dimanche 14 juillet 2013

LES "CHANCES" DE BRETIGNY (9-1)

Les charognards de Brétigny-sur-Orge



Un train en gare de Brétigny en 2010.
Un train en gare de Brétigny en 2010 (Wikimedia).



Sommes-nous encore en France ? Dans ce beau pays à la douceur de vivre inégalée ? Où l’on coule des jours heureux au son du clocher, laissant innocemment son vélo devant la boulangerie où l’on va tranquillement chercher sa baguette ? Bien-sûr, il est bien naïf de le croire, et depuis déjà bien longtemps. Mais ce qui suit semble venir anéantir tout espoir.

Suite au déraillement du train Paris-Limoges, à Brétigny-sur-Orge ce vendredi, des bandes de « jeunes » (comprendre : des racailles de banlieue) n’ont pas hésité à aller dépouiller les rescapés, caillasser les secours et même… piller les cadavres (l’accident a fait 6 morts, 30 blessés dont 8 graves) !


Nathalie Michel, du syndicat de police Alliance, a raconté la scène au micro d’Europe 1 : « À 17 heures 30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres. » 

Les policiers ont alors tenté de dissiper les voyous, qui ont riposté en leur lançant des pierres ainsi qu’aux pompiers… en cours d’intervention ! « C’est inqualifiable, monstrueux », a-t-elle conclut. Un « jeune » a été interpellé. Les autres courent toujours et, à défaut de caméras de surveillance en état de marche, ne sont pas prêts d’être retrouvés.

 
Les socialistes ont immédiatement minimisé les faits, à l’image du ministre des Transports qui a parlé d’ « actes isolés », d’ « une tentative de vol de téléphone portable ». Pour l’agression des pompiers, il a estimé que ces derniers ont « par petits groupes été accueillis de façon un peu rude », entrant de ce fait dans la liste des favoris pour la palme de l’hypocrisie et de l’euphémisme. De son côté, le sous-préfet d’Etampes a nié les caillassages.


Sur son compte Twitter, Lionnel Luca vise juste : « Le négationnisme officiel des attitudes scandaleuses de voyous charognards relayés par les biens-pensants montre le délabrement républicain. » 

Jacques Bompart a quant à lui fait remarquer : « Ces voyous ne respectent même pas les morts. Et Manuel #Gaz préfère envoyer des CRS contre les #VeilleursDebout »

Une question s’impose : comment a-t-on pu en arriver là ? 

Comment a-t-on pu atteindre, en France, un tel degré d’inhumanité ?

Christopher Lings

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