mercredi 28 octobre 2009

LES GAYS MAROCAINS IMITTENT LE PROPHETE !

Un portrait iranien du jeune prophète Mohammed

C'est bien connu, la religion musulmane est fondamentalement iconoclaste. En conséquence, il est interdit de représenter par des images Dieu ou ses prophètes. Toute tentative de transgresser cet interdit entraîne de violentes indignations dans l'ensemble du monde musulman. L'affaire des caricatures danoises du prophète est encore fraîche dans toutes les mémoires.
A ce propos, je me rappelle avoir suivi, sur la chaîne franco-allemande Arte, une enquête menée par un journaliste qui cherchait à comprendre les soubassements de cette levée de boucliers généralisée. Ses investigations l'ont emmené en Iran. Arrivé dans la capitale, il s'est trouvé dans une grande surface commerciale entièrement dédiée à la vente de tout ce qui touche de loin ou de près à l'islam. Le responsable du rayon "images pieuses" finit par dérouler devant le journaliste un grand poster qui représente sur un mode hyperréaliste le prophète Mohammed en adulte rayonnant et arborant une magnifique barbe! Cette représentation comme toutes celles que l'on peut proposer de l'image du prophète comportent une grande part d'imagination! En effet, à ma connaissance, il n'existe dans les archives et les bibliothèques du monde musulman aucune image peinte ou dessinée du visage du prophète qui ait été réalisée de son vivant !
Par le plus grands des hasards de la navigation, j'ai déniché un article publié en 2005 dans le numéro 17 de la revue "Etudes photographique", signé par
Pierre Centlivres et Micheline Centlivres-Demont et qui est intitulé :

"La photographie orientaliste de Lehnert et Landrock et l'image iranienne du prophète Mahomet"

Je vous donne en lecture des extraits de cette étude :

" Depuis la fin des années 1990, des spécialistes de l'iconographie musulmane découvrent avec stupéfaction des images sur papier, imprimées en Iran, montrant le portrait du prophète Mahomet jeune en éphèbe coiffé d'un turban.(...)

Malgré l'interdiction – relative – de la représentation de la figure humaine en islam, et plus spécialement de la famille du Prophète, des images en couleurs d'Ali, le gendre de Mahomet, et de ses fils Hassan et Hussein, représentés dans un registre populaire, ne sont pas rares en Iran. Le chiisme iranien semble plus tolérant sur ce point que l'orthodoxie sunnite.

Ces personnages vénérés sont figurés avec des traits stéréotypés et des attributs facilitant leur identification. On en ignore les prototypes. En Perse, la peinture des miniatures atteint sa maturité aux xive et xve siècles. L'emprunt à l'art européen est sensible dès le siècle suivant avec la mode des portraits, à la suite de l'empire ottoman. Le Prophète lui-même est parfois représenté, et cela dès le xiiie siècle, le plus souvent le visage voilé.(...)

Les "posters" religieux iraniens contemporains sont des images élaborées à l'aide de procédés modernes permettant un jeu infini de variantes à partir d'un modèle : peinture, dessin, photographie ou mélange d'images diverses. Mais si la technique est moderne, le type de la représentation est traditionnel : fond coloré uni, couleurs juxtaposées par à-plat. Les traits, postures et attributs – l'épée bifide d'Ali par exemple – sont conventionnels.(...)"

Cette étude est illustrée par un portrait du prophète auréolé de lumière :

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La légende accompagnant cette image est la suivante : "Portrait de Mohomet jeune, affiche imprimée à Téhéran, 30,5 x 20,5 cm, acquise à Téhéran à l’été 2004, coll. Sabrina Mervin.

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touareg0-1-.jpg Au septième jour du nouveau-né, la sage-femme mettait du khôl au bébé, afin de protéger ses yeux fragiles des piqûres d'insectes et les conjonctivites.

Un regard profond, noir et mystérieux, tel est le résultat obtenu grâce au khôl.

Le khôl est une poudre fine obtenue à partir de minéral extrait de roches montagneuses et mélangée à de la poudre de noyaux de dattes ou d’olives et du clou de girofle. Indispensable pour souligner gracieusement les yeux et leur donner plus de profondeur, il est l’atout beauté des maghrébines .......

Déjà dans l’Égypte pharaonienne, le khôl était utilisé par les femmes mais aussi les hommes, pour dessiner souligner le regard et dessiner de jolis yeux en amande.

On le retrouve aujourd’hui sous forme de crayon dans tous les rayons cosmétiques. Le khôl, le vrai, est vendu dans de petites boîtes et s’applique à l’aide d’un petit bâtonnet appelé « merwed ».


Pour un regard de braise...

Il suffit de le tremper le bâtonnet dans la poudre de khôl, le placer dans le coin interne de l’œil sur le bord de la paupière inférieur et l’œil fermé, de surligner en faisant glisser le bâtonnet en étirant bien le trait jusqu’au coin externe de l’œil.

Si vous n’y arrivez pas du premier coup, c’est normal… son application peut nécessiter un peu d’entraînement. Si vous avez dérapé rectifiez le tir à l’aide d’un coton tige imbibé d’eau savonnée ou de démaquillant.

(www.gay-maroc-musul.over-blog.com
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