SULTANAT DE BRUNEI : UN LIEU A EVITER !
Le grand hôtel d'Hollywood victime collatérale de la charia
Par Assma Maad
L’instauration de la loi islamique au sein du
riche sultanat en avril a conduit plusieurs stars américaines à éviter
le Beverly Hills Hotel, aux mains de Brunei depuis plus de vingt ans.
Sur les hauteurs de Hollywood, le Beverly Hills Hotel se hisse parmi les établissements les plus emblématiques de la Cité des anges. Depuis son inauguration en 1912, le palace rose a hébergé les plus grandes célébrités, de Marilyn Monroe au duc de Windsor en passant par John Kennedy et Charlie Chaplin.
Lieu jadis de toutes les excentricités (le millionnaire et cinéaste Howard Hughes y réservait jusqu’à 25 chambres par séjour et y a résidé trente ans), l’hôtel est aujourd’hui sous le feu des critiques.
Propriétaire du Beverly Hills Hotel depuis 1987, le sultan de Brunei rassemble toutes les colères après l’instauration en avril de la charia sur son territoire, seul état d’Asie du Sud-Est à l’appliquer désormais.
Instaurée par le sultan Hassanal Bolkiah (dont la fortune a été estimée par Forbes en 2008 à 20 milliards de dollars), la loi islamique prévoit, entre autres, la flagellation pour la consommation d’alcool, autorise la lapidation pour certains crimes et condamne l’homosexualité.
Une mise en place qui a déjà suscité la « profonde inquiétude » des Nations Unies.
Sur les hauteurs de Hollywood, le Beverly Hills Hotel se hisse parmi les établissements les plus emblématiques de la Cité des anges. Depuis son inauguration en 1912, le palace rose a hébergé les plus grandes célébrités, de Marilyn Monroe au duc de Windsor en passant par John Kennedy et Charlie Chaplin.
Lieu jadis de toutes les excentricités (le millionnaire et cinéaste Howard Hughes y réservait jusqu’à 25 chambres par séjour et y a résidé trente ans), l’hôtel est aujourd’hui sous le feu des critiques.
Propriétaire du Beverly Hills Hotel depuis 1987, le sultan de Brunei rassemble toutes les colères après l’instauration en avril de la charia sur son territoire, seul état d’Asie du Sud-Est à l’appliquer désormais.
Instaurée par le sultan Hassanal Bolkiah (dont la fortune a été estimée par Forbes en 2008 à 20 milliards de dollars), la loi islamique prévoit, entre autres, la flagellation pour la consommation d’alcool, autorise la lapidation pour certains crimes et condamne l’homosexualité.
Une mise en place qui a déjà suscité la « profonde inquiétude » des Nations Unies.
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