LE PARADIS DES GUERRIERS
Les Soldats Morts au Combat vont au Paradis des Guerriers
Publié le 11/11/2012
par konigsberg
Les Soldats Morts au Combat arrivant au Paradis des Guerriers
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Standchen Schwanengesang D. 957 de Franz Schubert
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Je Dédie ce Chant du Cygne_aux
Héros et Soldats Morts au Combat
pour que Vive et Renaisse
la France Eternelle et pour
la Gloire Immortelle de nos Aïeux
Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d'une mort solennelle.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu
Parmi tout l'appareil des grandes funérailles.
Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles.
Car elles sont le corps de la cité de Dieu.
Charles Péguy,
mort pour la France le 4 septembre 1914
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d'une mort solennelle.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu
Parmi tout l'appareil des grandes funérailles.
Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles.
Car elles sont le corps de la cité de Dieu.
Charles Péguy,
mort pour la France le 4 septembre 1914
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11 novembre: honneur aux combattants européens de la grande guerre.
Le 11 novembre chez les Germains était la fête des guerriers morts aux combats, les Einherjar.
Le 11 novembre chez les Germains était la fête des guerriers morts aux combats, les Einherjar.
Elle correspond parfaitement à la fête de Saint-Martin, celui qui a converti la Gaule au christianisme selon la tradition.
Mais le nom de Martin signifie aussi le “petit Mars”; ainsi la Saint-Martin dérive-t’elle tout simplement d’une fête en l’honneur du dieu romain de la guerre.
Que l’armistice ait finalement eu lieu ce jour-là place_ l’évènement dans un cadre quasi religieux.
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Quel est le bilan de cette terrible guerre qui dura quatre ans et ensanglanta l’Europe ?
Le bilan humain est lourd; on estime qu’un million etdemi de soldats Français sont morts, plus d’un million de Britanniques (parmi lesquels des Irlandais), deux millions etdemi de Russes, deux millions d’Allemands et un million et demi d’Austro-hongrois.
On oublie trop souvent les 750.000 Italiens, les 53.000Belges, les 100.000 Bulgares, les 380.000 Serbes, les 336.000 Roumains.
En tout, plus de huit millions d’Européens ont perdu la vie et plus de 20 millions d’Européens furent blessés, parfois gravement handicapés.
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La Grande-Bretagne, première puissance mondiale en 1914, est désormais battue par la puissance émergente, les Etats-Unis d’Amérique, puissance qui n’est intervenue qu’en 1917.
On s’insurgea en déclarant ceci:
“Je trouve criminel de faire appel, pour cette guerre, à tous les Barbares de l’univers.
Tous les peuples d’Europe appartiennent à la même famille.”
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Pourquoi me réveiller au souffle du Printemps
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L’origine du bleuet comme fleur de mémoire des soldats et victimes tués trouve son origine directement dans la guerre de 1914-1918.
En effet avec le coquelicot, ces deux fleurs persistaient à pousser dans la terre ravagée des tranchées de la Grande Guerre.
Pour les Soldats Français, ces fleurs étaient le seul témoignage de la vie qui continue au milieu des bombardements et des gaz de combat et elles étaient la seule note de couleur dans la boue uniforme des tranchées.
Les Anglais ont choisi le coquelicot comme fleur du Souvenir, les français ont choisi le bleuet comme symbole de leur guerre.
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Verdun on ne passe pas
Publié le 10/11/2012 à 19:06 par konigsberg
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Regardez bien cette image, elle est terrible, le regard des survivants qui voient défiler les cercueils des soldats morts pour la France,
toute la Jeunesse de France disparue à 20 ans.
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Verdun "On ne passe pas" chant militaire
Si un de nos aïeux,
venaient nous raconter,
cette guerre cruelle
qui les a décimés,
Sans doute il nous dirait,
combien de compagnons
tapis dans les tranchées,
moururent sur ce front.
A Verdun, tout là-haut,
sous le feu et le plomb,
ils montaient à l'assaut
baïonnette au canon.
