RAZZIAS, MASSACRES ET VIOLS PAR LES BARBARESQUES
L’esclavage ! Mais lequel ?
par Manuel Gomez
Razzias, massacres et viols par les barbaresques en Corse |
E
|
t
voilà qu’une fois encore on nous tartine notre pain quotidien avec
l’esclavage « noir » bien évidemment ! Et le CRAN (Conseil représentatif
des associations noires) veut obtenir des réparations liées à cet
esclavage d’avant le 18è siècle et elle les réclame au nom des millions
de ces descendants d’esclaves noirs qui, aujourd’hui, vivent libres dans
notre monde.
Grâce à qui ?
À
tous ces peuples qui les ont obligés à venir, pour travailler bien sûr,
mais pour beaucoup cela leur a assuré leur pain quotidien, l’hygiène,
la possibilité de fonder des familles et d’avoir des enfants, alors
qu’en Afrique la mortalité n’atteignait pas trente ans. Mais on n’entend pas ce CRAN réclamer justice pour tous les noirs livrés à l’esclavage encore de nos jours.¢
L’esclavage
n’a été supprimé (théoriquement) en Mauritanie qu’en 1986 mais rien n’a
changé depuis et la traite des Noirs par les Noirs se poursuit sur la
rive nord du fleuve Sénégal.
En
2010, à Khartoum (Soudan) l’esclavage existe toujours et un esclave
mâle adulte coûte cinquante dollars, selon un rapport de l’Association
suisse « Slavery International » spécialisée dans le rachat et la
libération des esclaves noirs.
Et qui en parle ?
Alors parlons-en de l’esclavage, mais de tous les esclavages.
Et
surtout de celui où il ne reste plus personne pour réclamer quoi que ce
soit, c’est-à-dire de l’esclavage « blanc » ! Mais celui-là personne ne
le connait.
Un peu d’Histoire…
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Ce
n’est pas un hasard si les Turcs ont choisi ce point stratégique qui se
situe en plein centre de leur principale zone d’activité, le bassin
méditerranéen du détroit de Gibraltar jusqu’au bas de la botte
italienne, la Sicile et les côtes tunisiennes. De ce port partent dorénavant les galères qui écument les mers et les villes côtières de la Méditerranée à l’Adriatique.
Esclaves Chrétiens aux mains des musulmans |
Ils
s’emparent des populations chrétiennes qu’ils revendent ensuite au plus
offrant sur les marchés d’Alger, Tunis, Tripoli et Alexandrie.
L’esclavage et le pillage sont les principales ressources des nouveaux
maîtres de ce « pays », le facteur principal de prospérité des
«roitelets» du Maghreb et la fortune des marchands spécialisés. Un
bateau sur deux est arraisonné, les razzias se multiplient sur les côtes
espagnoles, françaises et italiennes.
Les vieux sont massacrés.
Les
autres : femmes, enfants et jeunes hommes sont enlevés et vendus comme
esclaves ou comme galériens, les marchandises sont dispersées auprès de
commerçants patentés et soumis à un racket officiel.
Des dizaines de
milliers de marins, paysans, voyageurs, sont entassés et condamnés aux
travaux forcés et donc à une mort lente dans les bagnes d’Alger.
Les
plus fortunés sont rendus contre forte rançon et ce sont les «Chevaliers
de l’Ordre de Malte» enveloppés dans leur robe de religion, blanche et
frappée d’une croix rouge sur le devant qui servent de négociateurs
quelquefois au péril de leur vie car leur flotte s’oppose constamment
aux barbaresques. Ils sont souvent épargnés car ils apportent de riches
présents pour plaire aux cheiks et, de plus, ils sont absolument
nécessaires afin d’établir le contact avec les riches familles des «
otages ».
Grâce à leur intervention Miguel Cervantès, l’auteur de « Don Quichotte » est rendu à son pays.
En
1535 les raids barbaresques sur l’île de Minorque rapportent six mille
captifs et en 1544 les galères de Barberousse s’emparent de douze mille
Blancs à Lipari.
Des razzias gigantesques enlèvent des captifs
blancs dans les régions de Barcelone, Lisbonne, Rome, Gênes ainsi que
sur tout le littoral Languedocien et même à l’intérieur des terres à
partir du Massif des Maures et jusqu’au Kosovo, où les enfants
deviendront des janissaires.
Les
Africains sont les premiers trafiquants d’esclaves. Les rois du Mali et
du Ghana possédaient des milliers d’esclaves et le Niger et le Dahomey
vendaient leurs propres sujets au plus offrant.
Les
ports d’embarquement appartenaient aux souverains noirs et non pas aux «
négriers blancs ». Ces derniers recevaient une « marchandise » qu’ils
convoyaient dans « les meilleures conditions possibles de l’époque ».
