jeudi 7 mars 2013

ETUDE DU CHRISTIANISME DES ORIGINES

Enjeux de l’Étude du
__Christianisme des Origines_____________________
février-mars 2013




______________Associationde loi 1901
 Nouvelles de l'islamologie : débats intramusulmans / Etudes et réflexions ; Occident : violences christianophobes ; France : laicisme et corruptions ; des attentats à venir ?
 Nouvelles du monde : Soudan-Libye-Iran ; Egypte  ; Syrie.


Edito
         Merci à Benoît XVI pour ses huit années de dévouement fidèle et notamment de souci pour les Chrétiens du Proche-Orient. Dès les obsèques de Jean-Paul II, il le manifesta en confiant la bénédiction finale des obsèques aux trois Patriarches catholiques orientaux : c’était un signe pour son pontificat qui commença officiellement le 19 avril 2005, et qui a prit fin à sa demande le 28 février dernier à 20 h, à Castel Gondolfo . Benoît XVI, épuisé, adressa son ultime message aux habitants de cette petite ville venus l’accueillir, avant de se retirer en ce lieu. Il a choisi de terminer sa vie, dit-il, comme un “humble pèlerin” – « Pape émérite » selon le titre qu’il portera –, lui qui doit fêter son 86e anniversaire le 16 avril prochain. Prions pour le Conclave qui doit lui choisir un successeur.
            Le 11 février 2013, la perspective de la fin de son pontificat avait fait passer au second plan la plus importante canonisation de tous les temps : Benoît XVI a reconnu « saints » les 800 habitants de la ville d’Otrante, sur la côte italienne, tués en haine de la foi le 14 août 1480 par les Turcs pour avoir refusé la conversion à l’Islam. Ces 800 martyrs d’Otrante  se placent dans un cadre historique qu’il faut rappeler : grâce à la résistance héroïque, durant deux semaines, des 6000 habitants de la ville, des armées de secours eurent le temps de s’organiser et d’intervenir. Mais il était trop tard pour eux. Les turco-musulmans les tuèrent tous ou emmenèrent en esclavage les quelques femmes et enfants survivants. Leur sacrifice sauva l’Italie et Rome, et sans doute l’Europe.

Rectificatif au n° 33 : M. Dimitrios Zaganas a pu arriver à temps pour chanter avec sa chorale lors du 5e concert interecclésial d’EEChO le 12 janvier dernier ; il était donc bien présent ! Un grand merci encore.


•• Agenda
·         Bruxelles, samedi 9 mars, 13h30 – 18h : Syrie, mythe et réalité, avec la participation de Lode Vanoost, Ali Ghandour, Cécilia Fany, Hanan Shamoun, Raja Chemayel : centre Mutsaard – 131 rue F. Vekemans.
·         Paris, Centre Sèvres (rue de Sèvres), les mardis de 19h15 à 21h15 - du 19 mars au 23 avril : Noël Couchouron présentera L'anthropologie du Père Marcel Jousse et la mémorisation de récitatifs bibliques, avec la participation d’Elisabeth d’Eudeville.  

