EPHEMERIDE MONARCHISTE
Ephéméride du 12 Juin.
1672 : Ils ont traversé le Rhin !
Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... voir la photo "Vers le Rhin" et les deux suivantes...
Écouter :
Les dragons de Noailles.mp3 (43ème Dragons de Lille)
Lors
de la guerre contre la Hollande, les Dragons de Louis XIV franchissent
le Rhin au Gué de Tolhuys et envahissent les Pays-Bas.
Les
Dragons de Noailles sont nés en 1688 sous la direction de la famille de
Noailles. Dès l’hiver 1674-75, ils ont à leur tête Henri de la Tour
d'Auvergne-Bouillon, maréchal de France et vicomte de Turenne, connu
comme Monsieur de Turenne...
Ci dessous, Dragon vers 1705.
1709: Louis XIV écrit à la Nation.
La longue et terrible Guerre de succession d'Espagne
dure depuis presque dix ans; les forces françaises sont presque partout
défaites; l'hiver est peut-être le plus rigoureux que la France ait
connu...
L'épuisement du pays est tel que le Roi a proposé la paix à nos
adversaires, mais ceux-ci exigent de lui des conditions humiliantes et
impossibles à satisfaire : il faudrait abandonner le roi d'Espagne - le petit-fils de Louis XIV ! -, livrer Bayonne et Perpignan, rétablir dans le royaume la religion prétendument réformée, et remettre
aux huguenots les places fortes de Bordeaux et de La Rochelle. Il
faudrait faire boucher le port du Havre et raser Dunkerque. Il faudrait
céder l'Alsace et la Franche-Comté, le Dauphiné et la Provence.
Louis XIV aura alors ce mot: Puisque l'on me force à faire la guerre, j'aime mieux la faire à mes ennemis qu'à mes enfants....
Il adopte donc le parti d'écrire à tous les habitants du royaume une Lettre,
dans laquelle il leur explique la situation et leur demande de
poursuivre l'effort de guerre. Cette lettre sera lue en chaire, le
dimanche, par tous les prêtres et dans toutes les paroisses du
royaume. Près de huit à neuf habitants sur dix se rendant à l'église le
dimanche, dans la plupart des provinces, on peut considérer que
l'ensemble du peuple français a été touché, directement ou par relation.
Extrait:
"...L’espérance
d’une paix prochaine était si généralement répandue dans mon royaume
que je crois devoir à la fidélité que mes peuples m’ont témoignée
pendant le cours de mon règne la consolation de les informer des raisons
qui empêchent encore qu’ils ne jouissent du repos que j’avais dessein
de leur procurer. J’avais accepté, pour le rétablir, des conditions bien
opposées à la sûreté de mes provinces frontières ; mais, plus j’ai
témoigné de facilité et d’envie de dissiper les ombrages que mes ennemis
affectent de conserver de ma puissance et de mes desseins, plus ils ont
multiplié leurs prétentions, (…) ils m’ont également fait voir que leur
intention était seulement d’accroître aux dépens de ma couronne les
États voisins de la France et de s’ouvrir des voies faciles pour
pénétrer dans l’intérieur du royaume toute les fois qu’il conviendrait à leurs intérêts de commencer une nouvelle guerre (…)
Je passe sous silence les insinuations qu’ils ont faites de joindre mes
forces à celles de la Ligue (1), et de contraindre le roi, mon
petit-fils (2), à descendre du trône (…) Mais, quoique ma tendresse pour
mes peuples ne soit pas moins vive que celle que j’ai pour mes propres
enfants, quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à
des sujets si fidèles, et que j’ai fait voir à toute l’Europe que je
désirais sincèrement de les faire jouir de la paix, je suis persuadé
qu’ils s’opposeraient eux-mêmes à la recevoir à des conditions également
contraires à la justice et à l’honneur du nom FRANÇAIS.
J'écris aux archevêques et évêques de mon royaume d’exciter encore la
ferveur des prières dans leurs diocèses ; et je veux en même temps que
mes peuples (…) sachent qu’ils jouiraient de la paix, s’il eut dépendu
seulement de ma volonté de leur procurer un bien qu’ils désirent avec
raison, mais qu’il faut acquérir par de nouveaux efforts (…)
Procédé
étonamment moderne et novateur : 250 ans avant que la télé n'entre dans
chaque foyer, Louis XIV n'a-t-il pas établi, ainsi, une sorte de record
d'audience, difficile à battre, même pour les audimat
d'aujourd'hui ?....
1750 : Naissance d'Anne-Eléonore Franchi.
Bien peu connue du grand public, son rôle - et celui de son mari...
- durant l'évasion de Varennes méritent qu'on lui donne la place qui lui
revient.
Née en Toscane, d'un père costumier d'une troupe de comédiens
ambulants, Eléonora épousa, à quinze ans, l'un des danseurs de la
troupe, Martini. Devenue comédienne, son mari étant mort, elle devint la
maîtresse du duc de Wurtemberg, puis de l'Empereur d'Autriche lui-même,
Joseph II (le frère de Marie-Antoinette), jusqu'à ce que la mère de
celui-ci lui ordonnât de disparaître. Elle quitta donc Vienne, et alla
se fixer à Paris, où elle se maria, pour la deuxième fois, avec un
certain Sullivan, frère d'un diplomate anglais. Parti avec elle aux
Indes, pour faire fortune, Sullivan y fit fortune en effet, mais y
mourut aussi : à nouveau seule, mais cette fois fort riche, elle revint à
Paris, où elle tomba amoureuse d'un homme encore plus riche, l'Ecossais
Quentin Crawfurd.
