dimanche 25 juillet 2010

DES PRINCES

Quand le prince n'est pas celui qu'on croit...

Prince Jean par ci Prince Jean par là... Souvenez-vous... le quotidien « Libération » n'était pas en reste! Presque en faisait-il sa figure de proue! Il s'agissait alors d'un hypothétique « saigneur » de l' « EPAD », comme bien des « saigneurs » à la bannière au service d'une France étrangère au Bien commun de la France... Un « Jean de Neuilly » porté par une caricature que les médias nommaient alors le « roi » Sarko. Curieusement, peut-être inconsciemment, la France est-elle en nos temps difficiles d'un Prince Jean. Et Christian Forcari, emblématique journaliste de « Libération » se risque a dresser un portrait du seul Prince Jean qui mérite toute notre attention! Jean de France, duc de Vendôme... dans les pas de son ancêtre Henri IV ?

Acceptons la gageure à laquelle s'est attachée Christophe Forcari qui entendait facétieusement nous offrir son « papier » – provocation oblige – un 14 juillet? Ah! Ce 14 juillet... Fête de la prise de la Bastille? Premier fait d'armes de la Révolution avec la prise de la Bastille? Ou bien le 14 juillet 1790, fête de la Fédération? Mettons un zéro pointé...

Monsieur Forcari semble choisir son camp, celui du sang versé « inutile »...

http://www.14juillet.senat.fr/toutsavoir/

Mais passons... Nous sommes d'un tout autre camp! Sans angélisme... Et nous ne relèverons pas les faiblesses, conséquences d'une rédaction hâtive: Madame, duchesse de Vendôme, Philomena de Tornos y Steinhart n'est pas fille d'un Grand d'Espagne. Nous n'en avons cure! Et selon l'antique usage porteur de sens, Madame, est pour nous la princesse Philomène! Dit-on Maria Antonia
pour Marie-Antoinette? Ou Maria pour Marie de Médicis?

Notre histoire est un temps long...
Après des hebdomadaires comme « Le Point », « Marianne », et d'autres, un quotidien s'interroge: signe d'un profond malaise de la société française...

Portemont, le 25 juillet 2010

Ce portrait démarre sur une gageure et pose d’emblée un problème. La gageure, c’est pour l’auteur de ces lignes, volontiers adepte de la traditionnelle et très républicaine tête de veau le 21 janvier pour célébrer l’anniversaire de la mort de Louis XVI, de s’intéresser à l’héritier du trône de France.

Par goût d’une rencontre anachronique ? Peut-être un peu. Ou simplement pour voir à quoi ressemble et rêve un roi de France. Et puis, avouons-le, difficile de résister au côté un peu farce de publier le portrait du possible roi de France, le jour où la République célèbre, même sans garden-party élyséenne, sa fête nationale et le premier fait d’armes de la Révolution avec la prise de la Bastille.

Le problème tient, lui, à l’étiquette. En ces temps démocratiques où les usages d’Ancien Régime se sont quelque peu perdus, comment s’adresser au prince héritier de la maison de France, faute d’avoir eu le temps de relire le manuel des bonnes manières de la baronne Nadine de Rothschild ? «L’usage voudrait que l’on me dise monseigneur… Mais nous sommes en République. De la part de monsieur Tout-le-monde, que l’on ne me donne pas mon titre, cela ne me dérange pas. Mais de la part de ceux qui en revendiquent un comme celui de Président ou de ministre, alors je m’y montre beaucoup plus attaché. La famille de France est liée à l’histoire de ce pays. Il y a donc certaines exigences qui y sont attachées», comme celle de tenir son rang, explique presque timidement le petit-fils du comte de Paris. Au cours de cet entretien fixé au «Bourbon», un café fréquenté par les députés et situé juste derrière l’Assemblée nationale, le «monsieur» restera de rigueur pour un entretien policé.

Ton posé, maintien irréprochable, Jean d’Orléans porte une quarantaine lisse et une ressemblance sans appel avec son père et son grand-père. Au moment de quitter l’établissement, un des clients se lèvera et le saluera très cérémonieusement d’un «monseigneur» bien audible dans cette quasi annexe du Parlement. Le lieu de rendez-vous ne manque pas de sel quand on sait qu’un des ancêtres du prince, Philippe d’Orléans, surnommé Philippe Egalité lors de la Révolution française, avait voté la mort de Louis XVI, le dernier des Bourbons.

Philippe « Egalité »...

Ce petit rappel historique le fait sourire. «Que voulez-vous, la famille n’a pas toujours brillé par l’application des principes qu’elle était censée défendre», s’amuse Jean d’Orléans, faisant autant référence au passé qu’aux frasques plus récentes qui l’ont secouée. Tel le divorce de son père et son remariage, qu’il a boycotté. Lui a épousé le 2 mai 2009 Philomena de Tornos y Steinhart, fille d’un grand d’Espagne.

