ARB : ASSOCIATION DES AMIS DE ROBERT BRASILLACH
ASSOCIATION DES AMIS DE ROBERT BRASILLACH
Case postale 3763,
CH-1211 Genève 3
brasillach@europae.chwww.brasillach.ch
blog : http://arb6245.over-blog.net/messagerie
blog : bra6245@yahoo.fr
Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard serais-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de février.
(Robert Brasillach)
31 mars 1989 – 31 mars 2009: 100 ans !Si le temps fait cruellement défaut à votre président, pour des raisons essentiellement professionnelles, nous ne pouvions laisser passer cette journée du 100e anniversaire de la naissance de Robert Brasillach sans vous adresser au moins ces quelques lignes.
C’est encore une fois sur l’initiative de Manuel Heu que nous pouvons vous offrir ce jour un lien direct avec les ARB sous la forme d’un blog auquel vous pour accéder par
: http://arb6245.over-blog.net
(messagerie blog : bra6245@yahoo.fr).
Une belle façon de fêter cet événement.
Dans un article du 18 mars, en ligne sur le blog, notre ARB répond à la question:
Faut-il fêter les 100 ans de Brasillach ?
Cet outil était devenu le complément indispensable à notre site, par définition plus statique. Systématiquement mis à jour, ce blog vous offrira une actualité directe (articles récents, émissions de radio ou de télévision, document audio, etc.), objectif qu’une lettre d’information sur papier ne peut remplir, par manque de place, mais également faute de pouvoir être expédiée à temps et régulièrement; sans parler des coûts qui sont ne sont plus supportables pour une association comme la nôtre; quant à notre lettre électronique, elle demeure certes un moyen rapide de communiquer avec nos ARB, mais ne bénéficie pas des possibilités d’accès par des tiers ni de l’interactivité d’un blog.
Retrouvez les Poèmes de Fresnes lus par Pierre Fresnay, épuisés depuis longtemps en CD, l’émission consacrée il y a quelques jours par Philippe d’Hugues à Brasillach, etc.
Notre Bulletin lui aussi aurait dû garder sa fonction de feuille de liaison à parution périodique, publication indispensable pour les adhérents, nombreux, qui ne sont pas connectés sur le web. L’augmentation importante, surtout ces dernières années, des prix du papier, des tarifs des imprimeurs et plus particulièrement des frais d’expédition, nous avaient contraints à choisir la formule actuelle; un Bulletin de 60 pages revenait bien moins cher que trois numéros de 20 pages.
L’évolution technique devrait nous permettre de pallier ce problème dès le n° 115
(le n° 114/hiver 2008/2009 sort pour le printemps avec un énorme retard et une cinquantaine de pages).
Nous préparons maintenant notre assemblée générale 2009 en lui souhaitant encore plus de succès que celle de l’an dernier, pour le 60e anniversaire des ARB !
Aperçu des articles actuellement en ligne sur notre blog:
LETTRES À UNE PROVINCIALE
(1)ROMANS (1)ALICE KAPLAN (2)REVUE DES LIVRES (1)REVUE DE PRESSE (1)REVUE DES REVUES (1)REVUE DU NET (3)REVUE DE LA RADIO (2)Brasillach au Libre Journal du cinéma.
Faut-il fêter les 100 ans de Brasillach ?
Libre journal du cinéma - 19 mars 2009
Lettre à une provinciale : Visite à Léon Degrelle, J'ai le droit de tout dire !
2009, l’année BRASILLACH
Le 31 mars 1909, naissait, à Perpignan, l’écrivain Robert BRASILLACH. Romancier, poète, dramaturge, traducteur de Shakespeare, critique littéraire, journaliste, biographe, critique et historien du cinéma, cet homme de grande culture, à l’intelligence brillante, fut fauché à la fleur de l’âge (moins de 36 ans) par la folie revancharde de « l’Epuration ».
Condamné à mort pour « intelligence avec l’ennemi », c’est-à-dire délit d’opinion, il fut fusillé au Fort de Montrouge le 6 février 1945, malgré un recours en grâce adressé au général de Gaulle par de très nombreux artistes et intellectuels de toutes tendances (parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier, Alain Decaux, etc.)