·         Paris, samedi 16 mars, 14h30 : Festival du Marais chrétien : Conférence-projection « Le langage silencieux des icônes et leur fonction liturgique » par le père Nicolas Ozoline, doyen de l’Institut de Théologie Orthodoxe St Serge (1h15), en l’église St Denis du St Sacrement 68bis rue de Turenne 75 003.
·         Paris, lundi 18 mars, 20h : Festival du Marais Chrétien : Concert Les sept dernières Paroles du Christ en Croix, en l’église St Gervais-St Protais place St Gervais 75 004 (récitant Michaël Lonsdale, avec méditations du père Pierre-Marie Delfieux et musique du Quatuor Turner). 
·         Lille-centre, mercredi 20 mars, 20 h: conférence de Mohamed Rahouma, ancien doyen de la faculté de théologie islamique d’El-Minieh (haute-Egypte), auteur du livre Allah cet inconnu (éditions QABEL, 2012, préface de Gérard Leclerc). Introduction par Maurice Saliba.
·         Paris, vendredi 22, église St Ferdinand-des-Ternes, 20 h (rue d’Armaillié, Paris 17e – métro Ternes ou Etoile): même conférence Jésus m’a libéré. Muhamad Rahouma vient spécialement des U.S.A pour la circonstance. Il s’est converti en 2001.
·         Paris, vendredi 22, espace Bernanos, 18 h 30 (4, rue du Havre - près de la gare St Lazare), le P. E-M. Gallez reprendra la question du "Royaume de Dieu" dans sa dimension double, à la fois personnelle et collective
·         Toulouse, mardi 26, Institut catholique de Toulouse, Mohamed-Christophe Bilek donnera un exposé sur les musulmans qui deviennent chrétiens, (livre publié en 2013).
·         Paris, samedi 23, 13h30, église St Denis de la Chapelle, Place Torcy (18e) : « Le Coran est-il la parole de Dieu ? » Avec Saïd Ojibou et des invités salafistes. Renseignements : macasbah.net
·         Paris, samedi 23 mars, 15h : Festival du Marais Chrétien : Proclamation de l’Evangile de St Jean, en la cathédrale Ste Croix des Arméniens, 6 bis rue Charlot 75 003, par Gérard Rouzier, comédien, metteur en scène (avec un accompagnement musical des Suites de Bach par Pierre Vieille-Cessaz, violoncelle)
·         Paris, dimanche 24 mars : ENTREE EN SEMAINE SAINTE et http://www.lamanifpourtous.fr/-en-route-vers-le-24-mars- ! Pour faciliter cette manifestation nationale qui protestera contre le refus insultant de tenir compte des 700 000 pétitionnaires : site d’entraide WE-facile.fr
·        + + AVRIL :  Paris, mercredi 3 avril, à 19 H 30 : témoignage et débat avec Jean-François CHEMAIN, diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, agrégé d'histoire. Ancien consultant international, il enseigne dans un collège de Zone d'éducation prioritaire de la région lyonnaise ; ICHTUS - 49 rue des Renaudes, 75017 PARIS mercredi 3 avril – s'inscrire au 01 47 63 77 86 ou sur le site www.ichtus.fr
et : la Nuit des témoins du 8 au 12 avril selon les villes
  Prévoir : Paris, le 27 avril, après-midi « Portes ouvertes » sur l’oralité apostolique : le 27 avril à St Christophe de Javel (de 14 h à 17 h 30 – 28, rue de la Convention, Paris 15e) 
   Prévoir : du 10 au 12 Mai 2013 à Marseille, rencontre Nationale 2013 des chrétiens originaires d’Afrique du Nord et arabes chrétiens du Moyen-Orient, avec la participation de Victor HASHWEH et de Saïd OUJIBOU. S’inscrire en ligne Renseignements : steeve@agape-mosaique.org
   Prévoir déjà : Session d’été d’EEChO : du 25 au 28 août : Recevoir et transmettre à l’école des Apôtres


Dimanche 31 mars (ou 5 avril selon le calendrier Julien) :
Dans l’espérance en la puissance de la Résurrection, à tous et chacun,
  Sainte Fête de Pâques


