dimanche 18 août 2013

EST-CE VRAIMENT, MON CHER BORIS, ET MON CHER BREBIS, LA FAUTE AUX FRANCS-MACS ET AUX YOUPINS ?

Les chiffres truques pour minimiser l'invasion migratoire

Publié le 18/08/2013 



La drépanocytose, encore mal connue des praticiens, est aujourd’hui la première maladie génétique en France. Elle permet de chiffrer le nombre de nouveaux nés issus de parents originaires principalement d’Afrique.

 

Note :
Dans ce rapport de l’Institut de veille sanitaire publié en juillet 2012 et téléchargeable en bas de page, le dépistage de la drépanocytose ne ciblait que les parents originaires d’Afrique subsaharienne, des Antilles et du Maghreb. Les naissances d’origines asiatiques n’ont pas été prises en compte. Le chiffre de 31,5% est donc minoré. Les DOM-TOM ont également été oubliés. Mayotte, première maternité de France, a donc échappé à ces statistiques.


En 2010 en métropole, 31,5% des nouveau-nés considérés à risque ont bénéficié du dépistage de la drépanocytose. Ce pourcentage s’élevait à 19% en 2000, soit une augmentation de 65,8% en 10 ans !

A noter que les escrocs du site Immigration.gouv.fr,   estiment la part de la natalité d’origine étrangère à…13,2% en 2008 en se basant sur des chiffres mensongers et truques de l’Insee.

À partir des années 1980, les praticiens français se sont trouvés de plus en plus souvent face à des patients présentant une pathologie qu’ils connaissaient peu ou pas du tout : la drépanocytose. 


Cette maladie était considérée jusque-là comme une maladie exotique et seuls les grands centres hospitaliers avaient l’occasion de recevoir et de soigner ces patients originaires d’Afrique de l’Ouest, du Maghreb ou des Antilles. (…)
Le dépistage de la drépanocytose en métropole a pour particularité de n’être effectué que chez les nouveau-nés dont les parents appartiennent à un groupe à risque pour cette maladie, soit essentiellement les parents originaires d’Afrique subsaharienne, des Antilles et du Maghreb (dépistage ciblé). (…)




France : plus de 31,5% des naissances sont d’origine extra-européenne
En métropole, 31,5% des nouveau-nés ont été ciblés pour dépistage, avec une répartition très hétérogène, le pourcentage allant de 5,5% en Bretagne à 60% en Île-de-France en raison des différences d’origine dans la population parentale.

 Ce pourcentage n’a cessé d’augmenter depuis l’instauration du dépistage (il était de 19% en 2000).
Source : Invs.santé.fr via Europe Resistance

Notre idendité doit disparaitre, un plan murement reflechi

Publié le 17/08/2013
 par konigsberg
 

Philippe Boutry, président de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne, est l'auteur du texte "Le clocher" dans Les lieux de mémoire. 

Il estime que la vague de démolition d'églises en France s'explique par un "désengagement spirituel" et est le symptôme d'une mutation profonde, qui met à mal le tissu social.

Pensez-vous qu'on assiste à la destruction d'une partie de la mémoire collective des Français ?

Philippe Boutry : On assiste à ce qu'une sociologue française des religions, Danièle Hervieu-Léger, a proposé d'appeler l'exculturation du catholicisme français. Depuis les années soixante, tout ce qui faisait la puissance et la substance du catholicisme rural s'est en grande partie effondré : la messe dominicale, la pratique sacramentelle, les fêtes et les cérémonies religieuses, le mariage à l'église, dans une moindre mesure les baptêmes et les enterrements, la confession bien sûr, le catéchisme des enfants, autant de repères de l'existence qui ne font plus sens parce qu'ils sont abandonnés par une partie croissante de la population française.




Eglise St Jacques d Abbeville entierement rasee par les socialauds


Les religieux sont chaque année plus âgés, moins nombreux ; ils desservent parfois des dizaines de paroisses autrefois dotées d'un curé à demeure. Dès lors, la présence même de l'église au coeur du village devient problématique ; les édifices, désertés par les fidèles, sont le plus souvent fermés, par crainte des vols ou par indifférence ; certains ne sont plus entretenus ou sont laissés à l'abandon ; les conseils municipaux enfin, qui sont en charge des lieux de culte construits avant la loi de séparation de 1905, rechignent à financer des travaux de maintenance ou de réparation. 

Au terme de ce processus de désengagement spirituel, au sens large, de toute une société, il y a la destruction ou, pire peut-être (cela se pratique aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne), la vente.

Comment expliquez-vous que l'État ne s'oppose que rarement à la destruction de ces églises ?




Destruction de l abbaye de Cluny sous la Bonapartrie



Presque toutes les églises à caractère historique, architectural ou artistique reconnu sont classées et protégées. Il n'en va pas de même des églises du XIXe et du XXe siècle. Or, à considérer attentivement les listes toujours plus longues d'édifices aujourd'hui détruits ou vendus, ce sont ces églises qui paient le plus lourd tribut à l'effondrement contemporain de la pratique religieuse. Le style des églises - néo-gothique, néo-roman, néo-byzantin ou moderne des années trente ou cinquante - ne parle plus aux sensibilités contemporaines. 


Une indifférence d'ordre artistique et architectural vient s'ajouter à une indifférence d'ordre spirituel pour condamner un patrimoine paroissial de plus en plus menacé. Il n'est pas sûr cependant que l'État puisse de sa seule initiative, dans ce contexte, classer les monuments afin de les préserver.




La destruction de l'église Saint-Pierre de Gesté dans le Maine-et-Loire 

Peut-on dire que le paysage du village français est menacé ?

La mémoire est une construction sociale alors que l'histoire est une donnée, fondée sur des traces, des monuments ou des documents. Pour qu'il y ait une mémoire vivante, il faut que le passé soit et demeure intelligible à une conscience moderne. 


La crise de la mémoire que nous traversons, et qui met gravement en péril les "lieux de mémoire" spirituelle qui nous ont été légués, est une crise d'intelligibilité collective du patrimoine religieux des XIXe et XXe siècles.

 Elle entraîne en effet une grave déperdition de sens pour le village français en ce début du troisième millénaire et est inséparable d'autres facteurs de mutation rapide des sensibilités rurales comme l'affaiblissement des contraintes sociales et familiales et des réflexes communautaires, la mobilité accrue des propriétés et des personnes, la sécularisation, la privatisation et l'individuation des conduites et des pratiques individuelles et collectives".

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