mardi 9 octobre 2012

LOUIS-SIDNEY : IL ME RAPPELLLE QUELQU'UN...

Un clip de rap de Jérémie Louis-Sidney refait surface

 Mis à jour

Dans cette vidéo datée de mai 2009, l'islamiste présumé abattu samedi à Strasbourg, entonne, sur un air de rap, «Le 11 septembre n'est que la face cachée de l'iceberg».

Il s'était essayé au rap et avait fait partie de plusieurs petits groupes. Dans une vidéo datée de mai 2009 et relayée lundi soir par plusieurs chaînes de télévision, on voit Jérémie Louis-Sidney, le leader présumé de la cellule islamiste, abattu samedi, chanter. «Le 11 septembre n'est que la face cachée de l'iceberg (…) Sachez que vous êtes manipulé si tu comprends pas, informe-toi, prépare-toi, arme-toi de savoir», entonne cet individu pendant une quarantaine de secondes avant de conclure sur «Allah Akbar» («Dieu est le plus grand»).

 La vidéo originale, précise le site internet de France Télévisions, durerait plus de 3 minutes. 
 
Vêtu tantôt d'un survêtement de sport ou d'un blouson à capuche et d'un keffieh, le chanteur parle auparavant du chiffre de la bête, «6-6-6», sur les codes-barres, sur les tubes cathodiques. Ses paroles mentionnent également des «trafics de gosses» et les «trafics d'organes».

Sa famille veut porter plainte

Selon la police, Jérémie Louis-Sidney, un homme de 33 ans, converti à l'islam, a été tué l'arme à la main, samedi, alors qu'il avait entrepris de tirer au revolver Magnum 357 de calibre 9 mm sur les forces de l'ordre venues l'arrêter dans son appartement à Strasbourg. 

Son empreinte ADN avait été retrouvée sur la cuillère d'une grenade lancée le 19 septembre dans une épicerie casher de Sarcelles. La mère et la sœur de Jérémie Louis-Sidney vont porter plainte pour «homicide volontaire», selon France Info. Elles doutent du récit officiel des circonstances de son décès. Le portrait, dressé par la justice, d'un jeune homme prêt à mourir en martyr n'est «pas du tout le profil de l'homme et du fils qu'elles connaissaient», a déclaré leur avocat.

Onze autres personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors de l'opération au cours de laquelle il a été tué. 

Le journal Nice-Matin a retrouvé la trace de la vidéo de l'un d'eux, déposée il y a 9 mois sur Internet. 

Yann Nsaku, l'un des cinq suspects cannois, ancien espoir du football, raconte pendant 14 minutes sa conversion. Suite à une blessure, qui a compromis sa carrière sportive, Yann Nsaku explique être revenu en France plus tôt que prévu et y avoir découvert l'islam, qui «a su répondre à toutes ces questions qu'il se posait». 

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