DES PRINCES
Quand le prince n'est pas celui qu'on croit...
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Acceptons la gageure à laquelle s'est attachée Christophe Forcari qui entendait facétieusement nous offrir son « papier » – provocation oblige – un 14 juillet? Ah! Ce 14 juillet... Fête de la prise de la Bastille? Premier fait d'armes de la Révolution avec la prise de la Bastille? Ou bien le 14 juillet 1790, fête de la Fédération? Mettons un zéro pointé...
Monsieur Forcari semble choisir son camp, celui du sang versé « inutile »...
http://www.14juillet.senat.fr/toutsavoir/
Mais passons... Nous sommes d'un tout autre camp! Sans angélisme... Et nous ne relèverons pas les faiblesses, conséquences d'une rédaction hâtive: Madame, duchesse de Vendôme, Philomena de Tornos y Steinhart n'est pas fille d'un Grand d'Espagne. Nous n'en avons cure! Et selon l'antique usage porteur de sens, Madame, est pour nous la princesse Philomène! Dit-on Maria Antonia
pour Marie-Antoinette? Ou Maria pour Marie de Médicis?
Notre histoire est un temps long...
Après des hebdomadaires comme « Le Point », « Marianne », et d'autres, un quotidien s'interroge: signe d'un profond malaise de la société française...
Portemont, le 25 juillet 2010
Ce portrait démarre sur une gageure et pose d’emblée un problème. La gageure, c’est pour l’auteur de ces lignes, volontiers adepte de la traditionnelle et très républicaine tête de veau le 21 janvier pour célébrer l’anniversaire de la mort de Louis XVI, de s’intéresser à l’héritier du trône de France. Par goût d’une rencontre anachronique ? Peut-être un peu. Ou simplement pour voir à quoi ressemble et rêve un roi de France. Et puis, avouons-le, difficile de résister au côté un peu farce de publier le portrait du possible roi de France, le jour où la République célèbre, même sans garden-party élyséenne, sa fête nationale et le premier fait d’armes de la Révolution avec la prise de la Bastille. Ton posé, maintien irréprochable, Jean d’Orléans porte une quarantaine lisse et une ressemblance sans appel avec son père et son grand-père. Au moment de quitter l’établissement, un des clients se lèvera et le saluera très cérémonieusement d’un «monseigneur» bien audible dans cette quasi annexe du Parlement. Le lieu de rendez-vous ne manque pas de sel quand on sait qu’un des ancêtres du prince, Philippe d’Orléans, surnommé Philippe Egalité lors de la Révolution française, avait voté la mort de Louis XVI, le dernier des Bourbons.
Ce petit rappel historique le fait sourire. «Que voulez-vous, la famille n’a pas toujours brillé par l’application des principes qu’elle était censée défendre», s’amuse Jean d’Orléans, faisant autant référence au passé qu’aux frasques plus récentes qui l’ont secouée. Tel le divorce de son père et son remariage, qu’il a boycotté. Lui a épousé le 2 mai 2009 Philomena de Tornos y Steinhart, fille d’un grand d’Espagne. Père depuis peu d’un petit Gaston d’Orléans, le prince n’hésite pas à poser avec ce petit prince, pour un portrait presque dynastique. Jean d’Orléans affiche une ambition, réintroduire la famille de France dans le débat public et faire en sorte que les Français «nous connaissent un peu mieux». Ce n’est pas gagné. A une jeune cliente à qui l’on fait remarquer la présence du prince Jean dans la salle, elle se retourne espérant voir… Jean Sarkozy. Jean d’Orléans voudrait bien être plus qu’un symbole, le porteur de «valeurs que certains peuvent effectivement juger anachroniques, au-delà des clivages politiques». Il s’agirait d’incarner «une France rassemblée» et «des repères dans une société qui n’en a plus». Des principes qui font du souverain le garant de l’unité nationale, le visage de tous les Français et la conscience morale contre certaines dérives de la société… Vaste et vague programme. Toujours est-il que le prince se dit prêt à mettre les mains dans le cambouis de la vie de la cité. Pour aller vers une restauration de la royauté, si affinités avec les Français ? «La royauté oui, mais pas la monarchie» précise-t-il, se défendant de mener le combat d’un Charles Maurras. Pour soutenir son action publique encore à venir, il a créé une association, Gens de France. Le prince confirme : «Sur les questions sociales, je suis très proche de mon grand-père que l’on surnommait le "prince rouge". Les princes de la maison de France doivent être les porte-parole de l’intérêt général. Aujourd’hui, on ne fait une carrière politique que pour des raisons de pouvoir personnel. Nous le voyons bien aujourd’hui, deux cents ans après la Révolution française, tous les privilèges n’ont pas été abolis.» Sa maxime: «Avec ceux qui veulent, aider ceux qui font pour le compte de ceux qui ne peuvent pas.» Problème : comment se lancer dans la vie publique sans fonder un parti politique ou se raccrocher à une des formations existantes sur la scène publique républicaine? Pas question pour Jean d’Orléans de fonder un parti comme n’importe qui, ni d’en rallier un. D’ailleurs, aucun ne l’a sollicité, malgré la tête d’affiche qu’il représente. Il aurait de toute façon refusé. De même qu’il s’abstient de dire pour qui il a voté à la dernière élection présidentielle et qu’il refuse de se situer en regard du clivage droite-gauche. Mais les valeurs qu’il défend, celles de la famille traditionnelle, de la foi, de l’attachement à la France, le classeraient plutôt à droite. Christophe Forcari |
Libération et le prince Jean de pacotille...
« Notre monarchie était élective. Deviendrait-elle héréditaire ? On connaissait «Papamadit», voici «Papamafait» »
http://www.liberation.fr/politiques/0101596736-prince-jean
«Sauvons les riches» rend hommage à Jean Sarkozy
http://www.liberation.fr/politiques/06011378-sauvons-les-riches-rend-hommage-a-jean-sarkozy
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