jeudi 7 mars 2013

"LE POINT" POSE UNE QUESTION STUPIDE -ET NE REPOND PAS CLAIREMENT ! ("FOG" NOUS LAISSE DANS LE BROUILLARD...)

Mercredi 6 mars 2013



Dans les pays musulmans comme en Occident, l’islam est trop souvent mis au service des peurs, des désirs et des représentations.

Doit-on avoir peur de l’islam ?
 Pour 74 % des Français, la religion de Mahomet n’est pas compatible avec les valeurs de la République (1). 
Ce qu’on lui reproche ?

Sa violence, son intolérance, son intégrisme, son entrisme aussi : la visibilité accrue des musulmans dans la société française et le développement de nouvelles revendications comme le port du foulard, l’organisation de la prière sur les lieux de travail ou la restauration halal (licite) dans les écoles dérangent de plus en plus de Français. 
Pour beaucoup, l’islam est une déferlante qui menace l’identité européenne tandis que le développement du terrorisme en Afrique et l’accession au pouvoir de fondamentalistes dans les pays du Printemps arabe ne font qu’ajouter à cette inquiétude.

Ne faites pas un amalgame entre l’islam modéré et l’islamisme, plaident les autorités musulmanes françaises.

Ainsi, alors que la France a dominé pendant plus d’un siècle le Maghreb et qu’elle a « produit » quelques-uns des plus grands islamologues, de Louis Massignon à Jacques Berque, en passant par Henry Corbin, le découvreur du chiisme, l’islam demeure dans l’Hexagone une terre inconnue.

Cette religion compte pourtant plus de 2 millions de fidèles « déclarés », d’après l’Insee.

Et si de plus en plus de jeunes issus de l’immigration se présentent comme « musulmans », ils ont rarement reçu une formation religieuse sérieuse : quelques versets expliqués par des prédicateurs à la formation elle-même incertaine.

Le problème du port du voile est symptomatique de cette situation où la revendication accompagne l’ignorance. Ainsi, contrairement aux affirmations des fondamentalistes, rien dans le Coran n’en justifie vraiment le port, et si le texte sacré exige la pudeur et la décence des musulmans, c’est d’abord aux hommes qu’il s’adresse. Ce n’est qu’au XIXe siècle et dans le cadre de la colonisation que ce bout de tissu deviendra un enjeu entre défenseurs de l’identité musulmane et tenants de la modernité

Et aujourd’hui ? S’il peut être contraint au Pakistan ou en Afghanistan, il est pour beaucoup de musulmanes vivant en Occident un moyen d’affirmer leur identité.[...]

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