mercredi 6 février 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

Ephéméride du 6 Février.

1778 : Traité d'alliance entre Louis XVI et les Insurgents américains.

          Benjamin Franklin lui-même, a fait le voyage exprès pour venir plaider leur cause à Versailles...
          Si l'opinion publique était très largement acquise aux Insurgents, dans le gouvernement, par contre, l'opposition était complète et radicale entre deux camps: les uns, autour de Vergennes, souhaitaient profiter d'une occasion unique pour rabaisser l'Angleterre; tandis que les autres, autour de Turgot (ci dessous), ne voulaient qu'une chose : éviter toute aventure, afin d'assainir les finances et faires les réformes indispensables.

turgot.JPG
          Jacques Bainville, comme d'habitude, éclaire cette période dans son Histoire de France (Chapitre XV, Louis XVI et la naissance de la Révolution):  
            "....En 1776, un événement considérable venait de se produire : les colonies anglaises de l'Amérique du Nord s'étaient insurgées. C'était pour la France l'occasion d'effacer les conséquences du traité de Paris, de s'affranchir et d'affranchir l'Europe des « tyrans de la mer ».
           Cette occasion pouvait-elle être perdue? À cet égard, les pensées qui divisaient le gouvernement français divisent encore les historiens selon le point de vue auquel ils se placent. L'historien des finances juge que cette guerre a été funeste, parce qu'elle a en effet coûté un milliard cinq cents millions ou deux milliards et, comme Turgot l'avait annoncé, précipité la banqueroute. L'historien politique estime que le résultat à atteindre valait plus que ce risque. Ce fut l'avis de Vergennes et c'est parce qu'il l'emporta que Turgot préféra se retirer...."

 VERGENNES.JPG
Charles Gravier, Comte de Vergennes

            "...L'engouement du public pour la cause de l'indépendance américaine aida Necker à placer ses emprunts et Vergennes à réaliser ses projets. L'Amérique, en se soulevant contre l'Angleterre, faisait écho à l'idée de liberté que le dix-huitième siècle avait répandue. Le « bonhomme Franklin », au fond un assez faux bonhomme, qui vint à Paris plaider pour son pays, sut flatter la sensibilité à la mode et fut reçu comme un personnage de Jean-Jacques Rousseau. Cet enthousiasme se traduisait par le départ, sur lequel le gouvernement ferma les yeux, de La Fayette et de ses volontaires. Un peu plus tard, la France envoya, en Amérique, avec de nombreux subsides, des troupes régulières sous Rochambeau. Il n'est pas douteux que, sans notre concours militaire et pécuniaire, les insurgés américains eussent été écrasés...."


1934 : Manifestation antiparlementaire.

          Elle se terminera par de violents incidents, sur la Place de la Concorde, entre les Ligues Patriotes, les Camelots du roi (ci dessous) et les anciens combattants, d'une part, les forces de l’ordre, d'autre part : bilan, 16 morts, 2.300 blessés.
          Voici trois documents :
          - le premier est totalement neutre;
          - une bande annonce nous prévient, pour le second, qu'il s'agit d'images fournies en 1944 - pour le dixième anniversaire - par les autorités nazies et vichystes;
         - le troisième est présenté par Alexandre Adler, partant de l'interrogation Le fascisme pouvait-il gagner ?....

camelotsduroi-6-2-34.jpg
6fev34.jpg
 
            Voici les deux Unes -évidemment contradictoires- de l'Action française et du Populaire, du lendemain, 7 février:
 
ACTION FRANCAISE 7 FEVRIER 34.jpg
ACTION FRANCAISE LE POPULAIRE IDEM.jpg
 
 
 
 
1981 : Mort de Marthe Robin.
 
           Elle est la fondatrice, avec l'abbé Finet, des Foyers de charité :
 
           http://www.foyer-de-charite.com/fr/marthe-robin.html            http://www.foyer-de-charite.com/index.php
6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934
Plus de 78 "Foyers de charité" dans le monde...

ùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùù

Aucun commentaire: