13 MAI : LEGISLATIVES BRITANNIQUES
Grande-Bretagne :
élections législatives le 6 mai

Entouré par son gouvernement, Gordon Brown annonce, devant le 10 Downing Street , la tenue des législatives en mai. La campagne est officiellement lancée.
Après sa rencontre avec la Reine Elisabeth II, le premier ministre britannique a confirmé la tenue d'élections législatives le 6 mai. Une échéance électorale qui s'annonce délicate pour le camp travailliste.

«C'est probablement le secret le moins bien gardé de ces dernières années.» Le premier ministre travailliste Gordon Brown n'a pas encore perdu son sens de l'humour. C'est en effet par ces mots qu'il a annoncé de manière officielle la tenue d'élections législatives le 6 mai prochain après un rapide passage par le palace de Buckingham. L'annonce n'aura surpris personne. Seul le protocole britannique empêchait l'homme de dévoiler ce qu'il convient bien d'appeler un secret de polichinelle. La tradition veut en effet que ce soit le monarque qui dissolve le Parlement sur demande du premier ministre, avant la tenue des élections générales conduisant au renouvellement de la Chambre des communes. La date non plus ne faisait pas mystère : connue de tous, elle avait été éventée par plusieurs responsables gouvernementaux.
Le Parlement sera dissous le 12 avril et les Britanniques se rendront aux urnes le 6 mai. Le leader du parti travailliste au pouvoir depuis la victoire de Tony Blair en 1997 est en mauvaise posture pour cette élection.
A en croire les derniers sondages parus mardi dans The Sun et le quotidien Daily Express les conservateurs, emmenés par David Cameron, auraient pris une avance de 10 points (41-31 ou 39-29 suivant les sondages).
Seul le journal The Guardian, de gauche, vient apporter un maigre réconfort au premier ministre britannique : d'après leurs propres chiffres, l'écart ne serait que de 4 points : 37 contre 33.
Gordon Brown mise sur l'économie
La campagne est donc officiellement lancée. Gordon Brown a d'ailleurs fait suivre son annonce par un premier discours centré sur l'économie. «La Grande-Bretagne est sur le chemin de la relance et rien de ce que nous faisons ne devrait la menacer», a-t-il déclaré, prenant un soin particulier à souligner son dynamisme pendant la crise, d'ailleurs salué par les dirigeants étrangers. «Prenez les bonnes décisions, comme nous l'avons fait ces 18 derniers mois depuis le début de la récession mondiale, et les emplois, la prospérité et un meilleur niveau de vie en découleront», a-t-il déclaré. «Prenez les mauvaises décisions et les vies de centaines de milliers de personnes en seront affectées.»
Au même moment, le chef de file des conservateurs prononçait un discours devant le Parlement de Westminster. Prenant soin de se démarquer de son adversaire, il a quant à lui appelé à un nouveau départ avant de promettre de se battre «pour ceux qu'on ignore: jeunes, vieux, riches, pauvres, noirs, blancs, homosexuels, hétérosexuels».
L'occasion de montrer une nouvelle fois que les Tories ont su se moderniser. La lutte entre les deux hommes ne fait que commencer.
ndlr: Personne ne dit rien du rôle que pourrait jouer le BRITISH NATIONAL PARTY, dans ces élections... On ne dit pas non plus si le nombre d'élus musulmans, sera significatif JPPS.
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BNP could secure 12% vote share!
April 6, 2010- By Martin Wingfield
An all-party watchdog, set up to monitor the progress of the British National Party, has acknowledged that the BNP has “struck a nerve” among people with “no hope” and could become a permanent force in British politics, with a potential 12 per cent share of the vote.
In an interview with The Independent newspaper, the watchdog’s director Tory grandee James Bethell (left) warned that Labour, the Tories and Lib-Dems were hopelessly out-of-touch and failing to address the legitimate grievances of alienated white working-class voters.
He said that the three main parties should be more open about their policies on immigration to address the public’s growing concern, and criticised Brown, Cameron and Clegg for not having the guts to confront other difficult issues such as national identity, the growth of Islam and the divided nature of our society.”
He argued that traditional attacks on the BNP would not work because they did not accord with people’s experience of the party.
“Its members now wear suits and fluorescent jackets and take part in social action projects such as building a scout hut, clearing snow and even removing racist graffiti, ” he said.
Mainstream parties have often sought to deny the BNP the “oxygen of publicity” – refusing to share a platform with it or addressing its policies directly.
“In the old world of a handful of newspapers and the BBC, it was possible to keep the BNP out of the headlines. Those days are over. It doesn’t need the national media. It operates below the radar using ‘guerrilla marketing’, and has a strong online presence. People turning to its politics have bona fide grievances, Bethell admitted, adding:
“The people thinking of voting BNP will have been those hardest hit by globalisation, which has been good for the better off but an unmitigated disaster for those whose jobs have been exported overseas.”
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