Après
le XVIIe siècle, les Noirs sont devenus plus chers que les Européens à
cause de la demande en augmentation vers l’Amérique du Nord et donc les
razzias ou les achats à prix bas se développent à partir de Mogadiscio,
Madagascar, les Comores, etc.
Les centres de traite et les entrepôts de
chair humaine détiennent plus de 200.000 esclaves, les principaux se
trouvant à Zanzibar.
La femme blanche: une denrée de luxe pour les musulmans |
Les
Turcs ont besoin des caravanes arabes qui se sont ralliées pour
traverser les territoires peu sûrs car s’ils sont les maîtres des mers
ils n’organisent pas le transport sur terre.
Je
vais m’autoriser quelques commentaires sur l’esclavage et je sais que
je ne vais pas me faire que des amis mais c’est mon opinion et je la
partage.
Du XVIe siècle au début du XIXe plus d’un million d’esclaves « blancs » ont disparu en Afrique du Nord. Je dis « disparu »
car il n’existe nulle part au monde une descendance de ces esclaves
susceptibles d’exiger une repentance des Arabes et des Turcs.
En
revanche les descendants d’esclaves « noirs » ne cessent de l’exiger
des nations qui ont participé à ce « commerce » entre l’Afrique et les
Amériques.
À
Nantes, un mémorial qui occupera un espace de sept mille mètres carrés,
situé sur les quais de la cité des ducs et édifié aux frais des
contribuables (sept millions d’euros) ne s’intéressera qu’à la traite
des noirs. L’esclavage blanc sera totalement occulté, mais nous y sommes
habitués. Nous conseillons tout de même aux responsables de ce « vaste »
projet d’aller visiter, à l’aide d’un professeur d’histoire marocain,
les « vastes » voûtes souterraines de Meknès où étaient parqués les
esclaves blancs au Maroc, avant d’être empalés, écartelés, enchaînés et,
dans le meilleur des cas, castrés avant d’être vendus sur les marchés.
Peut-être que cette visite guidée leur permettra de comprendre qu’il
serait souhaitable de réserver un « petit espace » à « l’esclavage blanc
».
Je
me permets de conseiller aux édiles nantais la lecture du livre
remarquable de l’historien Olivier Pétré-Grenouillezau « Les traites
négrières » (Gallimard) : « L’esclavage n’a pas été seulement le fait
des occidentaux. La condition des esclaves était atroce mais l’intérêt
des négriers n’était pas de les laisser mourir puisqu’ils tiraient
profit de leur vente. »
Examinons avec objectivité les circonstances et les responsabilités.
Esclavage des Noirs par les Noirs |
Tout
d’abord ce sont les Arabes et les Noirs qui partaient à la « chasse à
l’esclave », qui razziaient les territoires limitrophes du Sud Saharien
et des Afriques Occidentale et Orientale, et ramenaient jusqu’aux
différents ports d’embarquement leur « marchandise humaine » qui était
acheminée, comme l’on peut s’en douter, dans des conditions abominables
et livrée dans un état souvent déplorable.
Là
cette « marchandise » était prise en charge par ceux que l’on a
surnommés « les négriers » et qui la transportaient jusqu’à destination.
Une
abondante littérature et de nombreux films ont traité ce sujet d’une
manière très caricaturale : le « négrier blanc bien entendu » était un
tortionnaire dont le seul but était de malmener et de transporter cette «
marchandise » avec une cruauté raffinée.
J’emploie
le terme « marchandise » à bon escient car une marchandise ça s’achète
et ça se vend et si possible avec un important bénéfice. Il a
certainement existé quelques rares « négriers blancs » ressemblant à
ceux décrits dans ces films et cette littérature mais la très grande
majorité pratiquait ce « transport » pour gagner de l’argent et pour en
gagner le plus possible il fallait que cette « marchandise » soit livrée
dans le meilleur état possible pour être vendue le plus cher possible.
CQFD !
Mais
revenons au tout début. Il n’est nullement question de faire l’apologie
de l’esclavage, de justifier les razzias, les enlèvements, les
massacres des vieux et des handicapés, les viols, le déplacement
d’importants groupes de femmes d’enfants et de jeunes hommes mais de
réaliser une analyse confirmée de son évolution dans notre société
moderne et d’expliquer que sans cet esclavage le monde actuel ne serait
pas ce qu’il est et qu’il a eu des conséquences bénéfiques pour la très
importante population « noire et libre » qui depuis le début du XX°
siècle s’est fortement développée et vit aux États-Unis et dans les
DOM-TOM.
À
l’origine leurs ascendants, les esclaves, vivaient en Afrique si l’on
peut dire libres mais avec une espérance de vie qui ne dépassait pas les
trente ans pour des tas de raisons que nous connaissons car elles sont
toujours d’actualité pour la plupart : faim, eau, hygiène, maladies,
massacres entre ethnies, etc.