Père depuis peu d’un petit Gaston d’Orléans, le prince n’hésite pas à poser avec ce petit prince, pour un portrait presque dynastique. Jean d’Orléans affiche une ambition, réintroduire la famille de France dans le débat public et faire en sorte que les Français «nous connaissent un peu mieux». Ce n’est pas gagné. A une jeune cliente à qui l’on fait remarquer la présence du prince Jean dans la salle, elle se retourne espérant voir… Jean Sarkozy.

Jean d’Orléans voudrait bien être plus qu’un symbole, le porteur de «valeurs que certains peuvent effectivement juger anachroniques, au-delà des clivages politiques». Il s’agirait d’incarner «une France rassemblée» et «des repères dans une société qui n’en a plus». Des principes qui font du souverain le garant de l’unité nationale, le visage de tous les Français et la conscience morale contre certaines dérives de la société… Vaste et vague programme. Toujours est-il que le prince se dit prêt à mettre les mains dans le cambouis de la vie de la cité. Pour aller vers une restauration de la royauté, si affinités avec les Français ? «La royauté oui, mais pas la monarchie» précise-t-il, se défendant de mener le combat d’un Charles Maurras. Pour soutenir son action publique encore à venir, il a créé une association, Gens de France.

«Il a de vraies convictions qui sont à la fois le produit de son éducation et des nombreuses discussions qu’il a eues avec son grand-père», affirme le journaliste Fabrice Madouas, auteur d’un livre d’entretiens.

Le prince confirme : «Sur les questions sociales, je suis très proche de mon grand-père que l’on surnommait le "prince rouge". Les princes de la maison de France doivent être les porte-parole de l’intérêt général. Aujourd’hui, on ne fait une carrière politique que pour des raisons de pouvoir personnel. Nous le voyons bien aujourd’hui, deux cents ans après la Révolution française, tous les privilèges n’ont pas été abolis.» Sa maxime: «Avec ceux qui veulent, aider ceux qui font pour le compte de ceux qui ne peuvent pas.» Problème : comment se lancer dans la vie publique sans fonder un parti politique ou se raccrocher à une des formations existantes sur la scène publique républicaine? Pas question pour Jean d’Orléans de fonder un parti comme n’importe qui, ni d’en rallier un. D’ailleurs, aucun ne l’a sollicité, malgré la tête d’affiche qu’il représente. Il aurait de toute façon refusé. De même qu’il s’abstient de dire pour qui il a voté à la dernière élection présidentielle et qu’il refuse de se situer en regard du clivage droite-gauche. Mais les valeurs qu’il défend, celles de la famille traditionnelle, de la foi, de l’attachement à la France, le classeraient plutôt à droite.

Jean d’Orléans se revendique comme un homme de son époque, avec sa page dédiée sur Facebook, «un prince ni rentier ni oisif. Le métier de prince, ça eut payé». Il n’habite ni palais, ni hôtel particulier mais un appartement dans le (très cossu) VIIe arrondissement de Paris, à deux pas du «Bourbon». Et donc, il travaille. Après un MBA en administration des affaires aux Etats-Unis, un pays qu’il aime «parce que rien n’y est prédéterminé». Parole d’un homme dont le chemin a été, à l’inverse, tracé depuis la naissance. Il a monté en 2007 une société de conseil spécialisée dans le développement du patrimoine. Comme tous les sujets de la République, le prince Jean est assujetti à l’impôt. Il remplit sa déclaration sur la fortune mais ne l’acquitte pas puisque la plus grande partie de sa richesse est constituée de forêts.
«Il ne correspond pas à l’image un peu compassée d’un héritier du trône de France», assure Fabrice Madouas. Mais cette éducation ne vous porte pas forcément vers la confidence. La retenue se fissure un peu lorsqu’il parle de son frère et de sa sœur handicapés mentaux - la fratrie s’élève à cinq, au total. «A cause de cela, la mise à l’écart de celui qui est différent m’a toujours parue insupportable. Je suis choqué quand on profite de sa puissance pour attaquer le plus faible, le mettre sous le boisseau. Je ne supporte pas les gros bras et les grandes gueules.» Mais un prince ne hausse pas le ton.

Christophe Forcari

Libération et le prince Jean de pacotille...
« Notre monarchie était élective. Deviendrait-elle héréditaire ? On connaissait «Papamadit», voici «Papamafait» »

http://www.liberation.fr/politiques/0101596736-prince-jean

«Sauvons les riches» rend hommage à Jean Sarkozy

http://www.liberation.fr/politiques/06011378-sauvons-les-riches-rend-hommage-a-jean-sarkozy

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