L'ISLAMIQUEMENT CORRECT

Islam: "Finissons-en avec la complicité dans le suicide collectif de l'Europe !"
Magdi Cristiano Allam est un éminent journaliste italien d'origine égyptienne.
Musulman converti au catholicisme, son baptême par le Pape en 2008 a fait les manchettes.
Dans cet excellent article, il fustige le discours islamiquement correct des évêques qui se mettent à genoux devant Allah.
« Le
discours islamiquement
correct est perceptible dans le fait que l'Eglise n'a pas le
courage de dire que le terrorisme est islamique et que le terrorisme
islamique n'est pas du tout engendré par la pauvreté,
mais n’est en fait que la transposition fidèle des nombreux
versets coraniques qui incitent à la haine, à la violence et à la mort,
sans parler de l'émulation produite par les exploits de
Mohammed qui a personnellement participé à des massacres
comme celui de 627, au cours duquel il a égorgé plus de
700 Juifs de la tribu des Banu Quraish, aux portes de Médine ».
La présente
traduction a été réalisée d’après le texte original repris, sous le
titre "Le suicide collectif de la société européenne", par
Informazione Corretta, le 13 septembre 2009. Adaptation française : Danielle Elinor Guez.
_____________________________________
Ces évêques intimidés, à genoux devant Allah,
par Magdi Christiano Allam
Les politiciens, les représentants de la société civile et
les médias du monde entier ont voulu commémorer solennellement le
huitième anniversaire de la tragédie du 11 septembre 2001,
dont les attentats sanglants contre les Tours Jumelles et le
Pentagone ont constitué le point culminant du succès du terrorisme
islamique égorgeur. Mais on est passé très discrètement sur
le troisième anniversaire de la leçon magistrale du Pape
Benoit XVI à l'Université de Ratisbonne, le 12 septembre 2006, qui a
marqué le point culminant de la réussite du terrorisme
islamique dans sa guerre de censure utilisant condamnations à
mort et menaces contre le Saint-Père, coupable d’avoir évoqué la vérité
historique de la propagation de l'islam par l'épée.
En soi, ce fait est emblématique de la réalité de la
soumission à l'idéologie de l'islamiquement correct qui s’est imposé
immédiatement avec la réaction d'apaisement adoptée par le
cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil Pontifical
pour le Dialogue Interreligieux. Ce dernier convainquit le Pape à se
justifier à trois reprises, et à assurer qu’il n’avait pas
eu l'intention d'offenser les musulmans, allant jusqu'à le
faire prier en se tournant vers La Mecque dans la Mosquée Bleue
d'Istanbul, en présence du Grand Mufti turc. Eh bien,
aujourd'hui, l’islamiquement correct triomphe dans toute
l'Europe et trouve ses fervents défenseurs au sein même de l'Église
catholique. La veille même de l'anniversaire du discours de
Ratisbonne, la Conférence des Evêques Suisses s’est
officiellement prononcée en faveur de la construction de mosquées avec
des minarets et a appelé ses compatriotes à voter «non», le 29
novembre, au référendum qui demande l'interdiction de
construire des minarets, lancé par l’Union Démocratique du Centre (UDC)
en Suisse.
Les évêques suisses ont déclaré que « les
minarets, comme les clochers d'églises, sont le signe de la
présence publique d’une religion ». Pour l’UDC suisse, qui a promu le
référendum approuvé par le Parlement, les minarets sont «
le symbole d'une puissante revendication
politico-religieuse, qui remet en cause les droits fondamentaux ».