Combien sont revenus
de ces enfants perdus?
tous parlaient de l'enfer,
et de l'horreur ds guerres.
venaient nous raconter,
cette guerre cruelle
qui les a décimés,
Sans doute il nous dirait,
combien de compagnons
tapis dans les tranchées,
moururent sur ce front.
A Verdun, tout là-haut,
sous le feu et le plomb,
ils montaient à l'assaut
baïonnette au canon.
Combien sont revenus
de ces enfants perdus?
tous parlaient de l'enfer,
et de l'horreur ds guerres.
Bataille de Verdun
Il choisit d’attaquer Verdun, un pivot du front fortifié que les Français voudront défendre coûte que coûte.
Le site offre la possibilité d’attaquer les lignes françaises de trois côtés.
De plus, l’armée allemande bénéficie, contrairement aux Français, de nombreuses voies ferrées qui facilitent les approvisionnements en matériel et en hommes.
Enfin, les manœuvres d’approche peuvent se dérouler dans une relative discrétion à l’abri du manteau forestier.
Dans l’esprit du haut commandement allemand, « il ne s’agissait pas essentiellement de prendre Verdun [...], mais de fixer les forces françaises, de les attirer sur ce champ de bataille qu’elles défendraient pied à pied [...], de saigner à blanc l’armée française grâce à la supériorité en artillerie ».
Exsangue, l’armée française serait incapable de mener à bien l’offensive prévue sur la Somme.
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Docteur Merlin - La Butte rouge
La Sainte Jeanne d'Arc de l'Ossuaire de Douamont
l’œuvre du Marseillais Élie-Jean Vézien (1890-1982)
Le lundi 21 février, après une courte mais violente préparation d’artillerie, le commandement allemand lance une attaque avec trois corps d’armée.
Les deux divisions françaises qui défendent les seize kilomètres de la première ligne sont submergées.
Très vite, le commandant de la IIe Armée, Philippe Pétain, organise la riposte. Il met en place une liaison avec Bar-le-Duc, à l’arrière.
En 24 heures, 6 000 camions montent vers le front en empruntant cette route devenue la Voie sacrée.
L’assaut allemand est repoussé et la brèche colmatée. Mais les attaques vont se renouveler pendant plusieurs mois, sans cesse contenues.
Le 6 mars, les Allemands lancent une nouvelle attaque à Mort-Homme. « On les aura ! » écrit Pétain dans le célèbre ordre du jour du 10 avril.
Il obtient que ses troupes soient régulièrement renouvelées avant qu’elles ne soient trop éprouvées.
C’est le « tourniquet », où toute l’armée française connait l’enfer de Verdun.
Le déclenchement de l’offensive de la Somme en juillet et une nouvelle offensive des Russes sur le front oriental obligent les Allemands à relâcher leur pression sur Verdun.
En décembre, Mangin reprend les forts perdus. Près de 700 000 combattants français ou allemands sont morts sur ce champ de bataille.
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Le Maréchal Philippe Pétain, Vainqueur de Verdun
Entre le 1er juillet et 18 novembre 1916 a lieu la bataille de la Somme.
Les troupes anglaises et françaises attaquent et tentent de percer les lignes de défense fortifiées allemandes au nord de la Somme sur une ligne nord-sud de 45 km.
L’offensive est précédée par une intense préparation d’artillerie.
Pendant une semaine, 1,6 million d’obus tombent sur les lignes allemandes.
Les Alliés sont persuadés d’avoir liquidé toute résistance du côté ennemi. L’offensive de la Somme, au départ offensive de rupture, se transforme progressivement en une guerre d’usure.
La plupart des soldats anglais sont des engagés volontaires qui n’ont aucune expérience du feu.
Dès les premières minutes, ils succombent en grand nombre dans les barbelés qui séparent les ennemis. Les soldats des deux bords ont l’impression de vivre en enfer.
Les débauches d’artillerie empêchent toute percée d’aboutir.
Les soldats combattent souvent pour quelques mètres et n’arrivent pas à percer les tranchées ennemies protégées par un tir nourri d’artillerie et des lignes de barbelés.
