PRISONS : UNE CENTAINE DE SUICIDES (OU TENTATIVES) DEPUIS JANVIER 2009-LES REELLES RAISONS ?***BLOG-NOTES N°55
La prison, je connais !
En tant que détenu, dans la "division militaire" de Loos-Les-Lille, et en tant que contrôleur Judiciaire, à La Santé, à Fresnes et à Fleury-Mérogis.
Mon expérience carcérale est bien sûr atypique : Les prisons militaires, c'est un peu "bidon" (c'est-à-dire assez "cool").
On se trouve entre militaires; la porte des cellules reste ouverte dans la journée, et l'atmosphère n'est pas vraiment à la déprime.
Personne ne songe à se suicider.
En ce qui concerne mon expérience du contrôle judiciaire, dans les années 70, bien que plus strictes, les conditions de détention des jeunes toxicomanes, dont j'étais chargé de préparer la mise en liberté "sous contrôle judiciaire", n'étaient pas particulièrement stressantes.
Il s'agissait, bien entendu, de "petits dealers", peu dangereux, qui,
d'une manière générale, étaient plutôt bien traités par les surveillants de la Pénitentiaire.
Mais, dans les années 70, la situation était différente.
Pour commencer, la population carcérale n'était, à l'époque, que de 30.000 détenus. C'est-à-dire la moitié de la population actuelle.
Il s'agissait déjà majoritairement de maghrébins : entre 60 et 70% (aujourd'hui entre 70 et 80%).
Par contre, lesdits maghrébins n'étaient pas "politisés" et il n'y avait
pratiquement pas de musulmans pratiquants -et par conséquent par d'Iman-Aumonier.
Les africains n'étaient pas non plus musulmans -beaucoup d'entre eux étaient antillais...et catholiques.
Pendant les trois années où j'ai exercé ces fonctions, il n'y a eu aucun suicide
(ni tentative), parmi mes "clients".
Examinons maintenant la situation actuelle.
Et d'abord, une lapalissade :
Pour pouvoir suggérer des solutions, il faudrait commencer par faire une étude épidémiologique :
Qui sont les personnes détenues dans les prisons françaises ?
Et en particulier, quelles sont les origines éthniques et la religion des détenus qui essayent -ou réussissent- à se suicider ?
Des maghrébins ? Des africains ? Des étrangers d'origine européenne...ou des Français de souche ?
Quel est l'âge moyen de ceux qui font des tentatives de suicide ?
Quelle est leur force physique -et en particulier, sont-ils capables de résister
à des tentatives de viol ?
Quelle est leur apparence physique ? Sont-ils beaux ?
Peuvent-ils, du fait de leur jeunesse et de leur attraits physiques,
constituer un "objet sexuel", pour des personnes issues d'une culture
"machiste", dans laquelle, seul celui qui se fait sodomiser, est considéré comme étant "pédé" ?
Autant de questions auxquelles aucune "commission d'enquête" ne répondra jamais :
C'est pratiquement interdit par la Loi -et M. Schweitzer est en embuscade.
Conclusion : Il n'y aura jamais de solution efficace, et les suicides en milieu carcéral continueront -voire augmenteront.
Jean-Pierre Pagès-Schweitzer
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En tant que détenu, dans la "division militaire" de Loos-Les-Lille, et en tant que contrôleur Judiciaire, à La Santé, à Fresnes et à Fleury-Mérogis.
Mon expérience carcérale est bien sûr atypique : Les prisons militaires, c'est un peu "bidon" (c'est-à-dire assez "cool").
On se trouve entre militaires; la porte des cellules reste ouverte dans la journée, et l'atmosphère n'est pas vraiment à la déprime.
Personne ne songe à se suicider.
En ce qui concerne mon expérience du contrôle judiciaire, dans les années 70, bien que plus strictes, les conditions de détention des jeunes toxicomanes, dont j'étais chargé de préparer la mise en liberté "sous contrôle judiciaire", n'étaient pas particulièrement stressantes.
Il s'agissait, bien entendu, de "petits dealers", peu dangereux, qui,
d'une manière générale, étaient plutôt bien traités par les surveillants de la Pénitentiaire.
Mais, dans les années 70, la situation était différente.
Pour commencer, la population carcérale n'était, à l'époque, que de 30.000 détenus. C'est-à-dire la moitié de la population actuelle.
Il s'agissait déjà majoritairement de maghrébins : entre 60 et 70% (aujourd'hui entre 70 et 80%).
Par contre, lesdits maghrébins n'étaient pas "politisés" et il n'y avait
pratiquement pas de musulmans pratiquants -et par conséquent par d'Iman-Aumonier.
Les africains n'étaient pas non plus musulmans -beaucoup d'entre eux étaient antillais...et catholiques.
Pendant les trois années où j'ai exercé ces fonctions, il n'y a eu aucun suicide
(ni tentative), parmi mes "clients".
Examinons maintenant la situation actuelle.
Et d'abord, une lapalissade :
Pour pouvoir suggérer des solutions, il faudrait commencer par faire une étude épidémiologique :
Qui sont les personnes détenues dans les prisons françaises ?
Et en particulier, quelles sont les origines éthniques et la religion des détenus qui essayent -ou réussissent- à se suicider ?
Des maghrébins ? Des africains ? Des étrangers d'origine européenne...ou des Français de souche ?
Quel est l'âge moyen de ceux qui font des tentatives de suicide ?
Quelle est leur force physique -et en particulier, sont-ils capables de résister
à des tentatives de viol ?
Quelle est leur apparence physique ? Sont-ils beaux ?
Peuvent-ils, du fait de leur jeunesse et de leur attraits physiques,
constituer un "objet sexuel", pour des personnes issues d'une culture
"machiste", dans laquelle, seul celui qui se fait sodomiser, est considéré comme étant "pédé" ?
Autant de questions auxquelles aucune "commission d'enquête" ne répondra jamais :
C'est pratiquement interdit par la Loi -et M. Schweitzer est en embuscade.
Conclusion : Il n'y aura jamais de solution efficace, et les suicides en milieu carcéral continueront -voire augmenteront.
Jean-Pierre Pagès-Schweitzer
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