LA VICTOIRE DES FELLOUZE
Non au 19 mars du FLN, du PC et de la FNACA !
par Alain Sanders
SPÉCIAL « NON AU 19 MARS ! »
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la première fois en cinquante ans – triste première – les communes de
France sont officiellement « invités » à commémorer le 19 mars 1962.
À
savoir la victoire de l’ennemi fellouze ...Sous les applaudissements du
PC, de la FNACA et des gaullistes résiduels.
Dans
un communiqué signé par son président national, Thierry Rolando, le
Cercle algérianiste, qui « condamne sans réserve cette initiative qui
divise la communauté nationale, heurte les consciences et avive les
blessures de milliers de familles de victimes », demande aux maires de
faire « le choix de la concorde et de la réconciliation nationale en renonçant à s’associer à ces commémorations de la honte ».
Jusque-là,
seules les mairies socialistes, communistes, plus quelques mairies de
félons gaullistes, se vautraient dans la commémoration de cette sinistre
date. Aujourd’hui, c’est toutes les communes qui sont incitées à
participer à l’ignominie. Aussi rappelons encore – et nous ne cesserons
jamais de le faire – ce qu’on commémore en commémorant le 19 mars : de
mars à juillet 1962, 150 000 Français musulmans et leurs familles
massacrés, 10 000 Européens assassinés et, pour nombre d’entre, eux,
enlevés et disparus à jamais.¢
Dès
le 19 mars 1962, le FLN commença les tueries. Le 26 mars, à Alger, une
foule pacifique qui se portait au secours de Bab-el-Oued quadrillée et
matraquée par les forces régimistes, fut mitraillée : 80 morts, plus de
200 blessés.
E Rappelons
que Mitterrand – Mitterrand lui-même – déclarait le 24 septembre 1981
(et il ne varia jamais là-dessus) : « S’il s’agit de marquer le
recueillement national et d’honorer les victimes de la guerre
d’Algérie, je dis que cela ne peut être le 19 mars. »
Et
ce sont ceux qui, aujourd’hui, se réclament de son héritage qui fêtent
avec les fellouzes au pouvoir à Alger – mais eux, c’est normal – une
honte nationale. Aussi faut-il que, ce 19 mars 2013, tous les patriotes,
tous les Anciens Combattants, se mobilisent pour manifester leur rejet.
Il y aura bientôt des élections municipales : il faut faire savoir aux
maires indignes qu’on ne les ratera pas.
Comme chaque année, le 26 mars prochain, l’Association des Familles des Victimes du 26 Mars 1962
(portée exemplairement par Nicole Ferrandis) appelle à une cérémonie de
recueillement au Mémorial national du quai Branly à 14 h 30. Une
cérémonie qui associe la mémoire des disparus, des Harkis, des victimes
des massacres (et notamment à Oran sous les yeux d’une armée française
restée l’arme au pied).
Le même jour, à 18 h 30, une messe sera célébrée
en l’église Saint-Nicolas du Chardonnet où, depuis le 26 mars 1999, se
trouve une statue de Notre-Dame d’Afrique.
Ceux
qui fêtent le 19 mars 1962 sont les mêmes que ceux qui fêtaient Berlin,
Varsovie, Budapest, Prague, Saïgon, Phnom Penh comme « des victoires de
la paix et du socialisme ».
En
choisissant de commémorer le 19 mars 1962, ce gouvernement – un
gouvernement de porteurs de valises et de porte-coton du FLN – nie en
toute connaissance de cause (1) le droit à la mémoire des harkis
et des Pieds-Noirs.
Il choisit, comme le dénonce le Cercle algérianiste,
de leur infliger « une double peine puisque, désormais, l’injustice
mémorielle s’ajoute à l’injustice du déracinement et de l’exil ».
E C’est
une provocation insupportable. Il ne faut donc pas la supporter. Et y
apporter une réponse à la mesure des souffrances qu’elle provoque.
(1) À commencer par Hollande qui sait parfaitement à quoi s’en tenir : son père fut un militant Algérie française très engagé.
pour Présent
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