mardi 11 décembre 2012

ATTENTION : NE LANCEZ JAMAIS DE "MAUVAIS REGARD" A UN MUSULMAN, DANS LE RER ! VOUS RISQUERIEZ D'ETRE POUSSE SUR LA VOIE...

Le pousseur  du RER A jugé dès ce mardi aux assisses de Paris


Ahmed Konkobo, est jugé pour avoir tué Subramaniam Rasalingam en le poussant contre une rame de RER.

Homicide ou coups et blessures ?


Publié le 11 décembre 2012



Un homme schizophrène est jugé pour avoir tué un homme en le poussant contre une rame de RER.
Un homme  est jugé pour avoir tué un homme en le poussant contre une rame de RER. Crédit Reuters




La cour d'assises de Paris juge dès ce mardi Ahmed Konkobo, un homme âgé d'une trentaine d'années et diagnostiqué comme souffrant de schizophrénie, qui avait un homme en avril 2010 sur une rame de RER de la ligne A à la station "Gare de Lyon". Ahmed Konkobo est poursuivi pour homicide volontaire et risque jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

Les enregistrements de vidéosurveillance de la RATP du 2 avril 2010 vers 6 heures du matin montrent en effet Ahmed Konkobo donner un coup de pied dans le dos qu'un voyageur, Subramaniam Rasalingam, qui attend sur le quai du RER alors que le train entre en gare. Poussé contre la rame, l'homme âgé de 53 ans et mort sur place.

L'avocat d'Ahmed Konkobo, Me Pierre Lumbroso, assure que son client "n'avait absolument pas l'intention de tuer". Il devrait donc demander la requalification des faits en "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", chef passible de 20 ans assorti d'un suivi socio-judiciaire.

Par ailleurs, le psychiatre qui suivait Ahmed Konkobo avant le drame expliquait que sa schizophrénie pouvait parfois entraîner des délires. L'avocat du prévenu a ainsi expliqué qu'"un mois avant les faits, il a arrêté de prendre son traitement. Sa mère a essayé d'alerter le psychiatre qui s'occupait de lui mais il n'a absolument rien fait". Les expertises psychiatriques réalisées pendant l'instruction ont évoqué une "altération" de son discernement mais pas une "abolition", ce qui aurait alors entraîné l'irresponsabilité pénale et l'impossibilité de juger Ahmed Konkobo.

Pour rappel, Ahmed Konkobo avait évoqué en garde à vue pour justifier son acte criminel un mauvais regard lancé par la victime, changeant finalement de version pour expliquer que la présence de personnes d'origine indienne ou pakistanaise l'obsédait.

(ndlr:  Au fait, c'est quoi  "un mauvais regard"   ?  JPPS)

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/pousseur-schizophrene-rer-juge-mardi-aux-assisses-paris-573382.html#Mrf5lrqUA70WErlV.99 
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