Le bilan de la bataille de la Somme est très lourd. 650 000 alliés, principalement des Britanniques, et 580 000 hommes du côté allemand sont hors de combat, tués, blessés ou disparus.
Les troupes alliées n’avancent que de 13 km sur un front de 35 km de long.
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Le bilan humain de la Première Guerre mondiale s'élève à environ 9 millions de morts et environ 8 millions d’invalides, soit environ 6 000 morts par jour.
Proportionnellement, la France est le pays le plus touché avec 1,4 million de tués et de disparus, soit 10 % de la population active masculine.
Les pertes anglaises (colonies comprises) s'élèvent à 1,2 million de tués. Cette saignée s’accompagne d’un déficit des naissances considérable.
Le déficit allemand s'élève à 5 436 000, le déficit français à 3 074 000, le déficit russe est le plus élevé et atteint 26 millions.
La stagnation démographique française se prolonge, avec un vieillissement de la population qui ne cesse de croître qu’avec le recours à l’immigration.
Cette dernière participe à la reconstruction d’un pays dont le Nord est en ruines.
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et REIMS....????
Apparaît également le phénomène nouveau des gueules cassées, nom donné aux mutilés de guerre qui survivent grâce aux progrès de la médecine tout en gardant des séquelles physiques graves.
L’intégration de ces victimes de guerre en nombre à la société doit alors se faire au moyen de nouvelles lois et d'organismes comme l'Union des blessés de la face.
On compte alors en France de 10 000 à 15 000 grands blessés de la face.
Au Royaume-Uni, des sculpteurs, comme Francis Derwent Wood, fabriquent des masques pour rendre un aspect humain aux soldats blessés.
Les sociétés d'après-guerre vont garder les marques vivantes de la guerre de nombreuses années encore.
Le soldat Auguste Thin, fils d'un soldat mort à Verdun,
désignant le Soldat Inconnu, en présence d'André Maginot,
à Douaumont (Meuse), pour les cérémonies du 11 novembre 1920.
Scène des Croix de bois,
film de Raymond Bernard adapté en 1931 du roman de Raymond Dorgelès
Je songe à vos milliers de croix de bois, alignées tout le long des grandes routes poudreuses, où elles semblent guetter la relève des vivants, qui ne viendra jamais faire lever les morts. Croix de 1914, ornées de drapeaux d'enfants qui ressembliez à des escadres en fête,
croix coiffées de képis, croix casquées, croix des forêts d' Argonne
qu'on couronnait de feuilles vertes, croix d'Artois, dont la rigide
armée suivait la nôtre, progressant avec nous de tranchée en tranchée, croix que l'Aisne grossie entraînait
loin du canon, et vous, croix fraternelles de l'arrière, qui vous
donniez, cachées dans le taillis, des airs verdoyants de charmille, pour rassurer ceux qui partaient. Combien sont encore debout des croix que j'ai plantées ?
Mes morts, mes pauvres morts, c'est maintenant que vous allez souffrir, sans croix pour vous garder, sans coeur où vous blottir. Je crois vous voir rôder avec des gestes qui tâtonnent, et chercher dans la nuit éternelle tous ces vivants ingrats qui déjà vous oublient.
Roland Dorgelès
Les Croix de bois, Albin Michel, 1919
voir également l'article de Jean Yves Le Gallou sur Polemia
11 novembre : La mémoire de la France est davantage à Verdun qu'à Auschwitz
L’évocation d’Auschwitz est omniprésente : dans les programmes de l’Education nationale comme dans les séries télévisées et les films de fiction. Mais l’hypermnésie de certains événements peut conduire à la négation du souvenir des autres. Or le souvenir français, tel qu’il a été charnellement vécu par les familles françaises, se trouve plus souvent sur les champs de bataille que dans les camps de concentration. A Verdun ou à Saumur plutôt qu’à Auschwitz.
