lundi 22 juillet 2013

AYMERIC CHAUPRADE N'AIME PAS BEAUCOUP LES PEDES ET LES ANARS !


Islamophile, il est l'auteur de:Beyrouth éternelle
Paris, Asa Éditions, 1998 (traduit en arabe et en anglais).

Le chercheur Aymeric Chauprade, renvoyé de l’Ecole de Guerre,

à Moscou, ce 13 juin, la Douma d'État recevait une délégation de cinq des membres de la Résistance française
 (http://chardon-ardent.blogspot.fr)




…conduite par Fabrice Sorlin, président de l'association Dies Iræ, était en outre représentée par François Legrier, (officier général en deuxième section, président du Mouvement catholique des familles), Hugues Revel (Président de Catholiques en Campagne), Aymeric Chauprade (officier supérieur de réserve dans la Marine nationale, géopoliticien titulaire d'une chaire au Collège interarmées de défense), et Odile Tequi (mère de famille française venue témoigner des atteintes à l’État de "droit" contre les Français de la «Manif pour tous») .

 Aymeric Chauprade est intervenu à la Douma d’État (Parlement russe) pour appuyer les efforts de la Russie visant à résister à l’extension mondiale voulue par l’Occident des «droits» des minorités sexuelles. Voici son appel: Mesdames et Messieurs les députés de la Fédération de Russie. C’est un grand honneur que de m’exprimer devant vous aujourd’hui, l’honneur d’un Français patriote qui regarde la Russie en alliée historique. Depuis 1989, l’Amérique tente d’accélérer son projet de domination unipolaire et de l’imposer à tous les peuples de la planète. 

Avec un écrasant budget de défense, égal à la somme de tous les autres États, avec une monnaie de référence qui lui donne la main sur l’économie mondiale, avec des réseaux de recrutement des élites mondialisées, avec un pouvoir médiatique et culturel global, l’oligarchie financière américaine mène la guerre aux peuples libres sur le double théâtre de l’information et de la géopolitique. Entraînant avec elle l’Union européenne, elle dessine le visage des «bons et des méchants», viole nos conversations et données privées, bombarde, envahit ou détruit par la guerre civile et l’embargo les États qui lui résistent.

 Mais la guerre géopolitique que cette oligarchie occidentale mène contre la Russie et contre l’indépendance des Européens, se double d’une guerre idéologique. 

Hier, les révolutions «colorées» en Géorgie et en Ukraine, aujourd’hui, les FEMEN, les «Pussy Riot», ou le mariage homosexuel en France, ne sont l’expression que d’un seul et même phénomène : l’alliance du mondialisme occidental avec le nihilisme anarchiste, cette idéologie destructrice, qui, sous des formes variées dans l’Histoire, n’a eu de cesse que de s’attaquer aux fondements de la civilisation, à la dignité de la personne, à la famille, à la nation souveraine.

 Bien qu’ultra-minoritaire, ce nihilisme anarchiste contrôle largement les médias occidentaux, terrorise la classe dirigeante européenne, et bénéficie du soutien financier de milieux d’affaires mondialistes et pro-américains. 

Face à cette nouvelle forme de terrorisme, pour défendre le monde multipolaire que nous voulons, seul garant d’une paix globale et juste, le temps est venu de constater qu’une nouvelle bipolarité idéologique se superpose à la multipolarité géopolitique. La nouvelle bipolarité met face à face, dans un affrontement qui va s’amplifier, d’un côté ce totalitarisme planétaire, qui détruit simultanément la famille et la Nation, en réduisant la personne à un consommateur esclave de pulsions marchandes et sexuelles, de l’autre côté, des peuples trahis par leurs élites, assoupis devant la perte de souveraineté et l’immigration massive, mais que l’attaque contre la famille commence à réveiller. 

Mais attention! Mis en échec sur le terrain géopolitique, grâce à la multipolarité, le projet mondialiste essaie de se relancer par une nouvelle idéologie révolutionnaire.

 Dans ce nouveau combat, Mesdames et Messieurs les Députés, ceux qui ne veulent pas du bouclier anti-missiles américain, de la domination de l’OTAN, de la guerre contre la Syrie et l’Iran, sont dans le même camp que ceux qui refusent la perte de souveraineté, les FEMEN, la théorie du genre, le mariage des homosexuels, et bien d’autres marchandisations du corps humain encore. 
  
(Pour Chauprade, "9/11", est un coup des juifs...)

