mardi 10 avril 2012

LE NOIR, C'EST LE BLANC...

mardi 10 avril 2012

Le socialisme et les races

– par Jean-Luc TARI

- POINT DE VUE -

Le candidat socialiste a proposé de supprimer le mot « race » de la constitution française car il estime que ce concept n’y a plus sa place.

L’article 1er de la constitution stipule que la république « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Si on supprime la notion de race, cela signifie que l’égalité devant la loi de personnes de races différentes n’est plus garantit. Il s’agit d’une remise en cause d’un acquis de la révolution française.

C’est un retour en arrière vers une société d’ancien régime dans laquelle les personnes ont des droits et devoirs différents selon leur naissance. Cette proposition réactionnaire est la conséquence des cogitations d’intellectuels socialistes.




Le socialisme d’antan défendait les prolétaires, celui d’aujourd’hui se reconvertit dans la défense des immigrés. La proposition de leur donner le droit de vote le prouve. Leur arrivée contribue à la création d’une société diverse et métissée qui est la nouvelle utopie à atteindre (après l’effondrement de l’utopie communiste). Les immigrés sont souvent d’origine africaine. Ainsi la défense des intérêts des immigrés rejoint les préoccupations de la gauche américaine concernant la promotion de la minorité noire.

L’idée est de copier le modèle américain. La suppression du mot « race » de la constitution ouvre la voie à une politique de discrimination raciale que la gauche américaine a toujours présenté comme positive. Aux États-Unis, des quotas sont réservés pour les noirs dans les universités et les entreprises afin de favoriser leur promotion sociale.

Cette politique a été mise en place à partir des années 60 mais les socialistes français la trouvent aujourd’hui à leur goût pour des raisons électorales. Les Américains sont d’ailleurs en train de constater les inconvénients de cette politique des quotas. Les bénéficiaires sont considérés comme des incompétents qui ont obtenu une place qu’ils ne méritent pas.

Les blancs qui subissent une discrimination injuste développent secrètement des sentiments racistes. Ainsi cette politique étatique favorise la montée du racisme.

Les dirigeants de la gauche américaine qui ont institué ces lois discriminatoires n’avaient certainement pas cet objectif en tête. Mais en réalité, l’administration américaine a joué au pompier pyromane.

Comment les « bien-pensants » français vont-ils reconnaître les noirs et les maghrébins si les races n’existent pas ? Ils vont se servir de leurs yeux. Toutefois cette identification visuelle contredira leur principe théorique.

Cette contradiction délirante est décrite dans un livre de George Orwell. Dans « 1984 », la société est dirigée par « Big Brother » qui déverse sur le peuple une propagande absurde. Le ministère de la Vérité affirme que «
LienLa guerre c’est la paix » et que « La liberté c’est l’esclavage ».

La technique de la « novlangue » est mise en œuvre. La novlangue vise à réduire le pouvoir de penser : des centaines de mots sont progressivement supprimés. Il faut rendre impossible les pensées indésirables en supprimant les mots permettant de les exprimer. La gauche française prend inconsciemment modèle sur « Big Brother » et son système de censure.

Dans cette perspective, la suppression du mot « race » rend impossible le racisme. De plus, l’abandon du principe juridique d’égalité permet d’instaurer une discrimination réelle en faveur de certaines minorités, au détriment de la majorité silencieuse. Mais la fin justifie les moyens.

Pour atteindre la société parfaite, l’élite politiquement correcte adhère à de nouvelles vérités orwelliennes : « Le noir c’est le blanc » et « L’étranger c’est le compatriote ».


(legaulois.info)
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