LES INTRANSIGEANTS
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Le Front National représenté par M. Sulzer, Marie-Christine Arnautu, conseillère régionale (amie de Marine Le Pen) et une dizaine d’autres frontistes, était présent au coeur de la manifestation en la mémoire d’Ilan ce dimanche à Paris.
Si on en croit le Monde du 28 février, les représentants du FN étaient “sous la protection de deux militants de la Ligue de défense juive(1)”.
Cette présence est une véritable révolution politique et sociale, car comme le clama l’un des 2 protecteurs du cortège des Frontistes : “Ce n’est pas le FN ou Villiers qui sont antisémites, ce sont les mouvements gauchistes pro-palestiniens.
Avec eux aujourd’hui on a les mêmes ennemis“.
Ce rapprochement du Front National avec la communauté juive est à l’initiative de Marine Le Pen, Vice-présidente de ce parti.
Sûrement encouragé par les propos tenus par Roger Cukierman, président du CRIF, dans un journal israélien après les résultats du premier tour de l’élection présidentielle en 2002, “le succès de Le Pen est un avertissement aux musulmans de France, leur indiquant de se tenir tranquilles“, le Front National version Marine Le Pen multiplia les gestes d’amitié avec les instances juives françaises au nom de la lutte contre l’islamisation de la France(2).
Au mépris de l’unité politique, durant l’affaire Gollnisch en octobre 2004, Marine Le Pen condamna les propos du Délégué Général du Front National et évoqua ” le martyre du peuple juif par les nazis “. De plus, six proches de Marine Le Pen ne votèrent pas un communiqué de soutien à Bruno Gollnisch.
En décembre 2005, d’après Libération, Marine Le Pen adhéra au groupe d’études France-Israël au sein du Parlement européen et souhaite, actuellement, participer à ce titre au prochain voyage en Israël organisé par l’assemblée de Strasbourg.
Ce revirement stratégique, loin des phrases assassines de Jean-Marie Le Pen comme “M. Durafour-crématoire” ou sur “ l’internationale juive (3)”, à de quoi laisser pantois les frontistes de la première heure. Car depuis sa création, le Front National a été la cible d’attaques violentes de la part de groupes de la communauté juive (4).
2 novembre 1976 : attentat contre le domicile de Jean-Marie Le Pen. Six blessés, dont un enfant, l’attentat est revendiqué par le Groupe du souvenir Juif.
18 mars 1978 : François Duprat, vice-président du Front National, est tué dans l’explosion de sa voiture. L’attentat est revendiqué par le Commando des fils et filles du souvenir. L’enquête n’aboutira jamais.
30 décembre 1987 : Saccage des locaux de National-Hebdo, par un commando d’une quinzaine de personnes en cagoules. L’action est revendiquée par l’Organisation juive de Combat.
1er Mai 1988 : Quatre attentats contre quatre locaux du F.N sont revendiqués par l’Organisation Juive de Combat.
8 mai 1988 : Attaque du cortège traditionnel à Jeanne d’Arc par l’organisation Juive de Combat. Huit blessés graves, dont un dans le coma.
7 septembre 1988 : Les locaux parisiens du Front National, sont cambriolés et saccagés par un groupe d’inconnus. L’action est revendiquée par l’Organisation Juive de Combat.
16 octobre 1989 : Attentat à la bombe contre le magazine Choc du Mois (proche du Front National). L’attentat est revendiqué par l’Organisation Juive de Combat. L’enquête n’aboutira jamais.
14 mai 1990 : Manifestation contre la profanation du cimetière juif de Carpentras. Le Bétar (mouvement juif sioniste violent) y participe en brandissant un drapeau israélien et un mannequin représentant Jean-Marie Le Pen empalé et vêtu d’un T-shirt portant l’inscription : “Carpentras, c’est moi”.
1er mai 1998 : Des militants du Bétar s’en prennent à un autocar et chargent des manifestants du FN à l’issue du cortège de Jeanne d’Arc.
Cette volonté de normalisation des relations entre la communauté juive et le Front National version Marine Le Pen est la preuve que le front antifasciste se lézarde.
Mais il est aussi la preuve que le Front National, loin de se radicaliser, glisse doucement vers une idéologie néoconservatrice où la défense de l’Occident (Usa, Israël) serait la pierre angulaire de toute politique internationale.
Choix tactique ou dérive conservatrice, la deuxième hypothèse semble la plus plausible, la réaction du Front National face à la mort d’Ilan ne peut que contraster avec l’indifférence du parti lepéniste pour la mort du gendarme Raphaël Clin, victime du racisme anti-blanc.
A trop chercher la respectabilité, le Front National risque de perdre son soutien des couches les plus populaires (base de son électorat) victimes du racisme anti-blanc au quotidien.
Archives publiées par (lesintransigeants)
ndlr : Cet article n'engage pas la rédaction de ce blog.
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