• Nouvelles de l’islamologie
— débats intramusulmans
         L’attention portée aux phénomènes islamiques, largement occultés par nos médias contrôlés, est motivée par le souci des Communautés chrétiennes d’Orient mais aussi par les remises en cause qui ébranlent le monde musulman et qu’on sous-estime ici. En fait, le monde islamique est en crise ; il subsiste autant par un facteur intérieur de conditionnement traditionnel que par des appuis extérieurs, qu’il s’agisse des pétrodollars ou de l’utilisation de l’Islam dans son côté le plus fanatique par des intérêts de la grande finance mondiale : on voit ainsi un étrange axe se dessiner entre les pétro-monarchies du Golfe, leur salafisme, Israël, la Turquie islamiste et les Etats-Unis flanqués de leurs « alliés » anglais et français.
            De nombreux musulmans disent que l’Islam, ce n’est pas cela ; historiquement parlant, ils n’ont pas tort en effet. Mais dans le fond ? Même en France, dans les médias pourtant très « alignés », on peut entendre des musulmans tels que Abdennour Bidar dénoncer “tout ce que nos élites ne veulent pas voir ou dire au sujet de l’Islam”, titre de son émission du 22 février dernier sur France Inter où il invite entre autres la sociologue Michèle Tribalat ; il récuse l’opposition factice que le « politiquement correct » veut imaginer entre un Islam modéré qui serait vrai et un Islam fanatique qui serait faux : c’est l’Islam lui-même qui doit être questionné. Dans Le Monde du 24 mars 2012, ce professeur de philosophie à Sophia Antipolis expliquait déjà : “On dit du fanatisme meurtrier de quelques-uns que « c’est l’arbre qui cache la forêt d'un islam pacifique ». Mais quel est l’état réel de la forêt dans laquelle un tel arbre peut prendre racine ? Une culture saine et une véritable éducation spirituelle auraient-elles pu accoucher d’un tel monstre ?” Notons qu’il cite le maître du soufisme Ibn ‘Arabi au titre d’un homme ouvert, mais il se trompe lourdement.
            Sur cette vidéo, on voit des Chiites iraniens dégoûtés d’être agressés par l’Islam salafiste en connivence avec des intérêts mondialistes : il brûlent un Coran, “livre de fables et d'histoires bidons des arabes musulmans qui nous est parvenu par la force, la terreur, le ravage et la conquête de notre pays l'Iran”. Suite de la traduction :
“Ce livre nous a engendré la destruction et le recul de notre pays. (Une femme dit alors) : Il faut brûler ce livre satanique parce que nous vivons au 21e siècle. Regardez maintenant comment je déverse de l’huile sur ce livre et voyez comment il brûle. Il faut brûler le Coran.  Regardez comment j’ai brûlé le coran ! Mort à la sale religion musulmane qui définit l’esclavagisme comme acte de bravoure. Nous sommes des Iraniens et merde à cette maudite religion. Renvoyez-le d’où il nous est envoyé, en Arabie Saoudite ! Ce livre n’est bon que pour les Arabes. Nous, Iraniens, devons tous brûler ce Coran ! Brûlez tous ce Coran ! (Ensuite, un autre Iranien fait la même chose avec ses amis et ses compagnons, et tous recommandent de faire pareil)”
         Dans ce livre  (Iran, la destruction nécessaire, éd. Xénia, 2013) et dans cette vidéo d’Oumma.com, Jean-Michel Vernochet explique en quoi et pourquoi les Iraniens sont en effet victimes d’une agression islamiste-mondialiste, quoiqu’ils soient dirigés par un régime que l’on pourrait qualifier lui-même « d’islamiste ». Gare aux qualificatifs tout faits !
            Pour autant, personne ne suivra le CFCM qui, le 14 janvier dernier, entendait disculper les groupes islamistes de l’accusation de terrorisme – au passage, il désinforme en affirmant que “90 % des victimes du terrorisme international sont de confession musulmane”, en faisant abstraction des chrétiens qui subissent ce terrorisme au quotidien partout dans le monde.
“Le Conseil Français du Culte Musulman tient à souligner que le Président de la République, M. François Hollande a évité à juste titre, dans son allocution consacrée au soutien de la France aux forces armées maliennes, de qualifier d’islamistes les éléments terroristes visés par l’intervention. Le CFCM salue cette précaution utile et nécessaire du Président de la République dans le choix des mots, écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme. Le CFCM a relevé que, malheureusement, ce principe de précaution n’est pas toujours respecté par certains hommes politiques et médias de notre pays. Le CFCM tient à rappeler que plus de 90 % des victimes du terrorisme international sont de confession musulmane. Dès lors, l’usage abusif des termes « islamiste » ou « islamisme » qui nourrit l’amalgame entre le terrorisme et l’islam, religion de paix qui sacralise la vie, porte atteinte à l’image de la foi musulmane.
Mohammed Moussaoui, Président du CFCM.”
         Rappelons qu’il n’est pas nécessaire de brûler le Coran : jusqu’au cours du 8e siècle, les Califes l’ont fait eux-mêmes plusieurs fois, afin de faire disparaître les copies antérieures à celles (corrigées et manipulées) qu’ils voulaient imposer, comme le rapportent les traditions islamiques de manière à peine voilée. Il faut le lire et l’étudier, ce que l’islamolâtrie laïque ou chrétienne se garde précisément de faire, quand elle ne réclame pas des « accommodements » pour introduire la Charia.

Etudes et réflexions             Justement, le 22 mars, une journée sera organisée à la Sorbonne à partir de 10 h, non directement sur le Coran (ne rêvons pas !) mais « SUR LA TRANSMISSION ET L’USAGE DU TEXTE CORANIQUE » à travers les siècles, avec la participation notamment de Guillaume Dye (Paris – Bruxelles)) et Ali Amir-Moezzi (EPHE), François Deroche (EPHE, Paris) et Gabriel Sayd REYNOLDS (USA) – escalier U, 4e étage, salle Giry et salle Delisle, entrée par la rue Saint Jacques –.  Aux Pays-Bas, Patricia Crone et Michael Cook  ont reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l’Université de Leyden le 15 février dernier pour l’ensemble de leur œuvre, à la suite de Hagarism, the Making of the Islamic World (téléchargeable en partie ou lisible ici), leur premier ouvrage. Ce livre paru en 1977 a marqué un tournant dans la recherche qui a abouti dans la synthèse Le messie et son prophète en 2005. À relever : un nouveau site islamologique américano-canadien prometteur.
Un peu d’humour syrien : les Schtroumfs (Smurfs en anglais) se mettent à la Charia :
(source : Bab Touma Network – c’est indiqué quatre fois)
            Enfin, les vidéos des interventions de Mère Agnès-Mariam de la Croix le 2 février dernier sont en ligne, celle où elle parle du “nouvel ordre mondial” et de la “globalisation post-humaine” qui veut “effacer toute culture”, et celle où elle évoque le messianisme dans le cadre de “l'économie du salut” (expression pour dire : la théologie de l’histoire), le messianisme étant une contrefaçon destructrice de la véritable espérance chrétienne
.