Verdun symbole de l'enfer
Entend votre prière altière
Rendons à ces soldats si fiers
Détruits par l'imbécile guerre
Un juste hommage populaire
Entend votre prière altière
Rendons à ces soldats si fiers
Détruits par l'imbécile guerre
Un juste hommage populaire
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.11 Novembre 1918 Armistice de la guerre civile européenne
Publié le 10/11/2012
par konigsberg
VAINCRE OU MOURIR
Le Dimanche 11 Novembre 2012 célébration de l'Armistice de la guerre civile1914-1918, entre peuples européens, pour le grand bénéfice de la finance internationale apatride et des banques juives.
Seule commémoration prévue, celle de l'Eglise Catholique de Saint Nicolas du Chardonnet Paris 5e, qui célèbrerera une Grand'Messe Pontificale pour les soldats morts au Champ d'Honneur
Dimanche 11 novembre 2012 à 10H30
C'est un affront à l'encontre de nos soldats morts pour la France et un rejet de la mémoire collective du Peuple Français (le vrai).
Il suffit d'organiser cette réunion par exemple le samedi après le 11 novembre comme celà se faisait durant les deux premières années.
Mise au Tombeau du Soldat Inconnu Place de l'Etoile à Paris
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Départ du soldat inconnu de Verdun le 10 Novembre 1920 _jusqu'à Paris
Notre pays s'appelait la France à l'époque
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Georges Thill - Marche lorraine
(le choeur féminin est à revoir)
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Le régiment de Sambre et Meuse
Tous ces fiers enfants de la Gaule
Allaient sans trêve et sans repos
Avec leurs fusils sur l'épaule,
Courage au coeur et sac au dos.
La gloire était leur nourriture,
Ils étaient sans pain, sans souliers,
La nuit ils couchaient à la dure
Avec leur sac pour oreiller.
Refrain
Le régiment de Sambre et Meuse
Marchait toujours au cri de "liberté!",
Cherchant la route glorieuse
Qui l'a conduit à l'immortalité.
Le choc fut semblable à la foudre
Ce fut un combat de géant
Ivres de gloire, ivres de poudre
Pour mourir, ils serraient les rangs.
Le régiment par la mitraille
Était assailli de partout,
Pourtant, la vivante muraille
Impassible, restait debout !
Pour nous battre, ils étaient cent mille
A leur tête, ils avaient des rois !
Le général, vieillard débile
Faiblit pour la première fois
Voyant certaine la défaite,
Il réunit tous ses soldats
Puis il fit battre la retraite.
Mais eux ne l'écoutèrent pas.
Le nombre eut raison du courage
Un soldat restait, le dernier !
Il se défendit avec rage
Mais bientôt fut fait prisonnier.
En voyant ce héros farouche,
L'ennemi pleura sur son sort,
Le héros prit une cartouche
Jura, puis se donna la mort !
Dernier refrain
Le régiment de Sambre et Meuse
Reçut la mort au cri de "Liberté"
Mais son histoire glorieuse
Lui donne le droit à l'immortalité !
Allaient sans trêve et sans repos
Avec leurs fusils sur l'épaule,
Courage au coeur et sac au dos.
La gloire était leur nourriture,
Ils étaient sans pain, sans souliers,
La nuit ils couchaient à la dure
Avec leur sac pour oreiller.
Refrain
Le régiment de Sambre et Meuse
Marchait toujours au cri de "liberté!",
Cherchant la route glorieuse
Qui l'a conduit à l'immortalité.
Le choc fut semblable à la foudre
Ce fut un combat de géant
Ivres de gloire, ivres de poudre
Pour mourir, ils serraient les rangs.
Le régiment par la mitraille
Était assailli de partout,
Pourtant, la vivante muraille
Impassible, restait debout !
Pour nous battre, ils étaient cent mille
A leur tête, ils avaient des rois !
Le général, vieillard débile
Faiblit pour la première fois
Voyant certaine la défaite,
Il réunit tous ses soldats
Puis il fit battre la retraite.
Mais eux ne l'écoutèrent pas.
Le nombre eut raison du courage
Un soldat restait, le dernier !
Il se défendit avec rage
Mais bientôt fut fait prisonnier.
En voyant ce héros farouche,
L'ennemi pleura sur son sort,
Le héros prit une cartouche
Jura, puis se donna la mort !
