JPPS EST UN "ELECTRON LIBRE" : CONTRAIREMENT A MARINE, IL SOUHAITE UNE INSURRECTION ...ET UNE GUERRE CIVILE !
lundi 16 septembre 2013
Popularité en hausse pour Marine, vent en poupe pour le FN
A
|
vec
34% de bonnes opinions, la popularité de Marine Le Pen va sans cesse
croissant. "Nous sommes l'avenir !" : Marine Le Pen a bouclé dimanche à
Marseille l'université d'été du FN avec un message d'"espoir" pour son
parti qui, sur fond de déchirements à l'UMP, veut transformer sa
dynamique en votes en 2014.
Jean Roucas soutient Marine Le Pen |
Des
déclarations de François Fillon levant l'interdit ancien sur le vote
FN, au fait divers de Nice qui a vu un commerçant tuer son cambrioleur,
tout semblait s'être conjugué pour mettre en lumière la présidente du FN
et son parti, réuni depuis samedi au Parc Chanot, à l'est du Vieux
Port.
Le
Front avait choisi Marseille, ville symbole, où il est
traditionnellement fort et qui est le théâtre de règlements de comptes
en série, pour cette rentrée politique. "Un tremplin", selon son
secrétaire général Steeve Briois, vers les municipales et les
européennes.
"Il
n’y a pas d’exception marseillaise. Il n’y a qu’une préfiguration
marseillaise", a proclamé Mme Le Pen dans son discours de clôture. "La
gangrène criminelle, s’étend peu à peu à toute la France. Même les
campagnes et les bourgs ruraux ne sont plus épargnés".¢
Brandissant
des drapeaux tricolores - çà et là quelques bannières corses -
l'assistance - 4.500 personnes selon le parti- l'a applaudie avec
chaleur, criant souvent "on est chez nous !".
Au premier rang, nouveau venu parmi les "marinistes", l'humoriste Jean Roucas, qui a si longtemps moqué les politiques dans le "Bébête show" télévisé.
Mais
l'eurodéputée entendait dans son adresse d'une heure vingt, prendre "de
la hauteur", tracer "une perspective française", loin de la "petite
boutique des horreurs politiques".
"GUERRE CIVILE"
Elle
a notamment évoqué les grands fondamentaux du FN, de l'anti-atlantisme à
l'immigration-invasion en passant par la dénonciation d'élites
"incompétentes".
Elle
a affirmé craindre "la décomposition de l’unité des Français", "la
désunion, l’insurrection et peut-être même la guerre civile".
La
meilleure nouvelle pour le FN se passait dans ce que Mme Le Pen a
appelé "l'implosion molle" de l'UMP : la dislocation de la doctrine du
ni-ni longtemps professée dans ce parti.
Pendant
que le Front dévoilait ses jeunes pousses - têtes de liste trentenaires
ou quadragénaires - et se rengorgeait d'avoir accueilli à Marseille des
experts reconnus de géopolitique ou d'économie sans lien avec lui - la
principale formation d'opposition se déchirait en direct et ses alliés
traditionnels l'accablaient (voir Le Gaulois).
Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a ainsi signé l'arrêt de mort de l'UMP comme fédérateur de la droite et des centristes.
Le
vice-président délégué de l'UMP Luc Chatel a accusé François Fillon de
"faire la courte échelle" au FN. Xavier Bertrand, candidat déclaré à la
primaire présidentielle de 2016, a dénoncé des "déclarations ambiguës"
qui "divisent et affaiblissent l'UMP".
Des idées de plus en plus partagées par les Français |
Autre ancien ministre, Laurent Wauquiez, vice-président de l'UMP, reste fidèle au "ni-ni" officiel.
Jusqu'au Premier ministre Jean-Marc Ayrault enjoignant l'UMP de clarifier sa position par rapport au FN.
Mme
Le Pen avait donc beau jeu de proclamer la mort du "soi-disant front
républicain" de la "funeste bipolarisation de la vie politique"
française.
Et
tandis que le député Gilbert Collard assurait plus tôt que "le peuple
n'a plus peur", elle a dit : "Le vote Front National est un vote
positif, d'adhésion, assumé, plein d’espoir".
"Notre
succès, en cette année 2013, peut-être le plus grand", a encore déclaré
Mme Le Pen, "c’est d’avoir approfondi notre présence dans tous les
débats politiques, dans les débats entre Français, d’être
incontournables !".
Seul
parti à ne pas avoir gouverné, et donc exempt des demandes
"d'inventaire" - le FN table, a-t-elle assuré, sur "des centaines
d'élus" aux municipales.
L'université
d'été visait notamment, au travers d'ateliers techniques, à former les
futurs candidats: comment constituer une liste, rester dans le cadre du
financement électoral. Le FN veut aussi être premier aux européennes.
Prochain
rendez-vous du parti : une convention à Paris pour les municipales, une
autre en janvier sans doute à Lyon pour les européennes.
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