Fervents royalistes tous les deux, Eléonora fut non seulement l'une des
instigatrices de l'évasion de Varennes, mais c'est elle qui la finança,
prenant tous les risques en commandant la berline du voyage et les faux
passeports de la famille royale à son nom... Elle - et son époux -
firent preuve en cette circonstance d'un courage peu commun....
Une fois la Terreur passé, Talleyrand, qui était leur ami, obtint leur
radiation de la Liste des émigrés : toujours aussi riches, ils
s'installèrent alors à l'Hôtel Matignon.....
1793: Cathelineau devient général en chef de la Grande armée catholique et royale.
Dans notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... voir la photo "Cathelineau (I)" et les deux suivantes...
"Aujourd'hui 12 juin 1793, l'an 1er du règne de Louis XVII, nous
soussignés, commandant les armées catholiques et royalistes, voulant
établir un ordre stable et invariable dans notre armée, avons arrêté
qu'il sera nommé un général en chef, de qui tout le monde prendrait
l'ordre. D'après le scrutin, toutes les voix se sont portées sur M.
Cathelineau qui a commencé la guerre, et à qui nous avons tous voulu
donner des marques de notre estime et de notre reconnaissance. En
conséquence, il a été arrêté que M. Cathelineau serait reconnu en
qualité de général de l'armée, et que tout le monde prendrait l'ordre de
lui.
Fait à Saumur en Conseil, au quartier général, le dit jour et an que dessus.
Signés :
Lescure, De Beauvollier (x2), de Bernard de Marigny, de Hargues, Stofflet, De Laugrenier, Delaville de Beaugé, De la Rochejaquelein, D'Elbée, Duhoux de Hauterive, De Boissy, Tonnelet, Des Essarts, De Bonchamps".
Fait à Saumur en Conseil, au quartier général, le dit jour et an que dessus.
Signés :
Lescure, De Beauvollier (x2), de Bernard de Marigny, de Hargues, Stofflet, De Laugrenier, Delaville de Beaugé, De la Rochejaquelein, D'Elbée, Duhoux de Hauterive, De Boissy, Tonnelet, Des Essarts, De Bonchamps".
BREVET DE NOMINATION DE CATHELINEAU AU POSTE DE GENERAL EN CHEF DE L'ARMEE CATHOLIQUE ET ROYALE.

"Il
exerçait la profession de tisserand lorsque, en 1793, une révolte
éclata à Saint Florent parmi les jeunes vendéens appelés à tirer au
sort. Cathelineau, quoique exempt de service militaire en tant qu'homme
marié, se mit à le tête des insurgés, battit les républicains (10 mars
1793), s'empara de Cholet, de Thouars, puis de Saumur, et devint (12
juin 1793) "commandant en chef de l'armée catholique et royale".
Il ne craignit pas de s'attaquer à Nantes, mais fut repoussé et reçut,
au cours des combats, une blessure dont il devait mourir." (Michel Mourre, Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, page 809).
«
Mais si, profitant de leurs étonnants succès, Charette et Cathelineau
eussent réuni toutes leurs forces pour marcher sur la capitale... c'en
était fait de la République, rien n'eût arrêté la marche triomphante des
armées royales ; le drapeau blanc eût flotté sur les tours de
Notre-Dame ...» (Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène, tome 6, 1825, Paris : Firmin Didot, pp. 221-222.)
1827 : Création de la première ligne de chemin de fer française.
Longue de 23 kilomètres, entre
Saint-Etienne et Andrézieux (Loire), la concession en avait été faite
en 1823 - et à perpétuité - par une ordonnance de Louis XVIII à
Messieurs Beaunier et de Gallois pour le transport de la houille.
Les passagers seront transportés dès 1832, sur la même ligne.
1867 : Naissance de Charles Fabry.
Ile st le co-découvreur - avec Alfred Perot - de la couche d'ozone.
De l'Encyclopédia Universalis :
"Physicien français né à
Marseille et mort à Paris, Charles Fabry entra à l'École polytechnique à
dix-huit ans. Il s'orienta ensuite vers l'enseignement secondaire,
puis, son doctorat obtenu, fut nommé à la faculté des sciences de
Marseille en 1894. En 1921, il occupa une chaire de physique à la
Sorbonne et en 1926 à l'École polytechnique. Il entra à l'Académie des
sciences en 1924.
Dans l'œuvre scientifique de Fabry, qui comprend plus de trois cents titres, les travaux relatifs à
l'optique l'emportent de loin en nombre et en importance. Il n'est
guère de grandeur physique concernant le rayonnement visible et
ultraviolet dont la mesure ne doive quelque perfectionnement à une
méthode, à un dispositif ou à un appareil auquel est attaché le nom de
Fabry...."
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