lundi 6 juillet 2009

LA DOUBLE-ALLEGEANCE DES JUIFS-ARABES...MAGHREBINS AVANT D'ETRE JUIFS ET JUIFS AVANT D'ETRE FRANCAIS***Blog-notes N°47

J'avais évoqué, le mois dernier, les problèmes que pose la double-allégeance aux Maronites Libanais, qui sont, de leur propre aveu, arabes... avant d'être chrétiens.

J'aimerais évoquer maintenant la double-allégeance des juifs algériens, marocains et tunisiens,
qui, Hitler étant passé par là, constituent
aujourd'hui l'écrasante majorité des 600.000 juifs de France.

Grâce, entre autres, à Guy Millière, les lecteurs des 4 Vérités sont généralement bien informés sur "la question Juive". Ils savent, comme également les lecteurs habituels de "cafephilodedroite", que le Peuple juif comprend deux sous-groupes (un peu comme les sunnites et les chiites) : les Achekenazes (juifs européens) et les sépharades (juifs orientaux).

Il y a bien sûr, des achekenazes "pacifistes" et "antisionistes" (on en a vu un, récemment, sur l'affiche du PAS) ; mais il s'agit là, globalement, d'une minorité.

Ils sont généralement très bien assimilés, et la plupart d'entre eux se considèrent comme parfaitement français (leur père a fait en 40 la bataille de France, et leur grand-père la guerre de 14) - et ce sont surtout les antisémites du niveau 4 sur l'échelle de Richter, qui se chargent de leur rappeler, occasionnellement, leur ascendance sémitique.

Il n'en est pas de même pour les juifs maghrébins, qui, pour être plus précis, sont en réalité,
des arabes de religion juive, comme les Falachas sont des africains israélites.
Ni les uns, ni les autres, ne descendent des Hébreux :
ils furent convertis à une époque où les juifs faisaient encore du prosélytisme.

Il convient maintenant de parler un peu de la "culture" maghrébine.

Certaines cultures sont plus "prégnantes" que d'autres : la culture italienne, par exemple, est relativement "permissive" ; et j'ai connu à Rome des anglicans, qui, après avoir passé la plus grande partie de leur vie en Italie, étaient cependant demeurés parfaitement "british".

Au Maghreb, cela n'est pas possible.

La culture maghrébine (qui selon moi, par rapport à la culture occidentale, est plutôt une "anti-culture") est particulièrement envahissante : les immigrés, qu'ils soient Juifs ou Pieds-noirs (d'origine européenne), s'arabisent en quelques années - et a fortiori, en quelques générations.

Juifs et Pieds-noirs adoptent très rapidement le couscous et les brochettes ; ils adoptent les coutumes vestimentaires des arabes (c'est-à-dire qu'ils n'attachent aucune importance à leur vêture...),
ainsi que leur façon
de parler.

Je dois dire que personnellement, je suis tout à fait incapable de différencier entre un jeune juif maghrébin, et un jeune arabe du maghreb (eux prétendent se reconnaître entre eux...).

Les MAGHREBINS, quelles que soient leurs origines, vivent (ou plutôt vivaient) en parfaite symbiose - et c'est pour cela que leur expulsion d'Algérie a été vécue par les Pieds-noirs, comme une véritable tragédie - dont la plupart ne se sont jamais remis. Beaucoup, parmi les plus âgés, en sont morts de désespoir.

Dans de telles conditions, il est utopique de vouloir demander aux juifs maghrébins, de se désolidariser des musulmans de France.

En dépit du conflit israélo-palestinien - et de son importation sur le territoire français,
en dépit du statut (dhimmitude) et des persécutions des communautés juives en terre d'islam,
en dépit de l'attitude de plus en plus hostile des musulmans de France vis à vis de leur communauté -on peut se poser la question de savoir de quel côté se trouveront les juifs, au moment de l'inéluctable affrontement qui se prépare, entre les Français de souche et les "conquérants" musulmans.


En attendant, il ne fait aucun doute qu'il ne faut pas compter sur eux, pour combattre la BURQA :
ils craignent trop qu'un obscure député communiste ne s'avise de demander une commission d'enquête sur le port de la kippa... et des ficelles.

Jean-Pierre Pagès-Schweitzer

N.B. ce blog-notes fait suite au blog-notes N°44, et répond, en partie, aux commentaires qu'il avait suscités.
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