IL FAUT RETABLIR LA PEINE DE MORT ...POUR LES TERRORISTES !
Les Français ne condamnent pas la peine de mort…la France oui
– par Manuel Gomez
« L
|
a
France condamne l’exécution survenue aujourd’hui au Japon de trois
détenus. Ces exécutions vont à l’encontre de l’évolution mondiale en
faveur de l’abolition de ce châtiment inhumain et dont la valeur
dissuasive n’a jamais été établie ».
Le
Japon a procédé en 2012 à des exécutions capitales et s’est attiré
ainsi la réprobation des « donneurs de leçons » français, par
l’intermédiaire du ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius
(France diplomatie). Ce châtiment est-il plus inhumain que celui qu’ont
fait subir à leurs victimes ces trois monstres exécutés ?
E Yasuaki Uwabe a poignardé au hasard, en 1999, des passagers d’une gare ferroviaire. Bilan 5 morts et 10 blessés.
E Tomoyuki
Furusawa a tué ses beaux-parents et le fils de 12 ans de sa femme, qui
l’avait quitté parce qu’elle n’en pouvait plus d’être battue.
Le
dernier condamné à mort exécuté, un homme de 44 ans, avait violé et
assassiné sauvagement en 2004 une petite fille de 7 ans, puis avait pris
des photos du corps et les avait envoyé aux parents accompagnées du
message suivant : « Maintenant je vais venir prendre votre deuxième
enfant et le tuer aussi. »(cf. Le monde du 21.02.2013)¢
Il
y aura d’autres exécutions au Japon dans un proche avenir, ne serait-ce
que celles des condamnés à mort suite à l’attentat au gaz sarin dans le
métro en 1995 : bilan 12 morts et plus de 5000 blessés.
« La France condamne la peine de mort »… Il s’agit là d’un mensonge.
Le
peuple français n’a jamais condamné la peine de mort. Il n’a jamais eu à
se prononcer sur ce sujet. Les parlementaires ont préféré éviter de
proposer aux français ce référendum car ils étaient certains de la
réponse du peuple : Il se serait prononcé « pour » a une très large
majorité… comme il se prononcerait « pour » également aujourd’hui.
Comme les Japonais qui se sont d’ailleurs prononcés « pour » à 86%.
Est-ce que la peine de mort a une valeur dissuasive ? Comment
répondre à cette question quand des êtres humains n’éprouvent aucune
terreur de la mort puisqu’ils l’acceptent soit par idéologie, soit par
persuasion, soit par déformation d’esprit ou dégout de la vie ! En ce qui me concerne elle aurait une valeur dissuasive et je préfèrerai -oh combien!- l’éviter.
Pour
la société dans laquelle nous devons vivre, la peine de mort exécutée
enlève tout risque de récidive et protège les victimes. N’est-ce pas là
l’essentiel ?
Le
but final d’une justice n’est-il pas la protection des biens et des
personnes, de la veuve et de l’orphelin, des enfants et des vieillards,
etc. ?
Quelle
humanité nous oblige à laisser vivre de tels êtres malfaisants ? Ne
doit-on pas abattre les bêtes sauvages lorsqu’elles nous attaquent ?
Que
l’on soit moins sanguinaire que les assassins, je peux le concevoir.
Donc ni guillotine, ni garrot, ni chaise électrique, ni spectacle, ni
représentation publique… une simple injection anesthésique quotidienne,
identique à celle qui nous est coutumière, à nous innocents, et cela
jusqu’à la dernière.
Un
français, Daniel Fillit 54 ans, a sollicité il y a une dizaine d’années
la nationalité canadienne. Non pas pour échapper au fisc mais parce
qu’il a brusquement pris conscience qu’il avait honte d’être Français.
Aujourd’hui il vit au Japon et se voit devant la nécessité de dissimuler « qu’il a été Français » il y a quelques années.
Comment peut-on en arriver à avoir honte de sa nationalité ?
Tout
simplement lorsque « son pays » tombe entre les mains de politiciens
qui lui proposent, et proposent à l’étranger, une image de la France qui
ne correspond plus à ses valeurs. Lorsque cet homme a « changé » de nationalité la France était socialiste sous Jospin. Lorsqu’il
se trouve aujourd’hui devant la nécessité de dissimuler qu’il « a été
Français » c’est parce que la France
est redevenue socialiste avec Hollande.
est redevenue socialiste avec Hollande.
On
peut le comprendre. J’ai connu ce même sentiment de rejet en 1962 et en
certaines occasions il ressurgit mais je me raisonne car la France a
toujours su retrouver son identité.
En France, le peuple n’a pas le droit de donner son avis et cela vaut mieux pour les parlementaires qui ne le représentent plus.
(francepresseinfos.com)
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Élucubrations sur la peine de mort
Le 10 octobre 1981, le jour même où la peine de mort est supprimée, Marcel Chevalier perd son job.Il était exécuteur des hautes œuvres : le dernier bourreau.
Il est mort, dit-on, l’année dernière, à Vendôme, en Eure-et-Loir.
Chevalier a participé à une quarantaine d’exécution, mais il n’a actionné le levier qu’à deux occasions.
La dernière fois, c’était le 10 septembre 1977, à la prison des Baumettes, à Marseille, où Hamida Djandoubi a été décapité. Celui-ci avait été condamné à la peine de mort pour avoir kidnappé son ancienne maîtresse, et pour l’avoir torturée avant de l’étrangler - et accessoirement pour viol aggravé sur une adolescente de 15 ans.
