LES "CAMICIA NERO" (PEUT-ON ETRE MONARCHO-FASCISTE ?)
Mussolini, le Fascisme et la Monarchie
Le Palais du Quirinal était le lieu où siégeait le roi de l’époque, Victor-Émmanuel III d’Italie.
Nous devons tirer des leçons de l’histoire, elle est faite pour ça ; et toujours par J. P. d’Assac : "Assassiné par les communistes à Dongo, Mussolini fut pendu par les pieds sur la place Loretto à Milan, le 29 avril 1945" , tandis que durant la fin du "règne" fasciste, le roi s’était rallié avec le nouveau pouvoir croyant ainsi pouvoir se maintenir en place avec des éléments contraires… Et J. P. d’Assac conclut "1944 a montré qu’on ne sauvait pas une monarchie avec des socialos-communistes"… !
Si de fait le roi Victor-Emmanuel III d’Italie a ouvert "grandes les portes" aux Fasci di combattimento [Faisceaux de combats] et que de fait il y a eu une proximité qui unissait le Royalisme et le Nationalisme, nous devons surtout comprendre que la cohabitation de deux pouvoirs temporels est foncièrement néfaste puisque donnant un pouvoir séparé en deux en plus de régulières querelles politiques internes au pays. (4)
Pour information, la Monarchie a ouvert les portes au Fascisme comme le Fascisme a ouvert les portes à l’Église, lui redonnant ainsi tout son rôle social d’éducatrice, d’enseignante et de moralisatrice, un rôle qu’Elle s’est toujours donnée d’accomplir. Voilà une ouverture qui ne sera jamais plus avec la République judéo-maçonnique, qui depuis l’aventurier franc-maçon Garibaldi en passant par la reconquête du pouvoir par les socialo-marxistes et autres libéraux en 1945, tout comme en France depuis 1789, s’est toujours bien gardée de fermer ses portes à tout ce qui n’était pas elle.
Enfin, Benito Mussolini lui qui était un homme issu de la gauche, ancien du PSI (Parti Socialiste Italien), qui s’inspirait de plusieurs écrivains classés à l’extrême gauche comme Mikhaïl Bakounine et Georges Sorel ; aura malgré tout réalisé une contre-révolution appuyée par ses Faisceaux de combatqui ne se voulait au départ qu’un vecteur d’énergie et de volonté patriotique.
Ce n’est qu’avec la prise de pouvoir que le Fascisme deviendra une doctrine élaborée : nationaliste, basé sur l’Ordre naturel et le pragmatisme qui s’impose en politique.
Le projet mussolinien aura accompli dans les faits l’oeuvre du doctrinaire et nationaliste italien Enrico Corradini, un défenseur de l’héritage italien, qui souhaitait un retour à l’état impérial de l’Italie en se référant à l’Empire Romain tout en se voulant unificateur, patriotique et antimaçonnique.
Le Fascisme est un héritage premier du nationalisme italien aujourd’hui incarné par Forza Nuova.
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(3) Jacques Ploncard d’Assac, Doctrines du Nationalismes.
(4) Autrement écrit "dyarchie", c’est le nom qu’a pris cette situation politique connue en Italie ou deux gouvernements se partagent le pouvoir : la République sociale d’un côté, la Monarchie héréditaire de l’autre.
(5) C’est un peu "l’UMPS" du Ventennio fascista…
(6) José Antonio Primo de Rivera – Textos de doctrina politica
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