Les musulmans, premiers esclavagistes des Noirs |
Nourriture-logement-sanitaire-hygiène
! En les privant d’une liberté qui les aurait sans doute vus mourir à
vingt ans l’esclavage leur a permis de survivre et de se multiplier. Ils
ont été nourris certainement mieux qu’ils ne l’auraient été en Afrique,
ils ont été soignés et ont connu une hygiène inexistante chez eux, ils
ont fondé des familles, eu de nombreux enfants qu’ils ont pu élever dans
des conditions sans doute pas idylliques et dans l’objectif d’une
nouvelle main d’œuvre, mais leur population s’est développée et s’est
multipliée. Bien sûr ils ont été exploités, bien sûr ils ont travaillé
dur, bien sûr ils n’étaient pas « libres », mais le résultat de tous ces
« bien sûr » c’est le peuple noir américain actuel, la place qu’il
occupe dans tous les domaines et à tous les niveaux de la société, y
compris à la présidence suprême des États-Unis (Obama n’aurait jamais
été élu président sans les votes des Noirs américains.) Cet exemple est identique pour les descendants d’esclaves résidant dans les DOM-TOM et en Amérique du Sud.
Tout
cela n’aurait pas vu le jour si à l’origine leurs ascendants n’avaient
pas été des esclaves. Tout comme il a existé une colonisation
constructive et une colonisation destructrice il a existé un
esclavagisme destructeur et un esclavagisme constructeur dont on perçoit
le résultat démographique depuis la fin du XIXe siècle.
Esclavagisme
destructeur celui subi par des dizaines de milliers d'européens dans le
Maghreb entre le XVIe et le début du XIXe siècle, enlevés, enchaînés,
torturés, vendus ou échangés comme du bétail dans tout l'empire
islamique et voués à une destruction certaine dont bien entendu il
n'existe plus aucune trace de nos jours.
La
traite musulmane a duré plus de mille deux cents ans et elle n’est pas
éteinte aujourd’hui (alors que la traite des chrétiens n’a duré qu’un
peu plus de deux cents ans) mais elle est totalement occultée des
manuels scolaires.
Noirs esclaves des musulmans |
«
Le général Challe, dans un de ses rapports en 1959, indique que des
caravanes d’esclaves partent de Mauritanie et du Niger pour être vendues
par les marchands arabes sur les bords de la Mer Rouge.»
D'ailleurs
cet esclavagisme s'est poursuivi en 1962, sous le regard indifférent
des autorités françaises, par l'enlèvement de quelques milliers
d'européens en Oranie dont on n'a plus la moindre nouvelle. On ne peut
qu'espérer qu'ils aient tous disparu et que leur âme repose en paix.
Déclaration
de Houari Boumediene, Président de la République algérienne, dans le
journal « L’Éclair » en date du 26 janvier 1971 :
«
A Paris on semble ignorer que nous détenons un très grand nombre
d’otages français. Quand il le faudra nous en communiquerons la liste à
toute la presse et cela provoquera une émotion considérable en France.
Alors pour obtenir la libération de ces otages il faudra y mettre le
prix. »
Cela
fait 50 ans que ces otages, ces esclaves, sont aux mains de ces
sauvages et tous les gouvernements français sont au courant. Jamais l’un
d’eux, qu’il soit de droite ou de gauche, n’y a mis le prix. Des
millions sont versés pour libérer les otages auxquels les médias
s’intéressent, dont les photos font les premières pages des quotidiens,
des magazines et des murs des hôtels de ville, mais les nôtres ont pu
crever en toute tranquillité, dans l’anonymat le plus complet, sans que
cela n’émeuve pas grand monde en métropole.
Alors
je pose la question : qui devrait réclamer la repentance au nom de
l'esclavagisme ? Les Africains qui aujourd'hui sont la composante d'une
très importante partie de la population des États-Unis et ont permis
l'élection d'un président noir, ceux vivant dans les DOM-TOM avec les
avantages et l’assistanat de la France ? Ou les » blancs » dont il ne
reste aucun rescapé susceptible de réclamer justice et repentance ?
Si
l’on proposait aujourd’hui à ces populations noires d’Afrique d’être
transportées vers les Amériques ou la France même au prix de leur
liberté (n’est-ce pas ce qu’elles tentent de faire par tous les moyens
même au prix de leur vie ?) afin de leur assurer une existence identique
à celle qu’ont connu leurs ascendants, c’est-à-dire nourriture,
logement, hygiène, etc. ils seraient des millions à être volontaires.
L’existence
des clandestins n’est-elle pas plus précaire que celle de leurs aïeux ?
Et ces millions de noirs musulmans qui crèvent de soif, de faim et de
toutes sortes de maladies, dans les régions de la « corne de l’Afrique
», qui n’ont même plus la force de prier Allah et dont les enfants
n’apprendront jamais le Coran car ils meurent avant l’adolescence, ne
seraient-ils pas volontaires pour être « razzié » et transportés comme
esclaves ? Ils auraient au moins la chance de survivre.
(francepresseinfos.com)
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