Le procureur parle à l’époque « d’une âme démoniaque », les psychiatres, « d’un colossal danger social » et Robert Badinter, lors du débat sur la peine de mort, le présente comme un unijambiste (à la suite d’un accident de travail) déséquilibré. C’est le dernier condamné à mort à avoir été exécuté - en France.
En 1976, Marcel Chevalier avait succédé à son oncle…
André Obrecht.
Celui-ci a actionné la guillotine pour Émile Buisson, Claude Buffet et Roger Bontemps (qui ont marqué Badinter) et des dizaines d’autres.
Mais durant l’Occupation, il a montré un courage rare : en désaccord avec les jugements de la juridiction d’exception créée par le gouvernement de Vichy, il a préféré démissionner.
Au péril de sa vie. Alors que nombre de magistrats et de policiers faisaient mine de ne pas voir les têtes coupées de femmes et de résistants qui s’empilaient dans les paniers au pied de la guillotine.
Durant cette période, c’est son cousin, Jules-Henri Desfourneaux qui est l’exécuteur de Vichy.
À la libération, il fait l’objet d’une enquête, mais finalement, il conserve son poste. Son premier client de l’après-guerre est le célèbre docteur Marcel Petiot, condamné pour l’assassinat de 26 personnes.
Il est le bourreau de la dernière exécution capitale sur la place publique, celle d’Eugène Weidmann, le 17 juin 1939, à Versailles.
Il meurt à 73 ans d’une crise cardiaque. Il a participé à près de 350 exécutions.
André Obrecht revient alors sur le devant de la scène. Il est nommé exécuteur en chef et entame une nouvelle carrière, avec dans les années 1958-61, la mise à mort des membres du FLN.
Sa dernière exécution a été celle de Christian Ranucci, le 28 juillet 1976, à la prison des Baumettes, à Marseille.
Mais dans la liste des bourreaux, le plus célèbre est sans conteste Anatole François Joseph Deibler, exécuteur en chef des criminels de 1889 à 1939. Il compte 395 exécutions. Il a même œuvré une fois en Belgique et une autre fois en Allemagne.
En février 1939, il doit se rendre à Rennes pour un certain Maurice Pilorge, un voleur sans grande envergure. Ce sera son 396e condamné à mort et le 300e en tant que chef-exécuteur. Au petit-matin, sur le quai du métro, il s’écroule : mort subite. Il a 77 ans.
Pilorge sera quand même exécuté (avec 24 heures de retard) et Jean Genet de pleurer son amant de prison dans un poème, Le condamné à mort : « Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou / Que ma main plus légère et grave qu’une veuve / Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve, / Laisse tes dents poser leur sourire de loup.… »
Le 21 mai 1981, François Mitterrand, des roses à la main, termine sa journée d’investiture en parcourant les dédales du Panthéon. L’Orchestre de Paris l’accompagne tout au long de son cheminement avec L’hymne à la joie. La mise en scène est parfaite. Les caméras sont partout. Depuis des jours, les Français dansent et chantent, persuadés que tout va changer. D’autres moins nombreux, mais plus riches, font leurs bagages : comment pourraient-ils vivre dans un pays dirigé par des socialo-communistes ?
Qui aurait pu imaginer qu’on baptiserait cette époque les années fric de Mitterrand ? Et qu’un Bernard Tapie deviendrait ministre d’un gouvernement socialiste ?
Sur les 110 propositions de la gauche, la suppression de la peine de mort ne figurait qu’à la 55° place.
Ce n’était pas un projet de campagne, mais une aspiration personnelle.
Depuis, en 2007, l’abolition de la peine de mort a été inscrite dans la Constitution (pas par référendum) et la France a adhéré au protocole adopté par l’Assemblée générale des Nations-Unies en décembre 1989. Elle est le 63e État à l’avoir fait. Elle a également ratifié le protocole de la Convention européenne des droits de l’homme du Conseil de l’Europe.
Amnesty International s’en réjouit et dit : « Désormais, la peine de mort ne peut plus être réintroduite en France ».
Dans une « joute oratoire » du 19 septembre 2006, Me Henri Leclerc planche sur ce thème : Georges Boucher, bourreau de son état, est licencié suite à l'abolition de la peine de mort. Il vous consulte pour agir devant la Cour européenne des droits de l'homme…
Et l’avocat explique au bourreau Georges Boucher, pourquoi il ne peut pas le défendre. Je me permets de citer ces quelques phrases :
« (…) La question est revenue. Il faut bien faire parler ces terroristes et sauver ainsi les droits de l'homme par la torture que ne pratiquent plus des bourreaux professionnels. D'ailleurs à travers le monde votre métier se perd. Aux États-Unis ce sont des électriciens, des gaziers, des médecins qui achèvent ceux qui ont agonisé pendant des années dans les couloirs de la mort. En Chine la balle dans la nuque que tire le soldat est remboursée par la famille. En Iran le mollah et en Arabie saoudite les princes font lapider la femme adultère par la foule… »
Le dernier bourreau est mort. Monsieur de Paris n'est plus. Mais d’après un sondage Sofres de 2006, 42 % des Français souhaitent le rétablissement de la peine de mort.
Et sans doute suffirait-il de quelques faits divers odieux montés en épingle pour voir ce chiffre dépasser la barre des 50%.
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