A notre époque friande de commémorations, devoirs de mémoire et même, à tort ou à raison, de repentance, il serait inconcevable que ce centenaire fût passé sous silence.
Que Robert BRASILLACH et son oeuvre soient mis à l’honneur durant toute cette année dans toutes les bibliothèques municipales, et fassent l’objet de quelques articles et de quelques émissions en hommage à ce talent exceptionnel injustement ignoré (pourtant bien supérieur à tant de prétendus «artistes» contemporains très surfaits), serait la moindre des choses.
Pour ce faire, en plus de la mise à disposition du public de ses oeuvres complètes (publiées en 12 volumes, en 1964, aux éditions du Club de l’Honnête Homme) et de multiples biographies, dont celle de Jean Madiran aux Nouvelles Editions Latines, celle de Philippe D’Hugues dans la série « Qui suis-je ? » chez Pardès, et le remarquable « ROBERT BRASILLACH ou Encore un Instant de Bonheur » d’Anne Brassié, publié en 1987 par Robert Laffont et réédité en 2006 par
l’A.R.B. (Association des Amis de Robert Brasillach),
on peut demander de la documentation à :
Association des Amis de Robert Brasillach. Case postale 3763. CH-1211. Genève 3
Jean-Luc LEOPOLDI Professeur d’Anglais retraité j-l.l@wanadoo.fr
Pour information:
une copie de ce courriel a été envoyée à France-soir, Le Figaro, Le Monde, Libération, L'Humanité, Marianne, Le Nouvel Observateur, L'Express, Le Point, Ouest France, La Voix du Nord, Historia, L'Histoire, le CSA, France Télévisions, TF1, RTL, France-Culture, France-Inter, ARTE, M6, Europe 1, France-Justice, et quelques autres. Peut-être que j'aime emmerder le monde (?)
A mes amis (s’il m’en reste encore), et à quelques autres (qui sauront faire le tri) :
Dans 2 jours, le 31 mars 2009, Robert Brasillach aurait pu fêter son 100ème anniversaire. Seulement voilà : le 6 février 1945, ce délicieux écrivain, grand français et grand européen (au vrai sens du terme) immensément cultivé, fut assassiné par un peloton d’exécution avec la bénédiction du gouvernement provisoire d’un certain Charles de Gaulle.
Il n’avait tué personne ; il a été condamné à mort pour ses opinions, parce qu’il était trop brillant pour les médiocres vainqueurs, et qu’il avait eu le courage de ne pas fuir comme d’autres, et de se livrer lui-même pour faire libérer sa mère qui venait d’être arrêtée.
Il n’avait pas 36 ans. Et le recours en grâce formulé par les plus grands intellectuels de l’époque, toutes tendances confondues (sauf les communistes) laissa le général de marbre. Cela s’appelait « l’épuration ».
En cette 64ème année de notre démocrassie Nurembergeoise, qui sévit toujours, à notre époque maniaque des commémorations, repentances, excuses en tout genres et « devoirs de mémoire » (la mémoire est ce qui remplace la véritable Histoire), nos média dévoyés (pour rester poli), aux ordres d’une dictature qu’il est interdit de nommer, n’auront pas un mot pour honorer ce grand artiste martyr de la liberté d’expression et demander pardon. Honte à eux ! Au contraire, ils rajouteront une louche de « Shoah », dont nous sommes déjà gavés quasi quotidiennement, jusqu’à la nausée et au-delà.
Nous ne ferons pas comme eux.
Nous nous souviendrons, et parlerons de Robert autour de nous. Pour vous y aider, vous trouverez, ci-joint, un extrait d’article de La Nouvelle Revue d’Histoire.
Et voici le lien vers le site de l’Association des Amis de Robert Brasillach : http://brasillach.ch.
