JOSE ANTONIO PRIMO DE RIVERA CREATEUR DE LA PHALANGE ESPAGNOLE
20 Novembre 1936 Exécution de José Antonio
Publié le 20/11/2012
par konigsberg
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"Nous voulons un Paradis difficile,
dressé, implacable.
Un Paradis où l'on ne se repose jamais
Un Paradis où l'on ne se repose jamais
et qui ait dans l'embrasure des portes
des anges avec des épées."
José Antonio, 19 mai 1935
José Antonio Primo de Rivera y Sáenz de Heredia
(Madrid, 24 avril 1903 - Alicante, 20 novembre 1936) est un homme
politique espagnol, créateur de la Phalange espagnole, un parti
national-syndicaliste.
Il est mort exécuté par la vermine républicaine le 20 novembre 1936 à Alicante.
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Cara Al Sol
Cara al Sol est un hymne de la phalange espagnole, hymne des nationalistes durant la guerre d'Espagne et un des symboles du franquisme.
Le
texte d’exaltation fut rédigé par José Antonio Primo de Rivera à partir
du 3 décembre 1935, suite à une réunion de ce dernier avec José María
Alfaro, Agustín de Foxá, Dionisio Ridruejo, Pedro Mourlane Michelarena,
Jacinto Miquelarena, Rafael Sánchez Mazas et le Marquis de Bolarque,
avec le maître Juan Tellería.
La musique
est de Juan Tellería, et il fut établi comme un des « hymnes
officiels » (rang inférieur à celui d'« hymne national », dévolu à la Marcha Real) sur décision du général Franco le 27 février 1937, trois mois après l'assassinat de son auteur.
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Face au soleil avec ma nouvelle chemise
que tu brodas de rouge hier,
Si la mort me cherche elle me trouvera
et je ne te reverrai plus jamais.
que tu brodas de rouge hier,
Si la mort me cherche elle me trouvera
et je ne te reverrai plus jamais.
Je serai aux côtés des camarades
qui montent la garde sur les étoiles,
l'attitude impassible
et qui sont, présents dans notre effort.
qui montent la garde sur les étoiles,
l'attitude impassible
et qui sont, présents dans notre effort.
Si on te dit que je suis tombé,
c'est que je m'en serai allé au poste qui m'attend dans l'au-delà.
c'est que je m'en serai allé au poste qui m'attend dans l'au-delà.
Ils reviendront victorieux, les drapeaux
au pas allègre de la paix,
et cinq roses seront attachées
Aux flèches de mon faisceau.
au pas allègre de la paix,
et cinq roses seront attachées
Aux flèches de mon faisceau.
Il rira de nouveau le printemps,
que les cieux, la terre, la mer espèrent.
que les cieux, la terre, la mer espèrent.
Debout, légions, courez à la victoire,
qu'une aube nouvelle (amanecer) se lève sur l'Espagne.
qu'une aube nouvelle (amanecer) se lève sur l'Espagne.
La fin du chant se terminait toujours avec le bras tendu
aux cris d'exaltation à l'Espagne nationaliste.
- ¡España! ¡Una!
Espagne ! Une !
- ¡España! ¡Grande!
Espagne ! Grande !
- ¡España! ¡Libre!
Espagne ! Libre !
- ¡Arriba España!
Debout l'Espagne !
José Antonio Primo de Rivera y Saénz de Heredia est né à Madrid le 24 avril 1903, mais ses racines familiales sont en Andalousie, plus précisément dans les terres de Jerez de la Frontera (Province de Cádiz). Il est l’aîné de cinq enfants qui, très tôt, perdront leur mère en 1908. Bien que sa famille soit de tradition militaire, il choisit la profession d’avocat après avoir étudié le droit à l’Université Centrale de Madrid, où il obtient sa licence en 1922.
Fils
du général Miguel Primo de Rivera, dictateur qui gouverne l’Espagne de
1923 à 1930, il demeure résolument à l’écart de toute activité politique
jusqu’au décès de son père. Celui-ci meurt en exil, à Paris, quelques
semaines après avoir renoncé à sa charge. José Antonio hérite de lui le
titre de marquis d’Estella. Dans le seul but de défendre la mémoire de
son père, durement attaquée par ses adversaires après sa mort, il adhère
à l’Union Monarchique Nationale, une organisation politique dont la vie
est éphémère. Le respect filial conduit José Antonio à présenter sa
candidature aux Cortés, à Madrid en 1931. Après avoir subi un échec, ses
interventions publiques, pour revendiquer l’action de son père, se
limitent à des plaidoiries dans une série de procès. En 1932, il est
soupçonné d’avoir collaboré au soulèvement du général Sanjurjo. Arrêté,
il est finalement relâché faute d’éléments à charge.
