mardi 24 septembre 2013

PARIS : UN CAMPEMENT GEANT DE ROMANICHELS !

Le dossier des Roms au cœur de la campagne municipale

JPPS a un rom dans son immeuble;il rentre et sort furtivement, portant de très lourdes valises...



Anne Hidalgo, la candidate PS à la mairie de Paris.
La socialiste Anne Hidalgo assure que «Paris ne peut pas être un campement géant». Partout en France, le sujet inquiète les élus.

Le dossier rom s'invite dans la bataille municipale, à Paris comme ailleurs. Anne Hidalgo, la candidate PS, s'est rendue ce lundi, sur le plateau de RMC, pour déclarer, de façon surprenante: 

«Paris ne peut pas être un campement géant, je soutiens d'ailleurs la politique de Manuel Valls.» 

Elle l'a répété avec force, lors d'une conférence de presse le matin même sur ses axes de campagne.

La voici donc enfourchant la doctrine d'un ministre pourtant vertement critiqué dans son propre camp pour avoir repris en partie les principes d'action d'encombrants prédécesseurs Place Beauvau, tels Brice Hortefeux ou Claude Guéant.

Dans l'opposition également, les cartes se brouillent. Vendredi, Nathalie Kosciusko-Morizet, tête de liste UMP à Paris, a eu l'idée originale d'opposer sur la sécurité une ligne «NKM-Valls» à une autre ligne «Hidalgo-Taubira». «Est-elle si seule que ça dans sa famille politique? Ou alors elle n'a pas envie de rappeler l'axe avec Claude Guéant et Brice Hortefeux, car il est plutôt là son axe», l'a aussitôt taclée sa principale rivale au nom de la majorité sortante.

NKM, quoi qu'il en soit, assume ses déclarations quand, questionnée vendredi dernier sur le risque de voir les Roms «harcelés» par la police, elle réplique, sans l'ombre d'une hésitation: «Qui harcèle qui? Vous avez l'impression qu'on harcèle beaucoup les Roms? Moi, j'ai l'impression que les Roms, ils harcèlent beaucoup les Parisiens.»

Des délits de masse

On l'aura compris, à gauche comme à droite, les candidats se savent observés par une opinion qui ne s'en laissera pas conter sur cette question que d'aucuns jugent essentielle. Et pas seulement dans les beaux quartiers.

À Lyon, un sondage réalisé pour le mensuel Mag2Lyon, qui pronostique la victoire du sénateur maire PS sortant, Gérard Collomb, place la question des Roms en tête des préoccupations des Lyonnais.

Même dans le Nord, Martine Aubry ne critiquera pas le démantèlement «définitif» de l'un des plus grands camps de l'agglomération lilloise, mercredi dernier. Elle qui n'avait pas de mots assez durs en août 2012 pour fustiger le même type d'opérations, quand celles-ci étaient réalisées «sans concertation», selon elle, par le ministre de l'Intérieur.

Les Roms sont officiellement 20 .000 à 25.000 en France, dont 10.000 environ en région parisienne. Malgré les démantèlements successifs de campements, il resterait toujours 300 à 400 implantations sur le territoire national.

Le phénomène est identifié depuis longtemps: des mineurs condamnés à la mendicité agressive, que des adultes sans scrupule exploitent, en raison de leur impunité pénale, les obligeant à fondre sur les touristes des quartiers fréquentés ou à se livrer à des délits de masse, comme les vols à la tire ou les cambriolages.

À Paris, selon la police judiciaire, 10 % des personnes passant devant les tribunaux sont des Roumains. En France, les mis en cause roumains ont progressé de 69 % entre 2009 et 2011 (de 12 000 à 20 000 par an). Ils représentent à eux seuls 10 % des mis en cause étrangers.

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1 commentaire:

Le Gallinacé a dit…

Roms pas roumains !
odorica ma copine serait furieuse !