Jean-Luc Léopoldi
Vendredi 6 février 2009
http://mister-arkadin.over-blog.fr
DE LA LIBERTÉ DE LOUER OU BLÂMER BRASILLACH… Y COMPRIS SUR COURTOISIE
Le 6 février 1945 était exécuté le critique et historien du cinéma Robert Brasillach.
Chaque année, une messe est donnée en sa mémoire à l'église Saint-Séverin (près de Saint-Michel), à laquelle sont associés les noms de sa sœur, l'admirable Suzanne Bardèche, et du co-auteur de la première grande histoire générale du cinéma parue en France, Maurice Bardèche.
Je m'y suis rendu ce midi, je l'avouerais moins par convictions que pour l'opportunité d'y croiser, pas très loin du lieu de mon gagne-pain, quelques amis cinéphiles.
Cela m'a permis d'apprendre qu'une émission récente de Radio Courtoisie avait causé quelque émoi parmi les "Amis de Robert Brasillach".
Dans le "Libre journal de Martial Bild" du mercredi 4 février,
un certain Pierre de Laubier,
libraire si je ne me trompe, a utilisé le quart d'heure de sa « chronique culturelle »
pour démolir l'œuvre littéraire de Robert Brasillach.
Mièvrerie, écriture désuète, banalités psychologiques, dialogues trop recherchés dans la bouche de jeunes gens et, au contraire, retenue et maîtrise trop grande de leur corps, etc.
On aurait dit de l'Anne Simonin sur France Cul !
Je comprends que l'on puisse estimer que si, sur Radio Courtoisie même, qui se veut la « radio de toutes les droites et de tous les talents », on dénigre Brasillach en ne lui reconnaissant du bout des lèvres qu'un petit talent de critique, la cause d'un jugement serein sur la littérature, sachant faire le départ entre les options idéologiques d'un auteur et ses romans ou poèmes, par exemple, est bel et bien perdue.
Pour ma part, je ne saurai trop féliciter Martial Bild d'avoir laissé son chroniqueur exprimer longuement et sans être interrompu son point de vue, même si celui-ci relève en l'occurrence du cliché.
J'ai écrit ici qu'Un barrage contre le Pacifique était l'un des rares livres "potables" de Duras. J'avais d'abord écrit "bons" livres, en me félicitant de pouvoir apprécier le roman, lu adolescent, d'un écrivain colonialiste et vichyste qui m'est très antipathique.
À la relecture, je me suis dit que, si l'on avait été jusqu'à envisager le Nobel pour l'auteur d'un roman aussi médiocre, Béraud et Brasillach n'était décidément pas de si mauvais écrivains ! Pour autant, ce genre de prises de position allant à l'inverse de ce que l'on pourrait attendre sur Radio Courtoisie, beaucoup moins rare qu'on pourrait le croire, montre indubitablement que cette chaîne n'est pas le bloc monolithique de pensée réactionnaire, voire fasciste, que dénoncent ses ennemis, voire ceux qui ne l'écoutent pas de peur d'être contaminés par la peste brune (cette dernière se transmettant par les ondes - les champs électromagnétiques ne provoquaient déjà pas bien assez de dégâts...).
D'une certaine manière, Radio Courtoisie donne ainsi une idée de la liberté d'esprit qui existait encore plus ou moins en France jusqu'aux années 1970, quand deux pages pouvaient être consacrées à Brasillach dans « Le Monde des livres » ou quand l'on pouvait trouver quelques-uns de ses livres sur les stands de la Fête de L'Huma.
Aujourd'hui, non seulement il n'est plus dit que du mal de Brasillach sur toutes les antennes, excepté de temps en temps Radio Courtoisie (et encore, pas toujours, nous venons de le voir), mais, progressivement, il n'est plus guère cité que comme l'une des figures mythiques du mal absolu, dont on se dispense complètement d'examiner l'œuvre.
Il convient par conséquent de saluer le travail de fourmi fourni par l'association des Amis de Robert Brasillach (ARB) et de son président Pascal Junod, qui reprennent tout ce qui s'écrit sur lui.
