jeudi 17 juin 2010

CHEZ LES MUSULMANS, ON BRULE LES HOMOSEXUELS !




DISNEY VILLAGE

Prison ferme pour les bourreaux homophobes

Ils avaient enlevé, frappé, torturé et abandonné en plein champ un jeune homosexuel. Les trois bourreaux de Sébastien ont été condamnés.

17.06.2010

« Une équipée sauvage » : ce sont les termes de la présidente Catherine Feyler-Sapene pour qualifier l’agression jugée hier par le tribunal correctionnel de Meaux. Trois prévenus — dont un détenu — comparaissaient pour avoir martyrisé un jeune homme, le 8 décembre 2007, rencontré dans une boîte de nuit à Disney Village.

Sébastien était monté dans leur voiture, après avoir flirté avec l’un d’eux. Mais le voyage avait dégénéré. Au lieu de se diriger vers un , ils avaient filé en direction de l’Oise. Ils s’étaient arrêtés dans un champ, où Sébastien — un styliste originaire de Seine-et-Marne et installé, à l’époque, en Angleterre — avait été dépouillé de ses cartes bancaires et avait subi violences et humiliations à caractère homophobe.

Le parquet, se demandant « ce que vaut une vie brisée », a requis jusqu’à cinq ans de prison.

« J’ai fait ça parce que je n’étais pas bien. Je venais de perdre ma mère », a expliqué Khaled Izdaghne. Un peu court pour expliquer comment la victime s’est retrouvée dans le coffre de la voiture, en slip, aspergée d’huile et obligée de se traîner dans la boue, une écharpe accrochée au cou comme une laisse.
« Je l’ai insulté (chez nous on brûle les pédés), je l’ai tapé, mais c’est Hichem qui lui a arraché son jean. »

La présidente cherche à comprendre son rôle : « Est-ce que vous n’avez pas utilisé votre copain, qui a des allures efféminées, comme appât ? »

Dans le box, Hichem Hassaine estimait « ne pas avoir été manipulé ».

Peinant à expliquer ses motivations, il assurait avoir dormi dans la voiture. Pourtant, il est bel et bien désigné comme le plus violent : il a fait croire à la victime qu’il versait de l’essence sur son corps et l’a brûlée avec une cigarette.

La question d’une éventuelle homosexualité refoulée, ayant déchaîné ce jeune homme originaire d’une cité de Seine-Saint-Denis, où « ce n’est pas tendance », se pose.
Le troisième prévenu, Tijani El Khazraji, qui conduisait la voiture et a ri de la scène, assure avoir de l’empathie pour la victime : « J’aurais dû prévenir la police. »

Le tribunal l’a condamné à deux ans de prison, dont dix-huit mois ferme.

Le prévenu libre a écopé de quatre ans, dont un avec sursis.

Quant au détenu, condamné à la même peine assortie d’un mandat de dépôt, il repart en prison.
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