 

Mesdames et Messieurs les Députés, c’est avec le Président Poutine et toutes les forces vives de Russie, que votre pays a engagé un redressement sans précédent, militaire, géopolitique, économique, énergétique et spirituel, qui force l’admiration des patriotes français! 

Les patriotes du monde entier, attachés à l’indépendance des peuples comme aux fondations de notre civilisation, tournent en ce moment leur regard vers Moscou.

 C’est plein d’espoir qu’ils voient la Russie légiférer contre la promotion publique de l’homosexualité, contre le risque d’adoptions internationales d’enfants russes par des couples unisexe et contre l’ingérence d’ONG nihilistes et manipulées par les réseaux américains. 




Mesdames et Messieurs les Députés, la Russie est devenue l’espoir du monde contre le nouveau totalitarisme! 

Le temps est venu de former, autour de la Russie, et avec les patriotes de tous les pays, l’Internationale de ceux qui aiment leur identité, leur famille, et qui refusent que la personne soit réduit à une marchandise! 

Vive la civilisation, vive la Russie, vive la France! 

Signé Aymeric Chauprade.

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Russie : des camps pour femmes hérités du Goulag

Par

Le camp pénitentiaire pour femmes de Mozhaisk, à 100 km de Moscou.
Les camps auxquels les trois membres de Pussy Riot sont condamnées abritent quelque 640.000 prisonniers, dont près de 52.000 femmes.

«La colonie, ça a été un choc. Je suis arrivée au début de l'hiver, la neige tombait sans discontinuer. J'ai vu une foule de femmes identiques, portant les mêmes vestes grises en coton matelassé et les mêmes foulards sur la tête.» C'est ainsi que Svetlana Bakhmina décrit son entrée à la colonie n°14, située dans le village de Partsa, à 450 km au sud-ouest de Moscou. 

Comme beaucoup de Moscovites, Svetlana Bakhmina, condamnée pour détournement de fonds dans le cadre de l'affaire Ioukos, a purgé sa peine loin des siens, dans le district de Zoubovo-Poliana, un morceau de Mordovie à peine grand comme les Yvelines où, le long d'une même route, défilent les palissades grises de 17 colonies. 

Hérités du Goulag, le système pénitentiaire russe en a conservé les camps. 

 Derrière les barbelés, des baraques de 100 ou 200 lits, une cour, une cantine, une zone de «quarantaine» pour les nouveaux arrivants, une infirmerie et une usine, où travaillent les détenues, moyennant un petit salaire.

«Aucune intimité»

Les journées, raconte Svetlana, s'y répètent à l'identique: «Réveil à 6 heures, appel dans la cour. À 7 heures, petit déjeuner, puis départ pour le travail. À 13 heures, cantine, puis retour au travail, jusqu'à 16 ou 17 heures. À 18 heures inspection, puis dîner. Extinction des feux à 22 heures.» Elle dit aussi le déchirement de n'avoir pas vu grandir ses deux fils. 

Outre les six visites courtes accordées dans l'année, les détenues peuvent prétendre à quatre «parloirs familiaux» de trois jours, dans un petit studio mis à disposition. Son mari n'a jamais voulu y conduire les enfants. «Dans sa structure même, la colonie est un univers d'hommes. Il n'y a aucun espace d'intimité. Cela casse complètement les repères de genre. 

Pour beaucoup de détenues, c'est très traumatisant», relève Lioudmila Alpern, du Centre d'action pour la réforme de la politique pénale. Depuis plus de vingt ans, cette sociologue milite pour les droits des détenues, «un contingent marginal, qui n'intéresse personne». Pour preuve, elle avance sa première victoire: avoir obtenu, à la fin des années 1990, l'obligation légale de fournir des protections périodiques aux détenues.

Selon le Service fédéral d'application des peines, en 2011, la Russie comptait quelque 640.000 prisonniers, dont près de 52.000 femmes. «Les femmes sont particulièrement exposées aux malversations de l'administration pénitentiaire, car elles ne résistent pas, elles intériorisent la violence. Historiquement, seules les détenues politiques se sont distinguées par leur insoumission», observe Lioudmila Alpern.

Dans Grise est la couleur de l'espoir, la dissidente soviétique Irina Ratouchinskaïa écrit: «Nous vivons derrière des barbelés, on nous a tout pris, on nous a séparés de nos amis et de nos familles, mais tant que nous ne participons pas(à ce système, NDLR),nous sommes libres.» 

Près de trente ans plus tard, les Pussy Riot professent la même insubordination. 
Au dernier jour du procès, Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, a lancé à la juge: «Derrière nos barreaux, nous sommes plus libres que ceux qui nous accusent.»

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