Ce qui me fait dire à ceux de mes amis qui s'étonnent que j'y contribue de temps en temps : « les cahiers et bulletins des ARB sont de loin les publications où l'on peut lire le plus de propos défavorables à Robert Brasillach, puisqu'on y reprend, autant que possible, tous ceux qui paraissent dans la presse ! »
Aussi est-ce avec plaisir que je prépare pour les ARB un nouveau dossier sur l'histoire du cinéma de Bardèche et Brasillach, dans lequel on retrouvera André Maurois et Pierre Bost, Claude Jamet et Alice Kaplan, les deux François, Vinneuil et Truffaut (ces deux noms ne sont associés ni forfuitement ni pour médire de l'un ou de l'autre), Henri Langlois et Georges Sadoul, Henri Agel et Vincent Pinel, entre autres.
Tous ne sont pas du même avis sur l'apport de B/B à l'histoire du cinéma... et c'est tant mieux !
En complément, des enregistrements de l'émission de Martial Bild :- au début de la première partie, l'animateur lit un poème de Fresnes (« Aux morts de février ») ;- dans la seconde, des minutes 54 à 74, Pierre de Laubier exprime de vives réserves sur l'œuvre de Brasillach, auxquelles ne souscrit pas Martial Bild, ni quelques auditeurs.
Le lendemain, Anne Brassié a donné son point de vue sur cette "affaire" dans son émission « Les Livres en poche », parlant joliment de l'amour comme d'un « acte grave et magnifique », ce qu'a approuvé son invité, Dominique Paoli (entre le milieu de la neuvième et le milieu de la onzième minutes d'enregistrement).
Par ailleurs, puisque j'ai évoqué incidemment Katyn, auquel renvoie le lien sur Un barrage contre le Pacifique, je signale qu'un reportage radiophonique où l'on entend brièvement Robert Brasillach, retour de Pologne, a été diffusé récemment sur France Culture dans « Concordance des temps » (merci à la personne qui m'a très aimablement transmis cet enregistrement, diffusé dans une précédente émission de radio).
Olivier Barrot – entretien paru dans Histoires littéraires (« Revue – n°36 – octobre-décembre 2009
HL : Vous énoncez très rarement des mots violents sur des écrivains, encore moins sur des livres. Qu’est-ce qui déclenche chez vous certaines ires ? OB : À la télévision, je ne le fais jamais, parce que je ne parle que de ce que je trouve digne de l’attention de ceux qui me font confiance. J’aime trop la littérature pour me cantonner dans des jugements moraux ou même politiques. J’ai lu tout Brasillach et, malgré le fait que je trouve qu’il est synonyme d’une certaine défaite de la pensée, ce n’est pas un auteur nul. Ce n’est pas non plus le grand auteur que ses défenseurs politiques prétendent. Mais il a très bien écrit sur Corneille, il connaît bien Virgile et le monde grec.
La seule chose sauvable, à mes yeux, chez lui, c’est sa mort.
Il est condamné et adopte une attitude tout à fait digne : il n’essaye pas de revenir ou de plaider, comme d’autres, sur l’époque. Il mesure l’aveuglement. Il est doublement traître. C’est un traître à sa patrie.
Pour moi, c’est la défaite de l’esprit, c’est l’anti-Gide – on dira que Gide a fait des choses dégueulasses, mais ceux qui écrivaient en appelant au meurtre, ce sont des criminels.
On est en période de guerre et, effectivement, les traîtres, on les fusille. Pascal Ory a très bien décrit en 1976, dans une tribune du Monde, au moment où il publiait le livre Les Collaborateurs, qu’il aurait fusillé Brasillach.
Si l’on considère que la littérature est la chose la plus importante du monde, il faut assumer.
Ou alors, on la voit comme un divertissement. Mais non, ici, son acte engage son être.
Histoires littéraires met à votre disposition l'index complet des noms cités dans les numéros parus de 2000 à 2008.
BRASILLACH, Robert : II, 98 ; V, 108, 169 ; VI, 116 ; VII, 132, 166 ; IX, 160, 189 ; X, 154 ; XI, 175 ; XII, 37, 114 ; XVII, 125 ; XVIII, 21, 22 ; XIX, 234 ; XXI, 68 ; XXII, 139 ; XXXIV, 42, 144, 161 ; XXXVI, 87
http://www.histoires-litteraires.org/indexdesnoms/indexdesnoms.htm
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Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard serais-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de février.
