EPHEMERIDE MONARCHISTE
Ephéméride du 8 Juillet.
1621 : Naissance de Jean de La Fontaine.
1. Biographie par Charles perrault, et nombreux renseignements sur une foule de sujets....:
http://17emesiecle.free.fr/La_Fontaine.php
2. Les fables, les Contes et autres choses intéressantes :
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/fables.htm .
1. Biographie par Charles perrault, et nombreux renseignements sur une foule de sujets....:
http://17emesiecle.free.fr/La_Fontaine.php
2. Les fables, les Contes et autres choses intéressantes :
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/fables.htm .
C'est lui qui a composé l'épitaphe du tombeau de son ami Molière, auprès de qui il repose au Père Lachaise :
Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence
Et cependant le seul Molière y gît.
Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit
Dont le bel art réjouissait la France.
Ils sont partis! et j'ai peu d'espérance
De les revoir. Malgré tous nos efforts,
Pour un long temps, selon toute apparence,
Térence, et Plaute, et Molière sont morts.
Et cependant le seul Molière y gît.
Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit
Dont le bel art réjouissait la France.
Ils sont partis! et j'ai peu d'espérance
De les revoir. Malgré tous nos efforts,
Pour un long temps, selon toute apparence,
Térence, et Plaute, et Molière sont morts.
1695 : Mort de Christian Huygens.
Hollandais, né et mort à La Haye, il est pourtant étroitement lié à la France et à son histoire puisque, dès 1666, il devint un membre éminent de l'Académie royale des sciences. Il restera en France jusqu'en 1683, date de la mort de Colbert, son protecteur (il était protestant, et Louis XIV était, de plus, en guerre avec la Hollande).
http://iut.univ-lemans.fr/gmp/cours/rebiere/huyghens.html
Participant, par exemple, à la réalisation de l'Observatoire de Paris, il y effectuera de nombreuses observations astronomiques. Il est également connu pour ses arguments selon lesquels la lumière est composée d'ondes, et pour avoir confirmer, par exemple, les théories d'Olaüs Römer (1644-1710) sur la vitesse de la lumière....
Il passera presque vingt années en France, multipliant les travaux scientifiques : en 1673, avec son jeune assistant Denis Papin, il met en évidence le principe des moteurs à combustion interne, qui conduiront au XIXème siècle à l'invention de l'automobile. Ils réussissent à déplacer un piston entraînant une charge de 70 kg sur 30 cm, en chauffant un cylindre métallique vidé d'air, empli de poudre à canon. Huygens est donc considéré comme le précurseur du moteur à combustion interne.
Avec l'italien Cassini, il est le plus brillant exemple de ce mécénat de Louis XIV, qui n'hésitait pas à faire appel aux étrangers, non seulement savants, mais aussi artistes (comme le Bernin ou Caffieri) soutenant de son autorité et de ses deniers les plus grands esprits de son temps....
1766 : Naissance de Dominique-Jean Larrey.
Chirurgien en chef de la Grande Armée, il est le père de la médecine d’urgence, et précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles :
http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/larrey_dj.html
Portrait, par Girodet
1815 : Retour définitif de Louis XVIII à Paris.
Après Waterloo, et l'échec des Cent Jours, c'est la deuxième Restauration.
S'ouvre alors pour les Français la période de leur histoire où ils ont été les plus heureux, de l'avis même des adversaires de la Royauté : dans notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. , voir la photo "Le peuple, jamais plus heureux que de 1816 à 1830".
Ces souverains, on l'a oublié aujourd'hui, ne se souciaient absolument pas de restaurer une monarchie française bourbonienne qu'ils détestaient. Leurs préférences allaient du démembrement de la France à une entente avec... Napoléon !
Si la Restauration a pu avoir lieu -malgré l'intermède criminel des Cent Jours- c'est parce que la masse obscure
des royalistes, dans toute la France, aussi bien qu'à Paris, a agi pour
qu'il en soit ainsi. C'est ce que démontre Jacques Bainville dans un
petit opuscule (qu'il appelle étude) intitulé Comment s'est faite la Restauration de 1814.