• « Occident »: violences christianophobes  
            Il ne faut pas penser que le haine distillée dans les grands médias en Espagne ne conduise pas aux actes. Le 10 février dernier, grâce à la présence d’esprit du Père Jesús Junquera qui venait de terminer sa permanence de confessions, un attentat à la bombe a pu être déjoué dans la cathédrale de la Almudena à Madrid. La police a précisé “qu’il ne s’agissait pas d’une machine de faible puissance mais d’un engin qui avait la capacité de faire beaucoup de mal”.
            Aux USA, deux chrétiens coptes ont été retrouvés décapités – un acte islamiste –; en revanche, c’est un athée, Floyd Lee Corkins, militant au sein d’un organisme de promotion de l’homosexualité, le DC Center for the LGBT Community, qui, en août 2012, a ouvert le feu dans le vestibule de l’immeuble du Family Research Council à Washington D.C. C’est seulement le 7 février dernier que le dossier a été rendu public : il a avoué avoir voulu “tuer le plus de gens possible”.
            En France, des coktails molotov ont été lancés dans les locaux d’une association protestante de Toulouse le 16 septembre dernier – là, il semble bien que ce soit l’œuvre d’islamistes. Mais l’affaire traîne : il ne faut surtout pas trouver les coupables. Mais depuis peu, les profanations d’églises se multiplient, notamment à Nantes.



• France : laïcisme et corruptions
            Le CESE, après avoir consulté Matignon, a jugé « irrecevable » la pétition de 700 000 Français. On le savait déjà, l’alignement règne en haut lieu. Jean-François Bernardin, ancien patron de l’ACFCI (Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie), a démissionné du Conseil Economique, social et Environnemental à la suite de cette décision. “On se ridiculise, dit-il, et on insulte les 700 000 pétitionnaires que l’on balaie d’un trait de plume, alors que l’on aurait pu au moins recevoir les représentants en séance plénière”, mais trop de membres du CESE sont “tellement contents d’être là au point de refuser de prendre des décisions qui peuvent déplaire”.  

            Autre institution encore plus idéologiquement corrompue : la HALDE, selon le jugement que porte son ancienne présidente, Jeannette Bougrab, [Jeannette%2520Bougrab%2520-2%255B4%255D.png]. Présentant son livre Ma République se meurt (éd. Grasset), elle explique : “J’ai vu comment une institution, qui était sur le papier la matérialisation du principe d’égalité, a été dénaturée. C’était le ver dans la République. Quand ces gens de la Halde m’ont expliqué que les responsables de la crèche Baby-Loup étaient des salauds parce qu’ils interdisaient le port du voile aux employés, les bras m’en sont tombés”.
            Les enjeux de la manifestation du 24 mars sont assez clairs pour beaucoup. Une circulaire du ministre de « l’Education Nationale », Vincent Peillon, contribue à les rappeler : elle invite à relayer une campagne de ‘ligne Azur’, groupe financé de manière très occulte, dont le but est de répandre la dépravation (voir également ici) mais décrit par Peillon comme une « ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation ou identité sexuelle ».
            Mentionnons encore ces propos de Jacques Attali, qui reflètent fort bien ce qui se dit dans les milieux mondialistes qu’il fréquente. Pour lui, la dénaturation du mariage n'est qu'une étape vers un monde unisexe, où “la sexualité se séparera de plus en plus de la procréation [...]. Pendant qu’on se bat pour le mariage pour tous, c’est en fait le mariage de personne qui se généralise. [...] Nous allons inexorablement vers une humanité unisexe, sinon qu’une moitié aura des ovocytes et l’autre des spermatozoïdes, qu’ils mettront en commun pour faire naître des enfants, seul ou à plusieurs, sans relation physique, et sans même que nul ne les porte. Sans même que nul ne les conçoive si on se laisse aller au vertige du clonage.”
            C’était déjà l’idéal de Mao, le clonage en moins. L’adverbe « inexorablement » rappelle les marxistes et tous les messianistes qui prétendent détenir le sens de l’histoire ; ils fournissent toujours à l’humanité la pire espèce de truands sans foi ni loi.  Comme l’explique Mère Agnès-Mariam de la Croix (voir plus haut), le but de ces messianistes mondialistes (ou autres) est toujours d’asservir les populations en faisant sauter toutes les structures politiques, culturelles sociales, économiques et familiales qui sont naturellement autant de barrières à leur emprise, c’est-à-dire en dépouillant les populations de leurs biens, de leur culture et de leurs identités. L’identité sexuelle est l’une d’elles, et non la moindre : elle forme la base de toute vie sociale humaine.
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• France : des attentats islamistes à venir ?
            Les jihadistes partis des mosquées musulmanes « françaises » pour jouer aux terroristes en Syrie vont bientôt revenir au pays qui les a nourris, la mine basse (voir plus bas). Et ils chercheront à se venger, eux qui ont cru aux mensonges de la propagande islamiste /élyséenne, répercutée par tous les grands médias « aux ordres » (selon l’expression employée par Sylvain Attal, de la chaîne étatique France24 – et pour cause : les aides directes ou indirectes accordées à la presse écrite entre 2009 et 2011 s’élèveraient à 5 milliards d’euros !). De plus, les répercussions de l’engagement insensé au Mali vont arriver jusqu’ici. À ce moment-là, il ne faudra plus compter sur l’aide des Syriens.
            En effet, comme l’explique A. D., un ex-officier de la DGSE : “Nous avons obtenu, grâce à la coopération avec la Syrie, de précieux renseignements qui nous ont conduits à déjouer en 2008 un plan terroriste qui aurait fait des milliers de morts dans le métro de Paris. Les services de renseignements syriens ont obtenu leurs précieux renseignements. […] Cette opération, Al-Qaïda a mis des années pour la mettre au point, et ce groupe a été arrêté sur le chemin de la France, à travers la Syrie et le Liban et son aéroport de Beyrouth. Ils s’y rendaient pour mettre à exécution leur plan terroriste. […] Les politiciens français sont-ils raisonnables quand ils croient qu’ils rendent service aux aspirations légitimes du peuple syrien en soutenant des terroristes, ceux-là même que nous avons combattus côte à côte avec nos homologues syriens ? L’État syrien nous a sauvés des attentats terroristes et nous sommes en train de les remercier en finançant des attentats terroristes sur leur territoire ! Est-ce une politique raisonnable ?” (source : revue Afrique-Asie).
            En Grande-Bretagne, le problème terroriste risque de se poser plus fortement encore. Un Soudano-anglais, Khalid Mahmood, a entendu parler de 22 jeunes musulmans british qui vont partir servir la « sainte cause » en allant tuer des Syriens – avec la complicité des services secrets anglais –; selon ce qu’il a entendu, une trentaine sont déjà partis. En fait, dans les West Midlands, explique-t-il, nombre de chefs religieux islamiques incitent les jeunes à s’engager dans ce Jihad. Quand ils reviendront la queue basse en Angleterre, iront-ils pointer à l’ANPE anglaise ? Dans la case « profession », inscriront-ils « mercenaire »? Ou « terroriste qualifié »?
            Ils trouveront peut-être à s’employer, au service des plus fanatiques. En juillet 2010, Sara Ege, une musulmane diplômée d’Inde habitant Cardiff, avait battu à mort son fils de sept ans, Yaseen, parce qu’il apprenait mal le Coran. On avait pensé tout d’abord qu’il était mort dans l’incendie, mais des doutes ont conduit à une autopsie. Et la mère a reconnu récemment qu’elle avait battu son fils durant des mois, et, la dernière fois, il en était mort. Elle avait alors arrosé la maison et le corps de son fils de fuel, puis avait allumé, pour maquiller son crime.
            Prions aussi pour la famille MOULIN-FOURNIER qui a été enlevée au nord-Cameroun, certainement en vue de servir de monnaie d’échange pour les terroristes nigérians ou maliens ; cette famille était connue pour son engagement chrétien au collège Vogt de Yaoundé.