(Robert Brasillach)
31 mars 1989 – 31 mars 2009: 100 ans !Si le temps fait cruellement défaut à votre président, pour des raisons essentiellement professionnelles, nous ne pouvions laisser passer cette journée du 100e anniversaire de la naissance de Robert Brasillach sans vous adresser au moins ces quelques lignes.
C’est encore une fois sur l’initiative de Manuel Heu que nous pouvons vous offrir ce jour un lien direct avec les ARB sous la forme d’un blog auquel vous pour accéder par
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Une belle façon de fêter cet événement.
Dans un article du 18 mars, en ligne sur le blog, notre ARB répond à la question:
Faut-il fêter les 100 ans de Brasillach ?
Cet outil était devenu le complément indispensable à notre site, par définition plus statique. Systématiquement mis à jour, ce blog vous offrira une actualité directe (articles récents, émissions de radio ou de télévision, document audio, etc.), objectif qu’une lettre d’information sur papier ne peut remplir, par manque de place, mais également faute de pouvoir être expédiée à temps et régulièrement; sans parler des coûts qui sont ne sont plus supportables pour une association comme la nôtre; quant à notre lettre électronique, elle demeure certes un moyen rapide de communiquer avec nos ARB, mais ne bénéficie pas des possibilités d’accès par des tiers ni de l’interactivité d’un blog.
Retrouvez les Poèmes de Fresnes lus par Pierre Fresnay, épuisés depuis longtemps en CD, l’émission consacrée il y a quelques jours par Philippe d’Hugues à Brasillach, etc.
Notre Bulletin lui aussi aurait dû garder sa fonction de feuille de liaison à parution périodique, publication indispensable pour les adhérents, nombreux, qui ne sont pas connectés sur le web. L’augmentation importante, surtout ces dernières années, des prix du papier, des tarifs des imprimeurs et plus particulièrement des frais d’expédition, nous avaient contraints à choisir la formule actuelle; un Bulletin de 60 pages revenait bien moins cher que trois numéros de 20 pages.
L’évolution technique devrait nous permettre de pallier ce problème dès le n° 115
(le n° 114/hiver 2008/2009 sort pour le printemps avec un énorme retard et une cinquantaine de pages).
Nous préparons maintenant notre assemblée générale 2009 en lui souhaitant encore plus de succès que celle de l’an dernier, pour le 60e anniversaire des ARB !
Aperçu des articles actuellement en ligne sur notre blog:
LETTRES À UNE PROVINCIALE
(1)ROMANS (1)ALICE KAPLAN (2)REVUE DES LIVRES (1)REVUE DE PRESSE (1)REVUE DES REVUES (1)REVUE DU NET (3)REVUE DE LA RADIO (2)Brasillach au Libre Journal du cinéma.
Faut-il fêter les 100 ans de Brasillach ?
Libre journal du cinéma - 19 mars 2009
Lettre à une provinciale : Visite à Léon Degrelle, J'ai le droit de tout dire !
2009, l’année BRASILLACH
Le 31 mars 1909, naissait, à Perpignan, l’écrivain Robert BRASILLACH. Romancier, poète, dramaturge, traducteur de Shakespeare, critique littéraire, journaliste, biographe, critique et historien du cinéma, cet homme de grande culture, à l’intelligence brillante, fut fauché à la fleur de l’âge (moins de 36 ans) par la folie revancharde de « l’Epuration ».
Condamné à mort pour « intelligence avec l’ennemi », c’est-à-dire délit d’opinion, il fut fusillé au Fort de Montrouge le 6 février 1945, malgré un recours en grâce adressé au général de Gaulle par de très nombreux artistes et intellectuels de toutes tendances (parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier, Alain Decaux, etc.)
A notre époque friande de commémorations, devoirs de mémoire et même, à tort ou à raison, de repentance, il serait inconcevable que ce centenaire fût passé sous silence.
