Le café-philo de droite fut fondé en l'an 2000 par JPPS, afin de promouvoir, en France, l'UNION DES PATRIOTES.
Le Café-philo se veut un lien entre toutes les composantes de la droite nationale - mais surtout le catalyseur d'un véritable aggiornamento de ladite droite.
Observatoire de l'Islamisation de la France et de l'Europe Blog de JEAN-PIERRE PAGèS-SCHWEITZER
Le café-philo de droite fut fondé en l'an 2000 par JPPS, afin de promouvoir, en France, l'UNION DES PATRIOTES.
Le Café-philo se veut un lien entre toutes les composantes de la droite nationale - mais surtout le catalyseur d'un véritable aggiornamento de ladite droite.
INFOGRAPHIE - Une analyse du vote des Français musulmans montre que 86 % d'entre eux ont donné leur voix à Hollande en 2012.
À gauche toute. Les Français de confession
musulmane se distinguent politiquement du reste de la population en
votant très majoritairement pour un candidat de gauche à la
présidentielle.
C'est ce qu'il ressort d'une enquête produite par Jérôme Fourquet,
directeur du département opinion à l'Ifop, à l'occasion du début du
ramadan. Il a croisé les résultats du scrutin de 2012 et toutes les
enquêtes électorales réalisées aux cours de la campagne.
Au deuxième tour de la présidentielle, le choix des électeurs d'origine musulmane s'est ainsi porté à 86 % sur François Hollande contre seulement 14 % sur Nicolas Sarkozy,
alors que, dans l'ensemble de la population, le nouveau président était
élu avec 51,6 % des voix contre 48,4 %. Deux semaines plus tôt, au
premier tour, Hollande recueillait 57 % de voix dans l'électorat
musulman contre sur seulement 7 % pour Sarkozy. Le candidat socialiste
réalisait un saut de + 28 % par rapport à son score général quand
Sarkozy sous-performait de - 20 %.
Autre résultat significatif: Jean-Luc Mélenchon,
candidat du Front de gauche, réalisait 20 % dans la population de
Français musulmans, soit un gain de 9 points par rapport à son score
réel (11 %). «C'est un vote massif pour la gauche chez les électeurs de
confession musulmane, explique Jérôme Fourquet.
C'est même, selon les
données à notre disposition, la catégorie de la population qui a voté le
plus massivement pour la gauche, donc pour François Hollande au 1er ou
au second tour, soit par adhésion à sa personne ou à son programme, soit
par rejet de Nicolas Sarkozy.»
Une
orientation à gauche qui s'est certes accentuée entre 2007 et 2012 mais
pas spécialement au profit du Parti socialiste. En effet, en 2007, Ségolène Royal recueillait
même un point de plus que François Hollande avec 58 % dès le premier
tour. La même année, Nicolas Sarkozy n'aurait perdu que 1 point, passant
de 8 % à 7 % en 2012. Le débat sur la droitisation de la fin de
campagne Sarkozy n'aurait eu donc que peu d'influence sur le non-vote
musulman, dans la mesure où, dès 2007, ce vote faisait déjà défaut au
président sortant.
Seconde religion dans l'Hexagone, l'Islam
représente, selon une étude du Cévipof, environ 5 % du corps électoral.
La proportion est relativement faible, mais en cas de vote serré, comme
ce fut le cas en 2012, le comportement électoral des musulmans peut
revêtir une plus grande importance. Si on considère qu'au second tour de
la présidentielle le «sur vote» à gauche de cet électorat a représenté
34,4 % par rapport à l'ensemble de la population, cela revient à dire
que cette différence représente environ 1,5 % de l'ensemble du corps
électoral français.
En 2012, les électeurs d'origine musulmane ont penché très nettement à gauche non pas tellement aux dépens du candidat de l'UMP
mais surtout à celui du centre représenté lors des deux élections par
François Bayrou. Le président du MoDem avait fait une percée en 2007,
captant 15 % des musulmans au premier tour. «Ceux qui ne voulaient ni
voter Royal ni Sarkozy, se sont reportés sur Bayrou, analyse Jérôme
Fourquet. Il représentait à leurs yeux des valeurs d'humanisme, de
bienveillance qui, pour les musulmans qui ne se sentaient pas de gauche,
pouvaient trouver en lui un candidat acceptable.»
Milieux populaires
Sept ans plus tard, Bayrou
retombait à 6 %, soit 3 points de moins que son score (9 %). Autre
point significatif: l'appartenance des électeurs aux catégories
populaires ne jouent pas de la même manière que pour le reste de la
population. Au sein de cette catégorie sociale, c'est Marine Le Pen qui a
pris au premier tour la première place avec 29 % des votes des Français
dans leur ensemble, quand Sarkozy y récoltait 19 %, Hollande 27 % et
que l'ensemble des trois candidats de la gauche radicale n'en
recueillait que 13 %.
Mais dès lors que les employés et ouvriers
sont musulmans, leur vote change radicalement. L'extrême gauche prend
19 % des voix, Hollande 63 % quand Sarkozy tombait à 4 % et Marine Le
Pen à 5 %. Ce que résume ainsi Jérôme Fourquet: «Dans les milieux
populaires, le fait d'être ou non musulman influe très profondément sur
le vote.»
Du coup, c'est sans doute une bonne partie de l'analyse
politique des quartiers populaires qui est à revoir selon la structure
religieuse de ses habitants. Peu de choses à voir, électoralement
parlant, entre un quartier de la périphérie populaire de la région
parisienne et ce même quartier dans une petite ville de province composé
d'une population musulmane moins forte.
Blog humoristique d'extrême droite, très bête et très méchant.
Biographie de JPPS
Homme de lettres, journaliste et essayiste, JPPS est retraité de l'enseignement supérieur et publie régulièrement dans la presse nationale. Descendant de Louis- Antoine Garnier-Pagès (maire de Paris en 1848), il est président de l'ADAEP, l'Amicale des Descendants des Anciens Ediles de Paris. Il est depuis 2001 le directeur de l'Observatoire de l'Islamisation de la France et de l'Europe (O. I. F. E.).
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