mardi 3 décembre 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

 

Ephéméride du 3 Décembre.

1792 : Ouverture du pseudo-procès de Louis XVI.
En réalité, il n'y aura pas de procès, au sens vrai du terme, puisque le jugement est rendu d'avance : il faut que Louis meure ! Car si Louis est innocent, alors ceux qui ont fait la révolution sont coupables !
C'est le sens du discours stupéfiant que tient Robespierre à la Convention... :
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Gravure d'époque

Ce même Robespierre qui, 18 ans auparavant, avait eu à féliciter le roi Louis XVI rentrant à Paris après son couronnement à Reims, le 15 juin 1775 (il avait alors 17 ans accomplis).
C'était rue Saint-Jacques, devant le Collège Louis-le-Grand. Le professeur de rhétorique avait rédigé pour la cérémonie un compliment superbe en vers, que Robespierre fut chargé de dire, comme étant l'un des élèves les plus doués et les plus méritants. Il pleuvait à seaux ce jour-là, mais le jeune Maximilien était infiniment fier d'avoir eu «l'honneur» de saluer ce jeune roi qui incarnait aux yeux de la nation toute entière les espérance d'un avenir prometteur pour la France.
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Robespierre, avant.....
         
C'est le même Robespierre, mais il n'est pourtant plus le même. Extraits.....
"...Il n’y a point ici de procès à faire. Louis n’est point un accusé. Vous n’êtes point des juges. Vous n’êtes, vous ne pouvez être que des hommes d’État, et les représentants de la nation. Vous n’avez point une sentence à rendre pour ou contre un homme, mais une mesure de salut public à prendre, un acte de providence nationale à exercer. Un roi détrôné, dans la République, n’est bon qu’à deux usages : ou à troubler la tranquillité de l’État et à ébranler la liberté, ou à affermir l’une et l’autre à la fois. Or je soutiens que le caractère qu’a pris jusqu’ici votre délibération, va directement contre ce but...
...Louis fut roi, et la République est fondée : la question fameuse qui vous occupe est décidée par ces seuls mots. Louis a été détrôné par ses crimes ; Louis a dénoncé le peuple français comme rebelle ; il a appelé, pour le châtier, les armes des tyrans ses confrères ; la victoire et le peuple ont décidé que lui seul était rebelle : Louis ne peut donc être jugé ; il est déjà condamné, ou la République n’est point absoute. Proposer de faire le procès à Louis XVI, de quelque manière que ce puisse être, c’est rétrograder vers le despotisme royal et constitutionnel ; c’est une idée contre-révolutionnaire, car c’est mettre la révolution elle-même en litige. En effet, si Louis peut être encore l’objet d’un procès, il peut être absout ; il peut être innocent ; que dis-je ! il est présumé l’être jusqu’à ce qu’il soit jugé : mais si Louis est absout, si Louis peut être présumé innocent, que devient la révolution ?
Si Louis est innocent, tous les défenseurs de la liberté deviennent des calomniateurs ; les rebelles étaient les amis de la vérité et les défenseurs de l’innocence opprimée ; tous les manifestes des cours étrangères ne sont que des réclamations légitimes contre une faction dominatrice. La détention même que Louis a subie jusqu’à ce moment, est une vexation injuste ; les fédérés, le peuple de Paris, tous les patriotes de l’empire français sont coupables : et ce grand procès pendant au tribunal de la nature, entre le crime et la vertu, entre la liberté et la tyrannie, est enfin décidé en faveur du crime et de la tyrannie..."

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....Robespierre.
         
Courageusement, mais inutilement - du moins à vue humaine... -  François Denis Tronchet, Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes et Raymond de Sèze défendront le roi.
De Sèze aura cette envolée fameuse : "Citoyens.... Je cherche parmi vous des juges, et je n'y vois que des accusateurs.... Je n’achève pas... JE M’ARRÊTE DEVANT L’HISTOIRE : songez qu’elle jugera votre jugement et que le sien sera celui des siècles".

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1910 : Georges Claude présente sa lampe à néon.
L'inventeur, physicien et chimiste avait déjà mis au point, en 1902, un procédé industriel de liquéfaction de l'air.
Les brevets qu'il déposa à cette occasion sont à l'origine de la création de la Société l'Air Liquide.

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1919 : Décret prescrivant l'édification de l'Ossuaire de Douamont.
 
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"...Le phare, qui rayonnera la nuit, remplacera par sa veillée perpétuelle la veillée funèbre dont nos grands morts furent privés sur le champ de bataille. Il symbolisera l'immortalité de nos héros et dira à tous que leur glorieux souvenir ne doit pas s'éteindre..." (extrait du Décret).

 
 
 
 
1995 : Mort de Jules Monnerot.
 
"...Le meilleur et le plus haineusement méconnu de nos sociologues..." (Pierre Boutang) :
 
          http://julesmonnerot.com/
 
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1995 : Canonisation d'Eugène de Mazenod.
 
 
Évêque de Marseille, il est le réorganisateur de ce diocèse, supprimé par la Révolution, et rétabli seulement en 1823 : il crée 22 paroisses, bâtit 34 églises, dont la cathédrale et la basilique de Notre-Dame-de-la-Garde.
 
Il est également le fondateur de la Congrégation des Oblats de Marie Immaculée.           
 
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