Que Robert BRASILLACH et son oeuvre soient mis à l’honneur durant toute cette année dans toutes les bibliothèques municipales, et fassent l’objet de quelques articles et de quelques émissions en hommage à ce talent exceptionnel injustement ignoré (pourtant bien supérieur à tant de prétendus «artistes» contemporains très surfaits), serait la moindre des choses.
Pour ce faire, en plus de la mise à disposition du public de ses oeuvres complètes (publiées en 12 volumes, en 1964, aux éditions du Club de l’Honnête Homme) et de multiples biographies, dont celle de Jean Madiran aux Nouvelles Editions Latines, celle de Philippe D’Hugues dans la série « Qui suis-je ? » chez Pardès, et le remarquable « ROBERT BRASILLACH ou Encore un Instant de Bonheur » d’Anne Brassié, publié en 1987 par Robert Laffont et réédité en 2006 par
l’A.R.B. (Association des Amis de Robert Brasillach),
on peut demander de la documentation à :
Association des Amis de Robert Brasillach. Case postale 3763. CH-1211. Genève 3
Jean-Luc LEOPOLDI Professeur d’Anglais retraité j-l.l@wanadoo.fr
Pour information:
une copie de ce courriel a été envoyée à France-soir, Le Figaro, Le Monde, Libération, L'Humanité, Marianne, Le Nouvel Observateur, L'Express, Le Point, Ouest France, La Voix du Nord, Historia, L'Histoire, le CSA, France Télévisions, TF1, RTL, France-Culture, France-Inter, ARTE, M6, Europe 1, France-Justice, et quelques autres. Peut-être que j'aime emmerder le monde (?)
A mes amis (s’il m’en reste encore), et à quelques autres (qui sauront faire le tri) :
Dans 2 jours, le 31 mars 2009, Robert Brasillach aurait pu fêter son 100ème anniversaire. Seulement voilà : le 6 février 1945, ce délicieux écrivain, grand français et grand européen (au vrai sens du terme) immensément cultivé, fut assassiné par un peloton d’exécution avec la bénédiction du gouvernement provisoire d’un certain Charles de Gaulle.
Il n’avait tué personne ; il a été condamné à mort pour ses opinions, parce qu’il était trop brillant pour les médiocres vainqueurs, et qu’il avait eu le courage de ne pas fuir comme d’autres, et de se livrer lui-même pour faire libérer sa mère qui venait d’être arrêtée.
Il n’avait pas 36 ans. Et le recours en grâce formulé par les plus grands intellectuels de l’époque, toutes tendances confondues (sauf les communistes) laissa le général de marbre. Cela s’appelait « l’épuration ».
En cette 64ème année de notre démocrassie Nurembergeoise, qui sévit toujours, à notre époque maniaque des commémorations, repentances, excuses en tout genres et « devoirs de mémoire » (la mémoire est ce qui remplace la véritable Histoire), nos média dévoyés (pour rester poli), aux ordres d’une dictature qu’il est interdit de nommer, n’auront pas un mot pour honorer ce grand artiste martyr de la liberté d’expression et demander pardon. Honte à eux ! Au contraire, ils rajouteront une louche de « Shoah », dont nous sommes déjà gavés quasi quotidiennement, jusqu’à la nausée et au-delà.
Nous ne ferons pas comme eux.
Nous nous souviendrons, et parlerons de Robert autour de nous. Pour vous y aider, vous trouverez, ci-joint, un extrait d’article de La Nouvelle Revue d’Histoire.
Et voici le lien vers le site de l’Association des Amis de Robert Brasillach : http://brasillach.ch.
Jean-Luc Léopoldi
Vendredi 6 février 2009
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DE LA LIBERTÉ DE LOUER OU BLÂMER BRASILLACH… Y COMPRIS SUR COURTOISIE
Le 6 février 1945 était exécuté le critique et historien du cinéma Robert Brasillach.