Il y a, en Suisse, 310 000 musulmans sur une population de
7,5 millions d'habitants, et ils disposent de milliers de lieux de
culte, dont quatre mosquées avec des minarets. Dans le
document publié par la Conférence des évêques suisses, tout
en prenant acte de ce que les chrétiens sont victimes de discriminations
dans les pays musulmans - sans mentionner le fait
qu’ils sont même persécutés et massacrés -, les citoyens
suisses sont appelés à soutenir la construction de mosquées avec
minaret, au nom du christianisme et de la démocratie :
« Nous sommes conscients que les droits relatifs à la
liberté de religion et de culte ne sont pas respectés dans certains pays
musulmans. Les chrétiens, en particulier, souffrent de
restrictions dans leur pratique religieuse et de limitations
dans la construction d'édifices religieux. Nous réaffirmons notre
compassion et notre solidarité envers les chrétiens harcelés
et persécutés. En tant qu’évêques et en tant que citoyens,
nous nous réjouissons que notre Constitution fédérale ne contienne pas
d’articles d’exception et nous espérons qu'il n'en sera
pas introduit de nouveaux. L'interdiction généralisée de la
construction de minarets affaiblirait les efforts visant à forger une
attitude d'acceptation réciproque dans le dialogue et le
respect mutuel. La crainte, même à cet égard, est mauvaise
conseillère. La construction et l'utilisation des minarets sont soumises
de fait aux règles générales prévues pour toute
construction. Tout en reconnaissant la difficulté réelle de
faire coexister différentes religions, nous vous invitons à rejeter
l'initiative [du référendum négatif], au nom des valeurs
chrétiennes et des principes démocratiques de notre pays ».
Nous retrouvons ce langage islamiquement correct dans la
brochure « Chrétiens - Musulmans : Que faire ? », publiée le 1er mars
2009 par le groupe de travail «islam» de la Conférence des
Evêques Suisses qui, en tant que chrétiens, accordent
légitimité et égalité de statut à l'islam, au Coran et à Mahomet, tout
en prenant acte du fait que l'islam condamne le christianisme
comme une doctrine polythéiste. Nous lisons dans ce
fascicule :
« Avec le judaïsme et le christianisme l'islam fait
partie des religions monothéistes. Dans ce contexte, les musulmans, eux
aussi, voient dans la personne d'Abraham le prototype de
l'homme vraiment croyant qui réussit à surmonter toutes ses
épreuves. Le texte sacré et la plus importante source spirituelle de
l'islam est le Coran (littéralement, la récitation), que
les musulmans considèrent comme une révélation immédiate et
directe de Dieu, Parole incréée de Dieu devenue livre. Cette vision du
livre diffère de notre compréhension de la Bible.
L'islam, dans la conscience qu’il a de lui-même, se perçoit
comme la forme originelle définitive et pure de la foi dans le Dieu
unique, et considère Mahomet comme le dernier prophète («
sceau de la prophétie ») dans la longue liste des prophètes.
Du point de vue de l'islam, la mission de Mahomet comme prophète a une
double signification : il confirme et corrige la
révélation juive et chrétienne : réaffirmer la vérité de la
mission de Jésus, comme il a réaffirmé la vérité de la mission de Moïse
avec la Torah, par l’intermédiaire de l'Evangile, et
supprimer ou corriger les modifications et falsifications de
la pureté originale du texte. La déclaration prend l’exemple notamment
de la dévotion chrétienne à Jésus-Christ en tant que
Fils de Dieu, que le Coran rejette comme une négation de
l'unicité de Dieu, ou même de la doctrine chrétienne de la Trinité qui,
d'un point de vue musulman, est considérée comme une
doctrine polythéiste ».
Je me demande si un seul des évêques suisses sait que
l'Abraham musulman n'a rien à voir avec l'Abraham biblique, que le Dieu
du Coran n'a rien à voir avec le Dieu qui s'est fait homme et
qui s'incarne dans Jésus, et donc que l'islam ne peut en
aucun cas être considéré comme une religion monothéiste au même titre
que le judaïsme et le christianisme. Il n'est pas étonnant
que, le 15 septembre 2006, le Président du Groupe de travail
« lslam », Monseigneur Pierre Bürcher, se soit fait le porte-parole des
« musulmans blessés » par le discours de Benoît XVI à
Ratisbonne, en soutenant le fait que « les musulmans de
Suisse demandent une clarification », et en déclarant que « le respect
et la tolérance ne sont pas à sens unique. Que chaque
religion doit respecter l'autre. Et que la seule attitude à
adopter est la règle d'or : « faites à autrui ce que vous désirez que
l’on vous fasse ».
