LES CRISTEROS
La véritable histoire des Cristeros
En ce jour de la solennité du Christ-Roy, Sed-Contra nous propose un dossier très intéressant sur ces combattants mexicains du XX° siècle trop souvent oubliés, catholiques devenus soldats pour défendre le Règne social du Christ et tenter de sauvegarder sa royauté sur terre. Le sang des martyrs a coulé, beaucoup coulé...
comme en France pendant la Révolution et jusqu'à nos jours, comme plus tard en Espagne : il fallait détruire l'infâme.
Extraits :
"Viva Cristo Rey !
On les appelle les Cristeros, par déformation du cri de guerre qu’ils avaient adopté : Viva Cristo Rey !
En 1925, dans l’année qui précède l’insurrection générale, Pie XI avait proclamé le Christ “Roi des Nations” (Quas Primas).
Au Mexique, une nation entière se mobilise aussitôt sous les drapeaux du Dieu fait homme, elle marche vers les mitrailleuses et les canons de l’Antéchrist parce qu’elle refuse l’abdication des dernières libertés de sa foi.
Cette épopée des Cristeros a donné plus de martyrs à l’Église universelle que les déchaînements de la persécution religieuse en République espagnole, dix ans après.
Leur Cristiada entre de plain-pied avec le soulèvement de Vendée : catholique et royal chez les insurgés mexicains en la seule personne de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Elle n’est connue pourtant, aujourd’hui encore, que de quelques initiés.
A partir de 1924, le président Calles veut frapper un grand coup : il confie à l’armée l’application des lois antireligieuses du régime précédent.
Toute la hiérarchie militaire est affiliée aux Loges : elle se donne pour mission de “défanatiser” le Mexique, en extirpant la foi. Certains États punissent d’une amende de 10 Pesos – une fortune, pour les paysans – la moindre allusion sur la voie publique au nom du Tout-Puissant. On ne dira plus adios, ni si Dios quiere (si Dieu veut) ; les mendiants eux-mêmes (pordioseros) doivent changer de litanies.
Le président Calles invente d’incroyables mesures pour limiter le nombre des prêtres, jusqu’à celles qui les laisseront tous dans l’illégalité.
Les gouverneurs d’Etat se surpassent, ils feront mieux que lui. Et les fidèles bien sûr ne sont pas épargnés. Voici le texte d’une proclamation officielle, affichée sur les portes des églises au début de l’été 1926 :
ART. 1 : Tout individu responsable d’une église sera condamné à 50 Pesos d’amende et un an de prison si les cloches sonnent.
ART. 2 : Pour toute personne qui apprend à prier à ses enfants, la même peine.
ART. 3 : Dans toute maison où il se trouvera des “images pieuses », idem.
ART. 4 : Toute personne qui porte des “médailles » sur lui, idem.
Parallèlement aux profanations, l’artillerie de l’armée fédérale entreprend de détruire les édifices religieux.Dans tout l’État de Tabasco, à la veille de la dernière guerre mondiale, ne restaient sur pied que l’église de Cunduacan, transformée en garnison, et trois chapelles de village perdues dans les monts.
La Révolution mexicaine interdisait militairement au peuple de restaurer les ruines ; et elle-même n’a jamais rien construit.
Aujourd’hui encore, elle abrite ses musées dans des couvents confisqués à l’Église, et ses gouverneurs dans les palais épiscopaux…
Toutes les Révolutions se rassemblent, dans leur néant".
(lesalonbeige.blogs.com)
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