SI LES IDENTITAIRES SONT "D'EXTREME" DROITE ? OU DOIT-ON SITUER JPPS ?
Ces
militants d'extrême droite souhaitaient symboliquement dénoncer
l'insécurité des transports en commun par une action d'agitprop dont ils
ont le secret.
Ils étaient une vingtaine vêtus d'une chasuble jaune frappée du lambda noir, vendredi dernier, dans le métro de Lille.
Tous sont membres de Génération identitaire, le mouvement de jeunesse du Bloc identitaire. Leur but: patrouiller dans les wagons pour dénoncer l'insécurité.
«Nous avons imposé une présence dissuasive aux bandes de racailles, raconte le leader du groupe, Aurélien Verhassel.
Nous ne voulons pas nous substituer à la police, nous créons le concept de jeunesse vigilante.
C'est-à-dire un groupe de jeunes capables de réagir rapidement s'ils aperçoivent une agression.
Nous avons décidé de mener cette action en réaction à la hausse de l'insécurité dans le métro pour pousser les autorités à réagir.» Les antifascistes dénoncent, eux, la constitution d'une milice.
Les militants lillois étaient accompagnés de journalistes locaux. Un coup de communication qui intervient au milieu d'une campagne basée sur l'autodéfense lancée il y a quelques mois par le mouvement. Les sympathisants sont invités, dans différentes ville de France, à venir s'initier à la boxe anglaise ou à la savate. Parfois en plein air, comme à Nice. Pour le patron des Identitaire, Fabrice Robert, il s'agit de montrer qu'«il y a des jeunes Européens qui ne veulent pas baisser les yeux face à la racaille».
Lorsqu'on lui demande ce qu'est la racaille: «Regardez ce qu'il se passe dans la presse, toutes ces bandes, ethniques ou pas, qui agressent les gens ou les touristes, comme après la remise du trophée au PSG ou des voyageurs du RER de Grigny.»
Doit-on s'attendre à des «patrouilles» de Génération identitaire dans les transports de banlieue parisienne?
«On a des gens très courageux. Cela pourrait être très chaotique, mais pourquoi pas?» répond Frabrice Robert.
Génération identitaire n'en est pas à son coup d'essai en termes de communication politique. Le groupe est apparu aux yeux du grand public en octobre 2012. À l'époque, ils font parler d'eux jusqu'à la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée.
Quelques jours plus tôt, 73 d'entre eux ont réussi un gros coup médiatique: occuper le toit de la mosquée de Poitiers en construction.
Plus tard, quelques militants profitent d'une manifestation contre le mariage homosexuel pour occuper une partie du siège du Parti socialiste, rue de Solférino, à Paris.
Ils occupent une place particulière dans la galaxie de l'extrême droite.
Moins attachés que d'autres groupes au nationalisme, ils préfèrent mettre en avant un triptyque région-pays-continent. Les Identitaires prônent ainsi le différentialisme et refusent l'immigration et le multiculturalisme au nom de la préservation des cultures régionales, nationales et européennes.
Génération identitaire a choisi pour signe distinctif un lambda, renvoyant à la tradition grecque, tout en rappelant fortement les boucliers utilisés par les guerriers du film 300, dont l'extrême droite est friande: l'œuvre narre le sacrifice de 300 Grecs pour empêcher l'invasion de l'Europe par une armée d'un million de Perses...
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Tous sont membres de Génération identitaire, le mouvement de jeunesse du Bloc identitaire. Leur but: patrouiller dans les wagons pour dénoncer l'insécurité.
«Nous avons imposé une présence dissuasive aux bandes de racailles, raconte le leader du groupe, Aurélien Verhassel.
Nous ne voulons pas nous substituer à la police, nous créons le concept de jeunesse vigilante.
C'est-à-dire un groupe de jeunes capables de réagir rapidement s'ils aperçoivent une agression.
Nous avons décidé de mener cette action en réaction à la hausse de l'insécurité dans le métro pour pousser les autorités à réagir.» Les antifascistes dénoncent, eux, la constitution d'une milice.
Les militants lillois étaient accompagnés de journalistes locaux. Un coup de communication qui intervient au milieu d'une campagne basée sur l'autodéfense lancée il y a quelques mois par le mouvement. Les sympathisants sont invités, dans différentes ville de France, à venir s'initier à la boxe anglaise ou à la savate. Parfois en plein air, comme à Nice. Pour le patron des Identitaire, Fabrice Robert, il s'agit de montrer qu'«il y a des jeunes Européens qui ne veulent pas baisser les yeux face à la racaille».
Lorsqu'on lui demande ce qu'est la racaille: «Regardez ce qu'il se passe dans la presse, toutes ces bandes, ethniques ou pas, qui agressent les gens ou les touristes, comme après la remise du trophée au PSG ou des voyageurs du RER de Grigny.»
» Les précédents coups de com'
Des groupes d'identitaires dans les transports, ce n'est d'ailleurs pas une première. Ce dispositif est en réalité la reprise d'une action menée en 2009 dans la région de Nice. À l'époque, sur le trajet entre Nice et Cannes, il s'agissait déjà de sensibiliser les passagers face aux «bandes de racailles» s'en prenant aux personnes isolées.Doit-on s'attendre à des «patrouilles» de Génération identitaire dans les transports de banlieue parisienne?
«On a des gens très courageux. Cela pourrait être très chaotique, mais pourquoi pas?» répond Frabrice Robert.
Génération identitaire n'en est pas à son coup d'essai en termes de communication politique. Le groupe est apparu aux yeux du grand public en octobre 2012. À l'époque, ils font parler d'eux jusqu'à la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée.
Quelques jours plus tôt, 73 d'entre eux ont réussi un gros coup médiatique: occuper le toit de la mosquée de Poitiers en construction.
Plus tard, quelques militants profitent d'une manifestation contre le mariage homosexuel pour occuper une partie du siège du Parti socialiste, rue de Solférino, à Paris.
» Qui sont les Identitaires?
Servis par un sens aigu de la communication, les Identitaires ont fait de l'agitprop et du happening une marque de fabrique politique, jouant régulièrement avec les limites de la légalité. Ils aiment à répéter qu'ils sont l'aiguillon idéologique du Front national et d'une partie de la droite française.Ils occupent une place particulière dans la galaxie de l'extrême droite.
Moins attachés que d'autres groupes au nationalisme, ils préfèrent mettre en avant un triptyque région-pays-continent. Les Identitaires prônent ainsi le différentialisme et refusent l'immigration et le multiculturalisme au nom de la préservation des cultures régionales, nationales et européennes.
Génération identitaire a choisi pour signe distinctif un lambda, renvoyant à la tradition grecque, tout en rappelant fortement les boucliers utilisés par les guerriers du film 300, dont l'extrême droite est friande: l'œuvre narre le sacrifice de 300 Grecs pour empêcher l'invasion de l'Europe par une armée d'un million de Perses...
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