Vendredi dernier [11 septembre], dernier jour du mois de
jeûne musulman du Ramadan, le Conseil Pontifical pour le Dialogue
Interreligieux a publié un message de bonne volonté, intitulé «
Chrétiens et musulmans : ensemble pour vaincre la pauvreté
». En affirmant : « rejeter l'extrémisme et la violence exige
nécessairement la lutte contre la pauvreté en encourageant un
développement global », ce message reprend la thèse de la
relation entre pauvreté et terrorisme, contredite de façon éclatante par
la longue série d'attaques terroristes qui ont
ensanglanté le monde depuis le 11 septembre 2001. Le
discours islamiquement correct est perceptible dans le fait que l'Eglise
n'a pas le courage de dire que le terrorisme est islamique et
que le terrorisme islamique n'est pas du tout engendré par
la pauvreté, mais n’est en fait que la transposition fidèle des nombreux
versets coraniques qui incitent à la haine, à la
violence et à la mort, sans parler de l'émulation produite
par les exploits de Mohammed qui a personnellement participé à des
massacres comme celui de 627, au cours duquel il a égorgé
plus de 700 Juifs de la tribu des Banu Quraish, aux portes
de Médine.
L’islamiquement correct, je l’ai touché du doigt sur la
feuille distribuée à la messe du dimanche, le 6 septembre, dans toutes
les églises d’Italie, avec un encadré intitulé « Pour un
dialogue interreligieux, l'Eglise catholique et l'islam »,
et une photo du Pape serrant la main d'un membre de la délégation
musulmane des prétendus « 138 sages de l'islam », à côté de
Tariq Ramadan. Eh bien, justement ce personnage, l'idéologue
de nationalité suisse le plus célèbre des Frères Musulmans en Europe,
est le principal promoteur de la stratégie qui vise à la
fois à légitimer et à mettre sur pied d'égalité, l'islam,
Allah, le Coran, Mahomet et la Charia, et à faire reconnaître que
l'islam est partie intégrante des racines historiques de la
civilisation européenne, comme le judaïsme et le
christianisme.
Cette stratégie est maintenant patronnée par
l'Organisation de la Conférence Islamique, le cadre unitaire de près de
50
pays à majorité musulmane. Dans son livre, « Vers un califat
universel, comment l'Europe est devenue complice de l'expansionnisme
musulman » (Lindau, 2009), Bat Ye'or rappelle qu'en
octobre 2008, a eu lieu à Copenhague la deuxième Conférence
Internationale pour l'Education et le Dialogue Interculturel. Dans son
discours, le Secrétaire général de l'Organisation de la
Conférence Islamique (OCI), le Turc Ihsanoglu, a déclaré:
« Je suis particulièrement intéressé par des projets qui
mèneront à une description correcte de notre passé commun, afin de
rendre clair que l'islam n'est pas étranger, mais bien
partie intégrante du passé, du présent et de l'avenir de
l'Europe dans tous les domaines de l'activité humaine, et qui montreront
comment la civilisation et la culture musulmanes ont
contribué à la création de l'Europe moderne ».
Eh bien, chère Église catholique, réfléchissons. Dans cette
Europe laïque, relativiste et déchristianisée, les musulmans vont de
l’avant avec détermination pour faire reconnaître leur
paternité de notre civilisation. Au moment où nous avons
honte de proclamer la vérité historique des racines judéo-chrétiennes,
eux se proposent de combler le vide identitaire avec les
prétendues racines musulmanes de la civilisation européenne.
Et si nous permettons qu'aux racines judéo-chrétiennes se substituent
les racines musulmanes, il ne restera substantiellement
rien de nous : sans âme, sans valeur et sans identité, nous
disparaîtrons.
Je dis donc à l'Eglise : Finissons-en avec
l'islamiquement correct !
Finissons-en avec la complicité dans le
suicide collectif de la civilisation européenne.
Magdi Christiano Allam
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire