mardi 17 décembre 2013

VOILA UNE VRAIE CHANCE POUR LA FRANCE !

Délinquance : les étrangers commettent un quart des vols en France

Le métro parisien, lieu de prédilection pour les pickpockets et les voleurs.

Selon l'Observatoire national de la délinquance, la part des étrangers dans les vols «s'est appréciée de plus de 10% en quatre ans». Leur proportion a doublé chez les mineurs, surtout les Roumains, triplé chez les Tunisiens, quadruplé chez les Géorgiens.

«L'évolution du profil des personnes mises en cause pour vols par la police nationale en France métropolitaine de 2008 à 2012». Sous un titre clinique, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), dirigé par le criminologue Christophe Soullez, s'attaque à un sujet sensible: la distinction entre Français et étrangers dans la délinquance, selon le type de vol, mais aussi selon la nationalité des mis en cause, en séparant les majeurs et les mineurs.

Ce travail de fourmi est basé sur des extractions du Stic, le fichier d'antécédents judiciaires, qui constitue le principal outil de travail de la police. Le constat alors dressé par Cyril Rizk, statisticien incontesté de l'Insee, se veut le plus objectif possible: «On peut affirmer que l'hypothèse selon laquelle la part des étrangers au sein des auteurs de vols s'est fortement élevée entre 2008 et 2012 est très vraisemblable», écrit l'auteur de l'étude.

Plus de 40.000 étrangers mis en cause

Tout a été quantifié. «En 2012, la police a mis en cause 151.885 personnes pour vols (…) parmi lesquelles on dénombre 36.210 femmes, soit 23,8% des personnes mises en cause, 49.487 mineurs, soit 32,6% et 40.670 personnes de nationalité étrangère, soit 26,8%». Les étrangers pèseraient ainsi plus du quart des vols commis en France. En tout cas, ceux identifiés par la police. Et encore ce chiffre n'intègre-t-il pas ce que la gendarmerie enregistre, pour sa part, dans les zones rurales et périurbaines placées sous sa responsabilité.

Globalement, la part des étrangers dans les vols «s'est appréciée de plus de 10% en quatre ans». Or, «pour moitié», selon l'ONDRP, cette hausse «s'explique par celle des mis en cause de nationalité roumaine ou d'Europe balkanique», en intégrant la Bulgarie, l'Albanie et les pays issus de l'ex-Yougoslavie. Les étrangers d'Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte) ont représenté, pour leur part, un quart de cette hausse, les Tunisiens mis en cause voyant leur proportion tripler en quatre ans. Dans le même temps, la part des Géorgiens mis en cause pour vols a quadruplé.

Les contrecoups de la révolution arabe

L'ONDRP a voulu analyser la hausse de ces vols commis par des étrangers selon le type de délit: 57% sont des vols sans violence, 36% des vols à l'étalage et 7% des vols avec violence.

 Pour cette dernière catégorie d'infraction, la part des étrangers est passée en quatre ans de 12,7% à 19,5%. Avec une spécificité que les criminologues ont souhaité relever: près de 60% de la hausse des vols avec violence est le fait de ressortissants d'Afrique du Nord. 

L'ONDRP s'interroge ici ouvertement sur le lien possible entre l'explosion d'une délinquance de subsistance et la révolution arabe en 2011, notamment tunisienne, qui a vu affluer en France nombre de jeunes hommes sans ressources.

Pour le reste, l'ONDRP avance d'autres explications. «Les vols commis en France connaîtraient une mutation car, d'après l'Observatoire, une part croissante de leurs auteurs serait des personnes entrées sur le territoire national pour une période transitoire au cours de laquelle ils commettraient des vols au profit d'organisations criminelles».

Les experts citent notamment le cas des jeunes filles roumaines ou de l'ex-Yougoslavie, à qui l'on doit l'essentiel du doublement en 4 ans de la part des femmes mineures mises en cause pour vols en France. Elles s'illustrent tant dans les vols à la tire que dans les vols à l'étalage, les vols avec effraction, escalade ou fausses clés, mais aussi les vols liés aux véhicules à moteur.

De jeunes Roumaines victimes de réseaux mafieux

Sur quelque «5300 personnes» mises en cause par la police pour les seuls vols à la tire, on estime, grâce au Stic, que «près de 30% d'entre elles sont des filles de moins de 16 ans de nationalité roumaine ou d'ex-Yougoslavie», affirme l'ONDRP. 

Ses spécialistes poursuivent: «Dans le cas des mineurs, qui sont parfois très jeunes, on peut penser qu'ils agissent sous la contrainte de réseaux criminels qui leur imposent un quota quotidien de vols, ce qui s'apparente à une forme de traite des êtres humains.»

Selon l'Observatoire, «en choisissant des modes opératoires d'une faible gravité -au sens pénal du terme- vols à la tire, vols à l'étalage, cambriolages sans violence, les réseaux de criminalité organisée se seraient investis plus fortement ces dernières années dans une activité illégale dont la rentabilité économique reposerait sur l'effet de volume (nombreux vols dont le butin est peu élevé) ou sur la valeur (vols d'or dans les habitations et de métaux, comme le cuivre, dans les infrastructures ou sur les chantiers).»

Une étude qui ne manquera pas d'être commentée.

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