jeudi 21 février 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

Ephéméride du 21 Février.

1322 : Sacre de Charles IV, le Bel.
          Il est le dernier capétien direct : après lui, la couronne passera aux Valois, avec Philippe VI.
          Mais ce sera le prétexte, et le début, de la Guerre de Cent ans : en tant que petit-fils de Philippe IV, le roi d'Angleterre, Edouard III, fils d'Isabelle, quatrième enfant de Philippe le Bel, estimera avoir autant de droits, sinon plus, que Philippe VI de Valois...
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1793 : Deuxième Lettre de Sanson, établissant les faits sur l'exécution de Louis XVI.
           Charles-Henri Sanson, né le 15 février 1739 et mort le 4 juillet 1806, était le bourreau de Paris, issu d'une famille de bourreaux normands qui ont exercé de 1688 à 1847, cette charge officielle restant donc dans la famille pendant plusieurs générations, jusqu'à ce que que Henri-Clément (auteur de Les Mémoires des Sanson), ruiné par ses dépenses somptuaires et le jeu, soit révoqué en 1847....
           Charles-Henri Sanson a administré la peine capitale durant plus de quarante années et a exécuté de sa propre main près de 3.000 personnes, dont le roi Louis XVI ainsi que différents révolutionnaires comme Danton ou Robespierre.
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Cette maison, ancien manoir du fief de Thumery, est la demeure familiale des Sanson. Charles-Henri Sanson est exécuteur des jugements criminels, soit bourreau de Paris, pendant la Révolution. Au lendemain de l'exécution du roi Louis XVI, il vient se reposer à Thumery....


 
           Dans deux lettre datées du 20 et du 21 février 1793, il réagit à la version du Thermomètre du Jour en consignant son propre témoignage de l'exécution :
- Lettre du 20 : "Arrivé au pied de la guillotine, Louis XVI considéra un instant les instruments de son supplice et demanda à Sanson si les tambours s'arrêteraient de battre. Il s'avança pour parler. On cria aux bourreaux de faire leur devoir. Pendant qu'on lui mettait les sangles, il s'écria : "Peuple, je meurs innocent !". Ensuite, se tournant vers ses bourreaux, Louis XVI déclara: "Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français." Le couperet tomba. Il était 10 heures 22. L'un des assistants de Sanson présenta la tête de Louis XVI au peuple, cependant que s'élevait un immense cri de : "Vive la Nation ! Vive la République !" et que retentissait une salve d'artillerie qui parvint aux oreilles de la famille royale incarcérée."
- Lettre du 21 : (le roi) "a soutenu tout cela avec un sang froid et une fermeté qui nous a tous étonnés. Je reste très convaincu qu'il avait puisé cette fermeté dans les principes de la religion dont personne plus que lui ne paraissait pénétré ni persuadé."
        Alexandre Dumas père, dans ses Causeries, raconte par ailleurs une rencontre, vers 1830, avec le fils de l'exécuteur, alors présent:
"Eh bien, vous disiez que vous désiriez quelque chose, monsieur Dumas ?
- Vous savez combien les auteurs dramatiques ont besoin de renseignements précis, monsieur Sanson. Il se peut qu'il arrive un moment où j'aie à mettre Louis XVI en scène. Qu'y a-t-il de vrai dans la lutte qui s'engagea entre lui et les aides de votre père, au pied de l'échafaud ?
- Oh ! je puis vous le dire, monsieur, j'y étais.
- Je le sais, et c'est pour cela que je m'adresse à vous.
- Eh bien, voici : le roi avait été conduit à l'échafaud dans son propre carrosse et avait les mains libres. Au pied de l'échafaud, on pensa qu'il fallait lui lier les mains, moins parce qu'on craignait qu'il ne se défendît que parce que, dans un mouvement involontaire, il pouvait entraver son supplice ou le rendre plus douloureux. Un des aides attendait donc avec une corde, tandis qu'un autre lui disait : "Il est nécessaire de vous lier les mains." À cette proposition inattendue, à la vue inopinée de cette corde, Louis XVI eut un mouvement de répulsion involontaire. "Jamais ! s'écria-t-il, jamais !" Et il repoussa l'homme qui tenait la corde. Les trois autres aides, croyant à une lutte, s'élancèrent vivement. De là, le moment de confusion interprété à leur manière par les historiens. Alors, mon père s'approcha, et, du ton le plus respectueux : "Avec un mouchoir, Sire" dit-il. À ce mot, Sire, qu'il n'avait pas entendu depuis si longtemps, Louis XVI tressaillit ; et, comme au même moment son confesseur lui adressait quelques mots du carrosse : "Eh bien, soit; encore cela, mon Dieu !" dit-il. Et il tendit les mains."

