jeudi 6 août 2009

UN EXCELLENT ARTICLE DE GUILLAUME DE THIEULLOY -DANS "LES 4 VERITES"













LA DISCRIMINATION, MAIS C'EST LA VIE !


Nous avons souvent, dans ces colonnes, critiqué la trop fameuse Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations). Ce nouveau « machin » administratif a en effet été conçu pour brider la liberté d’expression et remplacer le droit par l’arbitraire.
Brider la liberté d’expression, car la Halde a pour mission d’empêcher toute critique de n’importe quelle « minorité » – ce qui fait un mandat plutôt large !

Et remplacer le droit par l’arbitraire, car la Halde a reçu un pouvoir de sanctionner qui, en principe, devrait être réservé à la justice. Avant la création de la Halde, le droit (notamment pénal) limitait la liberté d’expression. Ce n’est évidemment pas avec la Halde que l’on a découvert la dignité de la personne humaine! Mais, aujourd’hui, une simple « autorité administrative » a le pouvoir exorbitant de dire le droit.
Cela suffirait largement à disqualifier cette funeste Halde et à réclamer sans trêve sa disparition rapide.

Mais il y a un autre élément, dont nous parlons trop peu. C’est que la lutte contre les discriminations n’est pas seulement viciée par le « politiquement correct » ; elle est, par elle-même, problématique. Car une discrimination n’est pas mauvaise par le simple fait qu’elle est une discrimination. Bien au contraire, l’immense majorité des discriminations sont bonnes, naturelles, et utiles à la vie en société.

Un seul exemple montrera à l’évidence que lutter contre les discriminations comme telles est absurde. La cellule de base de la société, chacun le sait (ou devrait le savoir, puisque les gouvernements qui se succèdent depuis trois ou quatre décennies montrent que la haine de la famille est, au contraire, la base de leur « politique familiale »), est la famille. À la base de la famille, il y a un choix originel, une discrimination : le mari et la femme se sont choisis. Va-t-on désormais pourchasser un homme devant les tribunaux parce qu’il a préféré épouser une femme plutôt qu’un homme, une blanche plutôt qu’une noire, une brune plutôt qu’une blonde…

Bien sûr, cela semble caricatural. Mais, prenons-y garde ! La pression anti-discriminatoire, sans cesse grandissante dans les médias, pourrait fort bien nous conduire à de telles absurdités.

Au demeurant, nous y sommes déjà. Il est d’ores et déjà interdit à un propriétaire de choisir son locataire. Du moins, certains critères lui sont-ils interdits. Si vous déclarez préférer un Français qu’un immigré, vous relevez des tribunaux. Ce qui montre, au passage, l’une des caractéristiques les plus profondes du « politiquement correct » : son hypocrisie. Dans la pratique, vous pouvez fort bien refuser ce locataire immigré, mais il ne faut pas qu’on en sache la raison. Si vous dites la vérité, vous serez condamné ; si vous mentez, vous ne risquez rien !

Décidément, la société dont rêve pour nous la classe politico-médiatique est charmante : une société fondée sur le mensonge et refusant toute discrimination, c’est-à-dire tout choix (et donc, en dernière analyse, toute amitié et tout amour).

Il me semble beaucoup plus sain et beaucoup plus naturel de laisser les êtres humains se réunir par affinité. La « mixité » forcée est précisément ce qui conduit au racisme. Au point que l’on se demande si l’un des objectifs de la lutte anti-raciste en France n’est pas précisément d’augmenter le racisme (car les Français sont un peuple étonnamment peu raciste, si on les compare avec la plupart des autres peuples). Et pourquoi augmenter le racisme ? Je ne sais évidemment pas si quelqu’un ou quelques uns ont fait le raisonnement de façon explicite. Mais j’y vois au moins un avantage pour un pouvoir doutant de lui-même : la hausse des frictions inter-communautaires dégrade la situation de la sécurité et pousse ainsi les peuples à abandonner leurs libertés…

Nous serions alors dans un cercle vicieux : sous couvert de bons sentiments, les « élites » nous ont fait avaler les bases de la politique anti-discrimination ; cette politique rend les « minorités » odieuses et aggrave les tensions
; et, pour limiter ces tensions et rétablir la sécurité, nous serions conduits à accepter de nouvelles atteintes à nos libertés.

Peut-être ce scénario est-il exagérément pessimiste. Je l’espère. Ce qui est certain, en tout cas, c’est que la lutte contre les discriminations est profondément contre-nature, anti-sociale et liberticide. Cela fait déjà beaucoup !

Le bon sens recommande de laisser les hommes « discriminer » et de sanctionner pénalement, non pas les discriminations comme telles, mais seulement les discriminations attentatoires à la dignité d’autrui.

(www.les4verites.com)
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