"Ces
royalistes, il importe de bien s'entendre, n'étaient pas du tout des
"agents des princes". C'étaient de simples citoyens français, convaincus
de la nécéssité de rétablir la royauté pour sauver la France du
désastre complet, du partage à la polonaise qui la menaçaient. C'étaient
même des femmes à l'esprit cultivé, au lucide patriotisme comme cette
Aimée de Coigny, la "Mademoiselle Monk" dont Maurras a conté l'aventure
dans son livre L'Avenir de l'Intelligence.
Blason de Vitrolles: d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.
Devise : Eo dulcior quo fortior (il peut être aussi bien le plus doux que le plus ferme)
Vitrolles (1) fut le
type de ces patriotes français qui se mirent en campagne pour faire
prévaloir l'unique solution nationale, l'unique solution raisonnable qui
était la solution royale. Sans lui et sans les hommes de sa trempe, la
France de 1814 aurait eu un de ces gouvernements que l'étranger amenait,
et pour de bon, dans ses fourgons: cette régence de Marie-Louise sous
la tutelle autrichienne qu'acceptait Napoléon dans sa conversation avec
Wessenberg, le règne de Bernadotte ou d'Eugène de Beauharnais, candidats
qui souriaient à plusieurs des Alliés, la République même, à laquelle
pensait le Tsar, alléché par les souvenirs de la Pologne, -exactement
comme Bismarck devait y penser soixante ans plus tard...."
Bainville
explique ensuite comment Vitrolles dut procéder pour arriver à ses fins.
Il lui fallut d'abord convaincre Talleyrand, et l'amener à admettre la
solution royale. Et aussi - malgré ses répugnances bien
compréhensibles... - Fouché.
Ainsi appuyé par ces deux dignitaires qui
rendaient crédibles sa proposition aux yeux des Alliés, et s'appuyant
sur l'intense travail des royalistes sur le terrain, dans toute la
France, Vitrolles n'eut plus qu'à recueillir les fruits de la brochure
de Chateaubriand, De Buonaparte et des Bourbons, dont on sait que Louis XVIII devait déclarer qu'elle lui avait été plus utile qu'une armée de cent mille hommes...
A partir de là, la Restauration était assurée.
Un exemplaire d'époque de la "brochure", dans une vitrine,
à la Vallée aux loups, dans la maison de Chateaubriand...
"Il manquait, après
cela, quelque chose encore pour que la Monarchie fut faite. D'abord que
Napoléon, abandonné de tous, se déçidât à abdiquer: il fallut cela pour
que les souverains alliés renonçassent complètement à leurs projets sur
la France. Il manquait encore que Chateaubriand lançât sa fameuse
brochure De Buonaparte et des Bourbons, "inspirée par la divination de
l'inquiétude générale", et qui traduisit à l'usage du peuple français,
avec magnificence, les raisons positives pour lesquelles Talleyrand
s'était rallié à la cause royale. Alors l'acclamation populaire grandit,
emporta tout...
Avec Vitrolles et
les royalistes obstinés qui n'avaient jamais ni désespéré ni cédé,
Talleyrand et Chateaubriand -les hommes le moins faits pour s'entendre-
avaient été les vrais, les seuls artisans de la Restauration. Ils
l'avaient imposée aux Alliés. En sorte que le Sénat put voter, le 6
avril, ce texte que le Corps législatif devait approuver le 9 : "Le
peuple français appelle librement au trône Louis-Stanislas-Xavier de
France, frère du dernier roi."

Ce "librement" est un
des mots historiques les plus vrais qui aient jamais été prononcés. Au
terme de cette étude, c'est celui qu'il faut retenir."
(1) : Eugène-François d'Arnauld, baron de Vitrolles (château de Vitrolles, Hautes-Alpes, 1774 - Paris 1854).
Émigré en 1791, rentré en
France en 1799, il défendit avec ardeur et succès, en 1814, la cause des
Bourbons auprès des Alliés. Aux Cent-Jours, il tenta en vain de
soulever le Midi. Il fut ensuite député ultra et ministre d'État (1815
et 1824), ambassadeur, grand-officier de la Légion d'honneur et fut,
enfin, créé pair de France héréditaire par ordonnance royale du 27
janvier 1830. Il vécut dans la retraite après la révolution de juillet
et mourut fort âgé à Paris en 1854.
Il est l'auteur de Mémoires et Relations politiques (1814-1830).
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