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        On sait, par le journal du républicain modéré Léon Dufresne, ce qu'a dit l'abbbé au roi : "Sire, je vois dans ce nouvel outrage un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être sa récompense."
        En réalité, Sanson avait essayé d'échapper à cette terrible éxecution. Mais cela était impossible, car lui et sa famille étaient, légalement, les seuls à pouvoir "officier". Il en perdit d'abord la parole, puis peu à peu la raison. En mourant, il laissa une somme importante pour fonder une messe anniversaire annuelle à la mémoire du Roi....


1885 : Naissance de Sacha Guitry.
          http://guitry.free.fr/
          http://robysavia.chez.com/
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       Quelques uns de ses traits d'esprit....
* On peut faire semblant d'être grave. On ne peut pas faire semblant d'avoir de l'esprit.
* Oh, privilège du génie ! Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui suit est encore de lui.....
* Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage !
* Il faut trois hommes à une femme : un de soixante ans, pour le chèque; un de quarante, pour le chic; et un de vingt, pour le choc..... 
* Mais être Parisien ce n'est pas être né à Paris : c'est y renaître ; et ce n'est pas non plus y être, c'est en être ; et ce n'est pas non plus y vivre, c'est en vivre... Car on en vit, et on en meurt. Être de Paris ce n'est pas y avoir vu le jour ; c'est y voir clair.
* On nous dit que nos rois dépensaient sans compter, / Qu'ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils. / Mais quand ils construisaient de semblables merveilles, / Ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté ?


1916 :  Début de la bataille de Verdun.
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           http://www.curiosphere.tv/verdun/
           http://www.curiosphere.tv/guerre14_18/verdun.htm
           http://87.237.184.32/page/affichepage.php?idLang=fr&i...
           A 7h30 du matin, les fantassins allemands commandés par le chef d'état-major Erich von Falkenhayn, se lancent à l'assaut des forts et des tranchées de Verdun. Les trois divisions françaises présentes sont pilonnées par l'artillerie allemande pendant neuf heures et sur près de quinze kilomètres.
           La puissance de feu est telle que la colline appelée "Côte 304" perd sept mètres de hauteur. Les premières positions de la rive Sud de la Meuse sont prises par les troupes allemandes. La riposte française sera dirigée par le général Philippe Pétain (ci dessous).
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           La bataille de Verdun prendra fin 10 mois plus tard, le 15 décembre 1916. Le bilan sera un des plus lourds de la Première Guerre mondiale : 700 000 morts.


1928 : Mort d'Ernest Cognacq.
           Fondateur de La Samaritaine, il avait réuni, avec son épouse Marie-Louise Jaÿ, une superbe collection d'objets d'art du XVIIIème siècle français. Le couple n'ayant pas d'enfants, Ernest Cognacq légua ses collections à la Ville de Paris: le Musée Cognacq-Jaÿ est, aujourd'hui, l'un des plus attachants petits musées de la Capitale.
          Il est installé dans l'Hôtel Donon (du XVIème siècle), dans le Marais:
          http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=6466
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