lundi 10 décembre 2012

VERS UNE INTERDICTION DU LATIN ?

 Le Recteur Bordeyne, malade du latin


23 mars 2012 

L’abbé Philippe Bordeyne est Recteur de l’Institut Catholique de Paris depuis le 1er septembre 2011. Perepiscopus avait alors présenté sa nouvelle équipe.

Lors de la rentrée de l’Institut catholique de Paris, c’est lui qui avait remis les insignes de docteur honoris causa à Jacques Delors, déclarant pour l’occasion :

« Vous incarnez les options prises par l’Eglise catholique au concile Vatican II. »
A l’exception de Jean Madiran, personne, à ma connaissance, n’a relevé cette déclaration scandaleuse.

Le 8 décembre 2011, lors de la fête patronale de l’Institut, une messe était présidée par l’abbé Phillipe Bordeyne dans la chapelle Saint Joseph. Messe des Anges, encens, latin…, le chant du Credo était prévu en grégorien. Or, cela a déplu au Recteur.

 Au moment du Credo, prévu sur les feuilles de chant, il se levé et a dit:
« Excusez-moi mais je découvre le programme et je vais le modifier. En effet, en septembre dernier, en tant que nouveau Recteur de l’Institut j’ai prêté serment avec les autres nouveaux curés parisiens devant le Cardinal Vingt-Trois. On prête le serment en récitant le Credo.

 Or nous l’avons dit en français. Aussi, pour être en communion avec notre archevêque je vous demande de le réciter en français ».


Les étudiants en sont restés béats. Faut-il donc réciter le Credo en français pour être en communion avec l’archevêque ou en latin pour être en communion avec le Pape ?


L’abbé Bordeyne, Docteur conjoint en Théologie canonique et en Histoire des religions et anthropologie religieuse, diplômé des Hautes Études Commerciales, a pris le latin en grippe, comme son col romain, qu’il se force à porter quand il reçoit un invité de marque. 

Tellement en grippe qu’il a décidé de faire modifier le logo de l’Institut.

 Vous pouvez voir l’actuel ci-contre, sorte de sceau médiéval représentant Notre-Dame de Paris et les principaux saints patrons, avec autour Université Catholique de Paris écrit en latin.

 Tout ceci va disparaître. L’abbé Bordeyne serait allergique tant au latin qu’au français : son projet de nouveau logo, de style moderno-contemporain, serait en anglais.


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