Dernier refrain
Le régiment de Sambre et Meuse
Reçut la mort au cri de "Liberté"
Mais son histoire glorieuse
Lui donne le droit à l'immortalité !
Sonnerie du grand Bourdon de Notre-Dame de Paris à 11 Heures
pour l’Armistice de la Première Guerre Mondiale
et de toutes les victimes de cette guerre civile
entre frères européens
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La victoire en chantant
Ce chant bien que républicain reste très patriotique
Georges Thill
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Comme tous les ans le 11 novembre à 15h00, à l’occasion de l’anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale, une cérémonie franco-britannique aura lieu dans la cathédrale pour faire mémoire de toutes les victimes de ce conflit en présences d’autorités religieuses, civiles, et militaires, de représentants du corps diplomatique, d’anciens combattants, de porte-drapeaux, de représentants de la société civile, de la communauté britannique de Paris et notamment de la Royal British Legion.
La répugnante-république dite française laïcarde et maçonnique boycotte cet hommage.
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En cette année du 94e anniversaire de l’Armistice de 1918, nous pourrons rendre hommage à tous ceux qui laissèrent leur vie et leurs espérances dans ce conflit mondial.
Nous nous souviendrons aussi de ceux qui, dans ces ténèbres, rétablirent la lumière en rappelant que l’homme fut créé à l’image de Dieu, témoignage d’un espoir destiné à changer le monde dans la réconciliation des peuples européens.
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A LA GLOIRE DE
LA FRANCE ETERNELLE
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La Madelon
Le rêve passe
Publié le 09/11/2012
par konigsberg
Cette chanson a été écrite entre la perte de l'Alsace-lorraine et la première guerre mondiale, en 1906.
Elle est donc à prendre pour ce qu'elle est: un reflet de son époque.
Cent ans après l'épopée napoléonienne qu'elle exalte ici elle fut un de ces nombreux chants patriotiques de cet entre-deux guerres, symbolisant le courage du soldat.
Elle a été immortalisée par la première image, "Le Rêve", d'Edouard Detaille, au musée d'Orsay.
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GEORGES THILL - 1931 - Le rêve passe
Le rêve passe
Enregistré le 15 décembre 1931.
Paroles: Armand Foucher,
Musique: Ch. Helmer, G. Krier 1906
Enregistré le 15 décembre 1931.
Paroles: Armand Foucher,
Musique: Ch. Helmer, G. Krier 1906
Les soldats sont là-bas endormis sur la plaine
Où le souffle du soir chante pour les bercer,
La terre aux blés rasés parfume son haleine,
La sentinelle au loin va d'un pas cadencé.
Soudain voici qu'au ciel des cavaliers sans nombre
Illuminent d'éclairs l'imprécise clarté
Et le petit chapeau semble guider ces ombres
Vers l'immortalité.
Les voyez vous,
Les hussards, les dragons, la Garde,
Glorieux fous
D'Austerlitz que l'Aigle regarde,
Ceux de Kléber,
De Marceau chantant la victoire,
Géants de fer
S'en vont chevaucher la gloire.
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Mais le petit soldat
Voit s'assombrir le Rêve,
Il lui semble là-bas
Qu'un orage se lève,
L'hydre au casque pointu
Sournoisement s'avance ;
L'enfant s'éveille, ému,
Mais tout dort en silence
Et dans son coeur le songe est revenu.
Les canons !
Les clairons !
Écoutez !
Regardez !
Les voyez vous,
Les hussards, les dragons, la Garde,
Ils saluent tous
L'empereur qui les regarde.
Voit s'assombrir le Rêve,
Il lui semble là-bas
Qu'un orage se lève,
L'hydre au casque pointu
Sournoisement s'avance ;
L'enfant s'éveille, ému,
Mais tout dort en silence
Et dans son coeur le songe est revenu.
Les canons !
Les clairons !
Écoutez !
Regardez !
Les voyez vous,
Les hussards, les dragons, la Garde,
Ils saluent tous
L'empereur qui les regarde.
Fiers enfants
De la race
Sonnez aux champs,
Le rêve passe.
(cliquer ci-dessous pour les vidéos)
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