Chaque année, une messe est donnée en sa mémoire à l'église Saint-Séverin (près de Saint-Michel), à laquelle sont associés les noms de sa sœur, l'admirable Suzanne Bardèche, et du co-auteur de la première grande histoire générale du cinéma parue en France, Maurice Bardèche.
Je m'y suis rendu ce midi, je l'avouerais moins par convictions que pour l'opportunité d'y croiser, pas très loin du lieu de mon gagne-pain, quelques amis cinéphiles.
Cela m'a permis d'apprendre qu'une émission récente de Radio Courtoisie avait causé quelque émoi parmi les "Amis de Robert Brasillach".
Dans le "Libre journal de Martial Bild" du mercredi 4 février,
un certain Pierre de Laubier,
libraire si je ne me trompe, a utilisé le quart d'heure de sa « chronique culturelle »
pour démolir l'œuvre littéraire de Robert Brasillach.
Mièvrerie, écriture désuète, banalités psychologiques, dialogues trop recherchés dans la bouche de jeunes gens et, au contraire, retenue et maîtrise trop grande de leur corps, etc.
On aurait dit de l'Anne Simonin sur France Cul !
Je comprends que l'on puisse estimer que si, sur Radio Courtoisie même, qui se veut la « radio de toutes les droites et de tous les talents », on dénigre Brasillach en ne lui reconnaissant du bout des lèvres qu'un petit talent de critique, la cause d'un jugement serein sur la littérature, sachant faire le départ entre les options idéologiques d'un auteur et ses romans ou poèmes, par exemple, est bel et bien perdue.
Pour ma part, je ne saurai trop féliciter Martial Bild d'avoir laissé son chroniqueur exprimer longuement et sans être interrompu son point de vue, même si celui-ci relève en l'occurrence du cliché.
J'ai écrit ici qu'Un barrage contre le Pacifique était l'un des rares livres "potables" de Duras. J'avais d'abord écrit "bons" livres, en me félicitant de pouvoir apprécier le roman, lu adolescent, d'un écrivain colonialiste et vichyste qui m'est très antipathique.
À la relecture, je me suis dit que, si l'on avait été jusqu'à envisager le Nobel pour l'auteur d'un roman aussi médiocre, Béraud et Brasillach n'était décidément pas de si mauvais écrivains ! Pour autant, ce genre de prises de position allant à l'inverse de ce que l'on pourrait attendre sur Radio Courtoisie, beaucoup moins rare qu'on pourrait le croire, montre indubitablement que cette chaîne n'est pas le bloc monolithique de pensée réactionnaire, voire fasciste, que dénoncent ses ennemis, voire ceux qui ne l'écoutent pas de peur d'être contaminés par la peste brune (cette dernière se transmettant par les ondes - les champs électromagnétiques ne provoquaient déjà pas bien assez de dégâts...).
D'une certaine manière, Radio Courtoisie donne ainsi une idée de la liberté d'esprit qui existait encore plus ou moins en France jusqu'aux années 1970, quand deux pages pouvaient être consacrées à Brasillach dans « Le Monde des livres » ou quand l'on pouvait trouver quelques-uns de ses livres sur les stands de la Fête de L'Huma.
Aujourd'hui, non seulement il n'est plus dit que du mal de Brasillach sur toutes les antennes, excepté de temps en temps Radio Courtoisie (et encore, pas toujours, nous venons de le voir), mais, progressivement, il n'est plus guère cité que comme l'une des figures mythiques du mal absolu, dont on se dispense complètement d'examiner l'œuvre.
Il convient par conséquent de saluer le travail de fourmi fourni par l'association des Amis de Robert Brasillach (ARB) et de son président Pascal Junod, qui reprennent tout ce qui s'écrit sur lui.