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Son
rejet des vieilles formules politiciennes l’amène à s’intéresser au
phénomène fasciste. Il participe, en 1933, au seul numéro du journal El
Fascio. Il y publie un article préconisant un nouveau modèle d’État
social. Peu de temps après, avec le prestigieux aviateur Julio Ruiz de
Alda, il fonde le Mouvement Espagnol Syndicaliste (MES). Son
organisation entre immédiatement en contact avec plusieurs membres du
Front Espagnol (FE), groupement qui a été créé par des disciples du
philosophe José Ortega y Gasset. Le projet politique de José Antonio
mûrit peu à peu au cours des mois suivants. Il est finalement présenté
au public à l’occasion d’un meeting au Théâtre de la Comédie, à Madrid,
le 29 octobre 1933.
Quelques
jours plus tard, le nouveau mouvement est enregistré sous le nom de
Phalange Espagnole (FE).C’est le début d’une activité politique intense
pendant laquelle José Antonio mène de front la consolidation du
mouvement et la charge de député. Candidat indépendant aux élections de
1933, il obtient en effet un siège dans la circonscription de Cadiz. En
février 1934, FE fusionne avec les Juntas de Ofensiva
Nacional-Sindicalista (JONS) et devient FE de las JONS. L’organisation
est alors dirigée par un Comité Directeur, qui prend la forme d’un
triumvirat constitué par José Antonio Primo de Rivera, Ramiro Ledesma et
Julio Ruiz de Alda ; ce dernier étant également le président. Mais la
renommée attachée au nom de Primo de Rivera, la qualité de député et la
personnalité hors du commun de José Antonio font immédiatement de lui le
principal représentant de FE de las JONS dont il devient chef national
en octobre 1934.
À
mesure que le mouvement se développe, les rangs de la Phalange se
libèrent de l’emprise des illustres personnalités monarchiques qui au
début altèrent le projet politique de José Antonio. Mais c’est la
défection de Ramiro Ledesma qui marque le point d’inflexion le plus
important dans l’évolution politique de la pensée josé-antonienne.
Celle-ci s’éloigne désormais tous les jours davantage du corporatisme
fasciste.
Depuis
son siège aux Cortés, José Antonio dénonce les véritables causes de la
Révolution d’Octobre 1934, analyse le problème du sentimentalisme
catalan, s’oppose à la contre-réforme agraire projetée par les
conservateurs et critique durement la corruption des politiciens
radicaux. Sa proposition de Front National, pour faire face au danger
marxiste qui se profile en Espagne, reste sans écho parmi les partis de
droite. Les candidats phalangistes sont alors conduits à se présenter
seuls aux élections de février 1936 et n’obtiennent aucun siège.
José
Antonio est arrêté, en même temps que la majeure partie du Comité
Politique de la FE de las JONS, le 14 mars 1936, pour constitution et
appartenance à « association illégale ». Cette accusation est finalement
écartée par les tribunaux, mais José Antonio n’en reste pas moins
incarcéré sur ordre des autorités gouvernementales du Front Populaire.
Il ne recouvrera plus jamais la liberté. Alors que ses camarades sont
poursuivis – emprisonnés ou assassinés -, il doit affronter plusieurs
procès judiciaires. Le 5 juin 1936, José Antonio est transféré à la
prison d’Alicante, lieu où il se trouve lors du soulèvement du 18
juillet. Désireux de mettre fin à la tragédie de la guerre civile, il
offre sa médiation dans l’espoir de constituer un gouvernement de
concentration nationale. Mais le Gouvernement républicain ne retient pas
sa proposition. Jugé pour rébellion, il est condamné à mort et fusillé
le matin du 20 novembre 1936. Quelques heures avant de mourir, il écrit
dans son testament : « Dieu veuille que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles ».
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Dès
la fin de la guerre, son corps est transféré au Monastère de
Saint-Laurent de l’Escurial. Il y restera jusqu’au 30 mars 1959, date à
laquelle il recevra une sépulture définitive devant l’autel majeur de la
basilique de la Sainte Croix de la Vallée des Morts au Combat, après
avoir été porté à dos d’hommes par des camarades qui souvent n’ont pas
eu l’opportunité de le connaître de son vivant. Sur la simple pierre
tombale de granit qui le recouvre figure le nom avec lequel il est entré
dans l’Histoire : José Antonio.
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