samedi 16 novembre 2013

PARRAINEZ UN ANIMAL DU ZOO DE VINCENNES

Zoo de Vincennes : chouchous et mal-aimés à parrainer


Zelena, le grand hapalémur, vit dans les bambous géants de Madagascar. Nul doute qu'avec sa fourrure soyeuse et ses yeux châtaigne, il attirera les faveurs de nombreux parrains.
Le manchot de Humboldt est assuré du succès habituels pour ces oiseaux agiles et amusants, qui en font le chouchou des visiteurs.
Reptiles et amphibiens font généralement partie des animaux mal-aimés. La mascotte des grenouilles tomate, pas encore désignée, devrait pourtant attirer quelques curieux pour sa couleur atypique.
Lena porte un prénom qui sied bien à son espèce des lynx de scandinavie. Cette femelle carnivore qui vit dans les fôrets et montagnes attirera sans doute les regards bienveillants grâce à ces oreilles en pointe et son prelage fourni.
Adeline la girafe s'est forgée une réputation de casse-cou et de curieuse aventurière. Les responsables du zoo parient sans problème sur son succès.
Oba, l'otarie à crinière, amusera sans doute plusieurs parraineurs potentiels. Son allure pataude et son aisance aquatique la range parmi les animaux privilégiés de ce parrainage.
Ce vautour n'affiche pourtant pas un mauvais profil. Reste que ce charognard garde mauvaise presse, comme tous les oiseaux de mauvais augure, et fait partie des mal-aimés.
Ce petit animal ébouriffé est un glouton. Sans qu'il mange particulièrement beaucoup, c'est bien la famille à laquelle Zakko, la mascotte, appartient. Ce petit mammifère carnivore, cousin de la loutre et du furet, ne profite pas de la popularité d'un zèbre ou d'un manchot, mais pourra convaincre de nombreux parraineurs avec son nom insolite et son museau.
Pas facile de saisir le profil intrigant de Tinus, le lamentin. Ne vous y trompez pas: malgré son air renfrogné et peu amène , ce mammifère est végétarien. Sa drôle d'allure risque d'en faire un mal-aimé et un animal moins parrainé.
Uyumi et ses congénères babouins n'ont pas franchement l'air jovial, mais ils ont pourtant de quoi se réjouir. L'équipe du Zoo de Vincennes ne doute pas du succès de ces singes appréciés auprès des parraineurs.
Aramais le jaguar a déjà son fan-club. Ses yeux dorés et ses pattes imposantes ne l'empêchent pas de faire partie des espèce menacées, mais lui assurent un grand nombre de parrainages dans les mois à venir.
Ce drôle de poisson à l'air plutôt hostile fait partie des étrangetés de cette liste. Vous n'avez sans doute jamais croisé d'arapaïma, mais vous pourrez en parrainer un, par simple curiosité ou par amour de la faune aquatique. Son air patibulaire le classe cependant dans les mal-aimés du casting.
Ses rayures lui assurent une popularité sans faille. Si on ne connaît pas encore le nom du zèbre à parrainer, il ne fait aucun doute qu'il fera lui aussi partie des préférés du public.
Si la palme des mal-aimés revient à la mygale, le boa est sans doute juste derrière. Symbole de la rénovation du zoo, qui n'accueillait auparavant aucun reptile, il devra sans doute miser sur les passionés de serpents pour amasser les parrainages.
Nero affiche sa stature de roi des animaux avec assurance. Sa fameuse crinière lui garantit de trouver de bonnes âmes prêtes à lui offrir leur parrainage.
Indigo défendra les couleurs de l'ara hyacinthe dans la course aux parrainages. Ce drôle d'oiseau est à mi-chemin entre les préférés et les mal-aimés. Les oiseaux attirent toujours moins les faveurs que les mammifères au pelage soyeux, mais leurs couleurs vives et attrayantes leur assurent un certain succès.


EN IMAGES - Le parc animalier lance vendredi son opération de parrainage d'un animal, à quelques mois de sa réouverture. 

Tour d'horizon des petites et grosses bêtes proposées, parmi lesquelles on trouve les préférés habituels mais aussi quelques souffre-douleurs des humains.



Les stars du parc sont désignées. Le Zoo de Vincennes a lancé vendredi son opération de parrainage d'animaux, et a publié à cette occasion la shortlist de la trentaine de spécimens divers et variés qui pourront recevoir une attention particulière. L'idée: parmi plusieurs espèces originaires de différentes zones géographiques, une sorte de mascotte a été désignée ou le sera bientôt. 

Les internautes peuvent la parrainer et participer ainsi à la préservation de son espèce.

Qui de Nero le lion, Aramis le jaguar ou Zakko le glouton va emporter l'adhésion du public? Car ces animaux à adopter, pas tous très bien connus, sont baptisés et ne sont pas choisis au hasard. «Nous voulons montrer que ce n'est pas un animal générique, c'est un individu particulier. Les animaux sont aussi des individus à part entière», explique Thomas Grenon, directeur général du muséum.

Mygale et boa ont droit aux parrains

Le fait de leur attribuer un patronyme permet de distinguer les animaux. Quant au choix du représentant de l'espèce, c'est une question de tempérament. «Concernant Adeline la girafe, par exemple, on l'a choisie parce qu'on connaît son comportement», raconte le directeur. Adeline serait «très curieuse» et «plutôt aventurière», ce qui permet d'établir un lien avec les visiteurs.

Du côté des têtes d'affiche, le succès est quasiment assuré pour le jaguar, déjà une star sur la page Facebook du zoo.

 D'autres animaux ne devraient pas avoir de mal à trouver des donateurs, comme les girafes, les babouins, ou les zèbres, qui plaisent généralement beaucoup. Sans oublier les manchots, adorés des enfants.

Plus surprenant pourtant, certaines espèces proposées au parrainage sont loin d'avoir la cote. 

C'est le cas pour la mygale terrestre ou un boa de madagascar.

 «L'idée est de montrer que ces animaux aussi sont essentiels», insiste Thomas Grenon. Il souligne que c'est «uniquement un filtre humain» qui nous fait trouver certains animaux «beaux ou moches, gentils ou méchants». 

Il s'agit selon le directeur «de prendre conscience que même une biodiversité qui a tendance à nous faire peur est nécessaire». 
Nul doute que Wami le rhino sera d'accord.

»SONDAGE - Zoo de Vincennes: quel animal aimeriez-vous parrainer?

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