Ce qui me fait dire à ceux de mes amis qui s'étonnent que j'y contribue de temps en temps : « les cahiers et bulletins des ARB sont de loin les publications où l'on peut lire le plus de propos défavorables à Robert Brasillach, puisqu'on y reprend, autant que possible, tous ceux qui paraissent dans la presse ! »
Aussi est-ce avec plaisir que je prépare pour les ARB un nouveau dossier sur l'histoire du cinéma de Bardèche et Brasillach, dans lequel on retrouvera André Maurois et Pierre Bost, Claude Jamet et Alice Kaplan, les deux François, Vinneuil et Truffaut (ces deux noms ne sont associés ni forfuitement ni pour médire de l'un ou de l'autre), Henri Langlois et Georges Sadoul, Henri Agel et Vincent Pinel, entre autres.
Tous ne sont pas du même avis sur l'apport de B/B à l'histoire du cinéma... et c'est tant mieux !
En complément, des enregistrements de l'émission de Martial Bild :- au début de la première partie, l'animateur lit un poème de Fresnes (« Aux morts de février ») ;- dans la seconde, des minutes 54 à 74, Pierre de Laubier exprime de vives réserves sur l'œuvre de Brasillach, auxquelles ne souscrit pas Martial Bild, ni quelques auditeurs.
Le lendemain, Anne Brassié a donné son point de vue sur cette "affaire" dans son émission « Les Livres en poche », parlant joliment de l'amour comme d'un « acte grave et magnifique », ce qu'a approuvé son invité, Dominique Paoli (entre le milieu de la neuvième et le milieu de la onzième minutes d'enregistrement).
Par ailleurs, puisque j'ai évoqué incidemment Katyn, auquel renvoie le lien sur Un barrage contre le Pacifique, je signale qu'un reportage radiophonique où l'on entend brièvement Robert Brasillach, retour de Pologne, a été diffusé récemment sur France Culture dans « Concordance des temps » (merci à la personne qui m'a très aimablement transmis cet enregistrement, diffusé dans une précédente émission de radio).
Olivier Barrot – entretien paru dans Histoires littéraires (« Revue – n°36 – octobre-décembre 2009
HL : Vous énoncez très rarement des mots violents sur des écrivains, encore moins sur des livres. Qu’est-ce qui déclenche chez vous certaines ires ? OB : À la télévision, je ne le fais jamais, parce que je ne parle que de ce que je trouve digne de l’attention de ceux qui me font confiance. J’aime trop la littérature pour me cantonner dans des jugements moraux ou même politiques. J’ai lu tout Brasillach et, malgré le fait que je trouve qu’il est synonyme d’une certaine défaite de la pensée, ce n’est pas un auteur nul. Ce n’est pas non plus le grand auteur que ses défenseurs politiques prétendent. Mais il a très bien écrit sur Corneille, il connaît bien Virgile et le monde grec.
La seule chose sauvable, à mes yeux, chez lui, c’est sa mort.
Il est condamné et adopte une attitude tout à fait digne : il n’essaye pas de revenir ou de plaider, comme d’autres, sur l’époque. Il mesure l’aveuglement. Il est doublement traître. C’est un traître à sa patrie.
Pour moi, c’est la défaite de l’esprit, c’est l’anti-Gide – on dira que Gide a fait des choses dégueulasses, mais ceux qui écrivaient en appelant au meurtre, ce sont des criminels.
On est en période de guerre et, effectivement, les traîtres, on les fusille. Pascal Ory a très bien décrit en 1976, dans une tribune du Monde, au moment où il publiait le livre Les Collaborateurs, qu’il aurait fusillé Brasillach.
Si l’on considère que la littérature est la chose la plus importante du monde, il faut assumer.
Ou alors, on la voit comme un divertissement. Mais non, ici, son acte engage son être.
Histoires littéraires met à votre disposition l'index complet des noms cités dans les numéros parus de 2000 à 2008.
BRASILLACH, Robert : II, 98 ; V, 108, 169 ; VI, 116 ; VII, 132, 166 ; IX, 160, 189 ; X, 154 ; XI, 175 ; XII, 37, 114 ; XVII, 125 ; XVIII, 21, 22 ; XIX, 234 ; XXI, 68 ; XXII, 139 ; XXXIV, 42, 144, 161 ; XXXVI, 87
http://www.histoires-litteraires.org/indexdesnoms/indexdesnoms.htm
A LIRE IMPERATIVEMENT !
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