UNE EPURATION ETHNIQUE QUI N'INTERESSE PERSONNE...
Epuration ethnique au Kosovo : la police albanaise tire sur les Serbes
édition du 31 mai 2010
Alors que la force Eulex en charge pour l’Union européenne de garantir la protection des biens et des personnes dans la province serbe occupée du Kosovo-Métochie, s’apprête à mettre en œuvre un plan de nettoyage ethnique sans précédent au profit de la majorité albanophone oppressante*, des soldats de l’OTAN et des « policiers » albanais (tous issus de l’ancienne UCK) sont intervenus violemment contre des milliers Serbes qui tentaient de se protéger d’une meute d’extrémistes albanais dans la ville de Mitrovica, au nord du Kosovo-Métochie.
Les « policiers albanais » ont fait usage de leurs armes contre les Serbes.
Ces incidents sont les plus graves survenus dans la province historique serbe depuis son « indépendance » autoproclamée, reconnue par une minorité de pays.
Dimanche en milieu de journée, plusieurs milliers d’albanophones s’étaient rassemblés dans la partie méridionale de Kosovska Mitrovica pour la « Défense de la souveraineté du Kosovo », et s’opposer aux élections locales dans la partie nord de la ville, convoquées par le gouvernement de Serbie. La protestation était encadrée des vétérans de l’ex organisation terroristo-mafieuse UCK, le Mouvement pour l’unification au Kosovo (lié à l’ex-UCK) et les activistes pan-albanais du mouvement « Autodétermination ». Plusieurs drapeaux albanais ont été aperçus dans le cortège avant que ce dernier ne dégénère en meute, chargeant en direction du pont pour atteindre la partie serbe de la ville.
Aussitôt, des groupes d’autodéfense serbes ont tenté de les empêcher de traverser l’Ibar.
C’est alors que des « policiers » albanais ont tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les Serbes tandis que des militaires de la Kfor (force d’occupation de l’OTAN) et des policiers de l’Union européenne en tenue antiémeute étaient déployés sur le pont de la rivière Ibar point de séparation du nord de Kosovska Mitrovica, majoritairement serbe, au reste de la ville, albanisé de force.
Selon le porte-parole de la police albano-kosovare (KPS), Besim Hoti, un ancien des bandes armées de l’UCK et qui appartient par alliance au puissant clan gheg des Krasniqi, côté serbe, deux personnes auraient été blessées « par des pierres lancées de part et d’autre ».
Les extrémistes pan-albanais, soutenus par la plupart des formations politiques albanophones, entendaient appuyer la décision de Pristina et d’Eulex qui est de nier le droit des Serbes à pouvoir tenir leurs propres élections locales. Un scrutin qui est d’ores et déjà considéré comme nul par l’Eulex, l’OTAN et les représentants locaux de l’ONU, une atteinte au respect le plus élémentaire des règles démocratiques.
Pour les forces occupantes atlanto-européistes, il n’appartient pas au peuple de décider de son avenir dans les urnes.
Ces graves incidents interviennent aussi au moment où les officiels serbes se voient refuser l’accès au territoire du Kosovo par l’Eulex et les autorités albanaises de Pristina, en violation flagrante de la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Depuis la fin des bombardements de 1999, les quelque 120.000 Serbes qui restent encore au Kosovo refusent toujours de voir leur terre ancestrale s’albaniser de force.
* Une analyse de la situation dramatique du Kosovo a été développée dans Nations Presse Magazine numéro 2 (mars 2010). Si vous aviez été abonnés, vous l’auriez lue.
Posté par (voxfnredekker.canalblog.com)=========================================
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