Soudan – Libye – Iran : arrestations de chrétiens
            Une jeune chrétienne, fille de cheikh, baptisée à Khartoum, a été arrêtée à la frontière éthiopienne avec son employeur chrétien, Mr Adel Adli Kheir, et le prêtre orthodoxe copte, Abou Markus, qui l’a baptisée. L’évêque orthodoxe de Khartoum El Amba Eliya Antoni (installé depuis 2 ans), ainsi qu’un de ses collaborateur prêtre, ont été arrêtés dans un premier temps avant d’être libérés ; mais l’évêque reste sous surveillance policière. On est sans nouvelle d’eux. Selon des procédés terroristes hélas habituels en pays islamique, les autorités veulent cacher à tout prix ce triple enlèvement. Raison de plus pour en parler ! 
            En Libye, une église copte a été détruite, et les arrestations de chrétiens se multiplient (voir également ici). En Iran, une chrétienne de 25 ans et un chrétien de 27 ont été arrêtés à cause de leur foi en janvier, mais on n’a pu l’apprendre que récemment.


Egypte : autodestruction et persécutions des Coptes
            550 mineures chrétiennes enlevées à leur famille, violées et mariées de force à des musulmans depuis cinq ans. De passage en Allemagne, le Président islamiste Morsi a froidement nié que le problème existe (ou voir ici) L’Egypte s’enfonce dans la misère et la violence, et les musulmans fanatiques la tournent quotidiennement sur les Coptes. On n’en finirait pas de citer des exemples, depuis les insultes dans les rues, les refus de vendre de la part de commerçants musulmans, les coups, les assassinats, les enlèvements, etc.
            Le délire islamique n’a pas de limite, les lois n’étant apparemment plus suivies. Deux enfants illettrés d’un village situé à 115 km au sud du  Caire, Nabil Nagui Rizk, 10 ans, et Mina Nadi Farag, 9 ans, jouaient près d’un tas d’ordures d’où émergeaient divers papiers comportant des versets du Coran (on en trouve partout). Le Sheikh du village les a fait arrêter par le procureur à minuit pour atteinte à l’Islam, en les accusant d’avoir déchiré un texte du Coran – un crime qui ne concerne « légalement » que des adultes. Au mépris de la loi donc, le tribunal les a condamnés le 4 février dernier ! Ils furent cependant remis à leur famille, qui fit appel… mais la condamnation vient d’être confirmée !
            Pendant ce temps, les prix montent, le pain n’est presque plus subventionné, l’ignorance, la misère, les crimes et le fanatisme se répandent. Un prédicateur islamique surnommé « Abu Islam » affirme sur sa chaîne de télévision : “Les chrétiennes élèvent des chats et des chiens comme substituts aux maris. Elles forment leurs chiens à jouer au mari. Je le jure devant Dieu, je ne mens pas. Elles achètent des chiens à cet effet. Elles forment les chiens à faire les maris. Les chrétiennes font cela”.  Pauvre Egypte.
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Syrie : vers la fin de la guerre contre la Syrie ?
         Obama et Poutine sont en passe de se partager le Proche-Orient. L’oncle Sam n’a plus besoin des Français et des Anglais, qui, comme en Libye, ont servi d’exécuteurs des basses œuvres ; il n’a plus besoin non plus du gaz syrien. Les tractations se préparaient depuis un moment (voir ici et ici). Pour les Syriens, cela signifie que la paix est à portée de la main. On peut dire que les prières des chrétiens et de tous les croyants sincères pour la Syrie vont être exaucées.
         Entre-temps, sur le terrain, les tueries terroristes continuent : les islamistes et leurs soutiens saoudiens, qui voient s’éloigner la perspective de s’installer au pouvoir, jouent leur va-tout. Dans ce conflit international aux allures de guerre civile, les médias globaux ont joué un rôle crucial et criminel dès le début, selon une stratégie préparée de longue date. À cause d’eux, certains opposants ou simplement des gens appauvris par la libéralisation de l’économie ont pu croire qu’ils suffirait de prendre les armes que leur fournissaient les services secrets occidentaux pour obtenir une Syrie à leur avantage ; aujourd’hui, ils en reviennent. Sans les jihadistes et mercenaires venus d’un peu partout, l’Armée « syrienne » Libre ne serait plus rien. Lors de sa conférence à Genève, Bahar Kimyngur explique : “Dans plusieurs quartiers alepins administrés par la rébellion, la population se plaint d’actes de pillage et de mauvais traitements infligés par les milices de l’ASL. La population excédée manifeste régulièrement aux cris de « ASL voleuse, nous voulons l’armée régulière » (Jaych al Hour harami, bedna jeych el nizami). De l’autre côté de la barricade, l’armée est constamment sollicitée par la population. Il  suffit de visionner les chaînes télévisées gouvernementales pour se rendre compte de l’ampleur de cette autre réalité syrienne. On y voit des soldats accueillis en héros, nourris et choyés par la population. […] Il y a un mois à peine, Rami Abdel Rahmane a dû reconnaître sur la chaîne d’information France 24 que le poids des défections est surestimé : “Les défections n’ont pas pesé sur l’armée syrienne” a-t-il affirmé. (France 24, 23 janvier 2013). Dans la même interview, interrogé sur la création des Forces de défense nationale par l’armée syrienne, une formation paramilitaire de 50 000 femmes et hommes chargée de défendre leur quartier contre les incursions rebelles, Rami Abdel Rahmane tord le cou à un autre préjugé au grand dam de ceux qui taxent le gouvernement de Damas de « régime alaouite »”.
            Dans cette guerre organisée essentiellement depuis la Turquie, les chrétiens ont particulièrement souffert et, pour un nombre important d’entre eux, ont dû se résoudre à l’exil, au moins provisoirement. Tous sont des cibles potentielles d’enlèvement ou d’assassinat, de la part des jihadistes qui pillent tout ce qu’ils peuvent pour aller le vendre en Turquie : le blé (ce que Mgr Hindo dénonçait déjà, car la population se retrouve affamée) mais surtout la totalité de l’équipement industriel de la zone industrielle d’Alep, la plus importante de Syrie : tous les biens et machines ont été transportés et vendus en Turquie. Le Président de la chambre de commerce et d’industrie d’Alep, M. Farés Chehabi, s’en est plaint dans un courrier demandant au ministère syrien des Affaires étrangères de soulever, à l’ONU, la question du « pillage des usines d’Alep » et de dénoncer ce « cambriolage organisé », en ajoutant : “Celui qui défend le voleur (Erdogan) n’est autre que son partenaire !”. Résultat : le conseil de l’Union Européenne a décidé de geler les avoirs de ce Mr Chehabi. On sait désormais où sont les voleurs.
            Dans une vidéo datant de la mi-février, on voit un Arménien de Syrie, enlevé, expliquer qu’il s’est spontanément converti à l’Islam et qu’il est bien traité par ses ravisseurs. Un autre Arménien, Yohannes A. (son nom est occulté pour préserver la sécurité de sa famille), a été assassiné en haine de la foi ; il se trouvait dans un convoi se dirigeant vers Alep. Le minibus à bord duquel il se trouvait a été arrêté sur le parcours par un groupe de miliciens islamistes qui a demandé leur carte d’identité aux voyageurs. Ayant remarqué que le nom de Yohannes s’achevait en « ian », ils l’ont identifié comme arménien. Il l’ont donc arrêté et fouillé, et, découvrant qu’il portait une grande croix autour du cou, ils ont ouvert le feu sur la croix, déchiquetant la poitrine de l’homme.
            Les modalités mises en œuvre dans le cadre de ces barrages routiers disséminés sur les routes de Syrie sont communes aux différentes bandes. Les autobus sont arrêtés aux barrages et les voyageurs dérobés ou sélectionnés en vue d’enlèvements ciblés, comme cela a été le cas des deux prêtres Michel Kayyal (arménien catholique) et Maher Mahfouz (grec orthodoxe) enlevés le 9 février et se trouvant encore entre les mains de leurs ravisseurs.
            Un autre épisode signalé à Fides (20 février) concerne un groupe de chrétiens qui se rendait de Qamishli à Beyrouth afin de fuir la dramatique situation locale. Le bus sur lequel ils voyageaient a été frappé de plein fouet par une roquette qui a tué deux personnes : un homme dénommé Boutros et une femmes de 22 ans dénommée Naraya, qui aurait dû se marier prochainement. Les bandits ont tout volé. Le groupe a préféré revenir sur ses pas, à Qamishli, plutôt que d’affronter un voyage présentant un risque mortel.
            On comprend le geste de solidarité que le patriarche maronite S.B. Bechara Boutros Raï  a voulu donner en venant à Damas le 9 février dernier pour assister le lendemain à l’intronisation de Youhana Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient.
            L’ASL en est réduite à utiliser des enfants-soldats (2 vidéos). Son fer de lance, le front al-Nousra, s’est mis à tuer et à enlever des femmes, qui avaient été relativement épargnées jusqu’ici. Le 14 février dernier, 48 femmes musulmanes chiites ont été enlevées dans la province d’Idleb. Il semble qu’ils enlèvent même des femmes hors de la Syrie. En Tunisie, les parents affolée et en pleurs d’une jeune adolescente tunisienne ont lancé un appel de détresse, accusant le front al-Nosra de l’avoir enlevée et emmenée en Syrie. Dans une vidéo diffusée sur Facebook,  l’oncle de Rahmat indique qu’elle a disparu depuis le 17 février ; il accuse les djihadistes de lui avoir fait un lavage de cerveau et de l’avoir emmenée avec eux en Syrie, pour être à la disposition des miliciens, dans le cadre du « Jihad du plaisir ».
            Les gens fuient les zones frontalières contrôlées par les jihadistes – « libérées », pour reprendre le vocabulaire de la presse « aux ordres » –; un certain journal du 20 février, en p.3, montre la photo d’une boulangerie en expliquant qu’elle est une « cible potentielle » pour les avions de l’armée syrienne : dans le mensonge, on en arrive à écrire n’importe quoi. Voici une photo émanent d’une source alépine et qui reflète, elle, la réalité :

Un obus tiré par l’ASL sur l’hôpital d’Alep n’a pas explosé. Les soldats et les civils ne prennent plus les précautions qu’on prendrait ici en pareil cas – la Sœur est même en train d’appeler tranquillement un correspondant. Quand la mort peut frapper n’importe quand, on ne tient plus compte du danger.

            Le 14 février dernier, trois jeunes étudiantes chrétiennes ont été assassinées par un missile, comme s’en vantent les jihadistes sur le site Al-Manara – peu importe qu’ils les aient prises pour des Alaouites –; voici le bus transportant les étudiantes avant l’explosion La photo du minibus, avant l'explosion, diffusée sur ls site Al-Manara du Front al-Nosra puis la photo du minibus, diffusée sur le site Al-manara du front, durant l'explosion.
Cet acte, qui est caractéristique d’un crime contre l’humanité, implique la responsabilité de l’islamiste Mohamed Al-Khatib, Président du CNS, protégé de François – on les voit ensemble le 17 novembre dernier  (Reuters). Cependant, c’est de Nicolas que date l’implication de la France dans la guerre contre la Syrie. Les missiles, eux, sont fournis par les USA. Al-Khatib, qui n’est pas un idiot, a compris qu’il n’arriverait pas au pouvoir ; il a demandé des négociations au gouvernement syrien.
          En attendant, la guerre continue encore, et les mercenaires islamistes se déchaînent à détruire tous les témoignages du passé qu’ils peuvent atteindre : églises, mosquées anciennes (dont celle des Ommeyades à Alep, bombardée pour la deuxième fois il y a quelques jours), mausolées des chiites (voir ici, le 3 mars dernier), les musées, etc. Il est encore beaucoup trop tôt pour faire le bilan des deux ans de guerre imposés à la Syrie, guerre en laquelle l’éradication de la présence chrétienne était clairement un objectif des islamistes liés à l’Arabie Saoudite. “La comptabilité quotidienne des victimes des conflits modernes est aujourd’hui à la fois, un instrument de prise de conscience et de manipulation de l’opinion publique, écrit Sharmine Narwani dans The Guardian (article What the Syrian death tolls really tell us). […] Des chiffres hors contexte et sans fondement solide peuvent inciter ou aggraver un conflit, pouvant même entraîner un carnage encore plus terrible”.
            En tout cas, Alep, la première ville chrétienne de Syrie, a perdu plus de 65 % de ses fidèles. Homs, la troisième ville de Syrie, a vu toutes ses paroisses  du centre et des banlieues dévastées. Quant à Damas, toutes les paroisses de la couronne urbaine ont fermé leurs portes. Il faudra des années pour reconstruire dans les cœurs et rebâtir les infrastructures matérielles.
            Et les chrétiens, qui oeuvrent depuis deux ans à la réconciliation nationale (ils sont à l'origine du ministère dont c’est le titre), auront fort à faire.  


Pour plus d’informations sur la Syrie, voir ces sites fiables : ici, ici, ici, ici, ici et ici.

•• La traduction de l’Evangile selon Saint Luc restituée sur l’araméen est sous presse (éditions Cariscript). Précisions dans le prochain bulletin ou dans quelques jours sur le site d’EEChO.


•• PARUTIONS
 Jean-Marie Elie Setbon, De la kippa à la croix - Conversion d’un Juif au catholicisme, Salvator, 2013, 18,50 €.
       Non seulement Juif, mais rabbin, juif orthodoxe puis loubavitch ! Mais voilà que l’attirance du Christ en croix rencontré dans sa jeunesse en région parisienne se réveille avec la mort d’un Juif converti, celle de Jean-Marie Lustiger, cardinal-archevêque de Paris. Ce récit dévoile l’itinéraire d’un croyant travaillé pendant de longues années, à l’ombre de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, par une contradiction apparemment irréconciliable : être Juif et aimer le Christ ! Jean-Marc Setbon, un temps prénommé Elie, devient Jean-Marie Elie Setbon au prix de souffrances que seul un amour intense peut aider à surmonter. Cet amour a un nom, c’est Jésus, scandale pour les Juifs, folie pour les païens. Né en 1964 à Paris, il a été baptisé dans l’Église catholique le 14 septembre 2008. Il est veuf remarié et père de huit enfants. Théologien et exégète biblique, il donne des conférences, des retraites et des formations en s’efforçant de faire goûter les richesses de la Parole de Dieu dans sa source juive et dans sa source catholique.
 Nadia Picard, Et elle s’est emparée du Royaume, éditions de L’œuvre, fabrier 2013, 18 €. Une histoire vraie. « Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie » (Luc 21, 16-19). Française d’origine algérienne, Nadia est une musulmane qui ne se pose pas de questions sur son appartenance religieuse. Jusqu’au jour où, avant même de découvrir le Christ et de se convertir, elle décide d’agir en femme libre et indépendante. Or en islam, le changement de religion est un crime et, pour ses parents et ses proches, l’indépendance un scandale. Ils veulent absolument l’en empêcher. En vain. On la séquestre, on la soumet à la torture morale et à la sorcellerie, sa famille la plus proche essaie de l’empoisonner… Ce chemin de croix, elle le décrit avec une sobriété bouleversante. La force du témoignage de Nadia est à l’égal de l’amour qu’elle porte aux autres.
       Nadia Piccard vit dans le Midi. Et elle s’est emparée du Royaume est son premier ouvrage publié.  
 Bernadette Bourbon, Au-delà des mots… La vie du Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin – le « Sant de Toulouse », 168 p., Ed. du Pech, 21,50 € (APMA, 35 rue de la Concorde - 31000 Toulouse). De son vivant, le Père Marie-Antoine de Lavaur (1825 – 1907) a connu une popularité immense justifiée tant par sa piété, son dévouement et son amour des plus pauvres que par ses multiples charismes. Il a publié quelque 80 ouvrages parfois à très grand tirage. Confessant et prêchant et la nuit et le jour, il brûlait d’un amour contagieux jailli d’un coeur à coeur incessant avec Dieu.
 Moh-Christophe Bilek, Des musulmans qui deviennent chrétiens, éd. Mère Qabel, février 2013. L'auteur, né en 1950 en Algérie, est arrivé en France en 1961. Évangélisé par des protestants de Suisse via la radio, il a reçu le baptême catholique en 1970. Il se base sur une expérience spirituelle de plus de 40 ans pour nous livrer ses réflexions sur l’urgence de la conversion et l’enjeu vital de la filiation divine par le baptême. Paradoxalement, il constate que l’islam met en lumière la vérité chrétienne. Avec ses frères convertis il proclame avec confiance, « n’ayons pas peur, remercions le Seigneur qui nous ayant permis de goûter aux plats musulmans, nous amène à apprécier la Table du Christ ».

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