ce diplomate est un ami du monde arabo-musulman.
Après l’ENA et
son entrée au Quai d’Orsay en 1975, il a accumulé les postes suivants :
Alger, Damas, Amman, Sarajevo, Bagdad, Alger et Kaboul dès février 2011…
Il entame à Alger sa carrière
diplomatique comme deuxième secrétaire d’ambassade en 1975. Il développe
son amitié pour le Moyen-Orient arabo-musulman comme conseiller à Damas
de 1986 à 1990, puis comme ambassadeur à Amman de 1994 à 1998. Il est
ensuite envoyé comme ambassadeur à Sarajevo en 1999 pour quatre ans.
Nommé à Bagdad en 2003, il a la tâche de
représenter la France, considérée comme un soutien du dictateur déchu
Saddam Hussein. La France qui s’est opposée à la guerre engagée par les
Américains en 2003 en Irak et qui a néanmoins fait la même chose en 2012
au Mali.
Nommé à Alger en septembre 2006, il
multiplie les gestes de soumission dans un pays toujours très revanchard
après la guerre d’indépendance. Il sera le premier ambassadeur français
à avoir fait chanter les hymnes algérien et français à la villa des
Pins, résidence de l’ambassadeur au-dessus d’Alger, à l’occasion de la
fête nationale du 14 Juillet. Oui, il a osé cela.
Il déclare par ailleurs que le « temps
de la dénégation » des massacres perpétrés par la colonisation en
Algérie « est terminé » et évoque les « épouvantables massacres »
perpétrés par l’armée française. En revanche, pas un mot sur les
épouvantables massacres perpétrés par le FLN algérien.
En août 2008, Bernard Bajolet s’installe
pendant deux ans et demi rue de l’Elysée comme premier coordonnateur
national du renseignement, un caprice voulu par le versatile Sarkozy
dans le cadre de sa « réforme » du renseignement.
Bernard Bajolet a donc
entamé une autre « mission délicate » à l’Elysée : tenter de coordonner
sous Sarkozy les moyens et les activités de la communauté française du
renseignement, composée de 11.000 hommes et femmes, civils et
militaires.
Désormais, à la tête de la DGSE, il devra gérer 5.000
personnes.
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