LE GENERAL DE GAULLE A REFUSE DE COMMUER LA PEINE PRONONCEE
Condamnation à mort de l'écrivain et journaliste Robert Brasillach
19 janvier 1945
Aujourd'hui s'est ouvert, devant la cour d'assises de la Seine,
le procès de l'écrivain, critique de cinéma et journaliste
d'extrême-droite Robert Brasillach.
Le président Vidal a prononcé le
verdict après seulement vingt minutes de délibérations : l'auteur est
condamné à mort, malgré la brillante plaidoirie de Me Jacques Isorni
(qui sera, dans quelques mois, l'avocat du maréchal Pétain).
il n'a
certes rien renié de ses actes de collaboration sous la forme de
centaines d'articles publiés dans Je suis partout et admis : "J'ai vécu en Allemagne, je l'ai aimée. J'ai souhaité la victoire de certains de ses principes".
Ces prochains jours, des artistes et intellectuels renommés vont signer une pétition réclamant à de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la grâce du condamné. On peut citer parmi eux Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Jean Anouilh, ou encore Jean-Louis Barrault.
Ces prochains jours, des artistes et intellectuels renommés vont signer une pétition réclamant à de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la grâce du condamné. On peut citer parmi eux Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Jean Anouilh, ou encore Jean-Louis Barrault.
Le général refusera de commuer la peine prononcée.
Le 6
février, Brasillach sera fusillé au fort de Montrouge.
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