mercredi 12 juin 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

 

Ephéméride du 12 Juin.

1672 : Ils ont traversé le Rhin !

            Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... voir la photo "Vers le Rhin" et les deux suivantes...

           Écouter :
           Les dragons de Noailles.mp3 (43ème Dragons de Lille)

          Lors de la guerre contre la Hollande, les Dragons de Louis XIV franchissent le Rhin au Gué de Tolhuys et envahissent les Pays-Bas.
          Les Dragons de Noailles sont nés en 1688 sous la direction de la famille de Noailles. Dès l’hiver 1674-75, ils ont à leur tête Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, maréchal de France et vicomte de Turenne, connu comme Monsieur de Turenne...
          Ci dessous, Dragon vers 1705.
DRAGON 1705.gif

1709: Louis XIV écrit à la Nation.

         La longue et terrible Guerre de succession d'Espagne dure depuis presque dix ans; les forces françaises sont presque partout défaites; l'hiver est peut-être le plus rigoureux que la France ait connu...
LOUIS XIV 1709.jpg
 
 
 
          L'épuisement du pays est tel que le Roi a proposé la paix à nos adversaires, mais ceux-ci exigent de lui des conditions humiliantes et impossibles à satisfaire : il faudrait abandonner le roi d'Espagne - le petit-fils de Louis XIV ! -, livrer Bayonne et Perpignan, rétablir dans le royaume la religion prétendument réformée, et remettre aux huguenots les places fortes de Bordeaux et de La Rochelle. Il faudrait faire boucher le port du Havre et raser Dunkerque. Il faudrait céder l'Alsace et la Franche-Comté, le Dauphiné et la Provence.
          Louis XIV aura alors ce mot: Puisque l'on me force à faire la guerre, j'aime mieux la faire à mes ennemis qu'à mes enfants....
          Il adopte donc le parti d'écrire à tous les habitants du royaume une Lettre, dans laquelle il leur explique la situation et leur demande de poursuivre l'effort de guerre. Cette lettre sera lue en chaire, le dimanche, par tous les prêtres et dans toutes les paroisses du royaume. Près de huit à neuf habitants sur dix se rendant à l'église le dimanche, dans la plupart des provinces, on peut considérer que l'ensemble du peuple français a été touché, directement ou par relation. 
           Extrait:
          "...L’espérance d’une paix prochaine était si généralement répandue dans mon royaume que je crois devoir à la fidélité que mes peuples m’ont témoignée pendant le cours de mon règne la consolation de les informer des raisons qui empêchent encore qu’ils ne jouissent du repos que j’avais dessein de leur procurer. J’avais accepté, pour le rétablir, des conditions bien opposées à la sûreté de mes provinces frontières ; mais, plus j’ai témoigné de facilité et d’envie de dissiper les ombrages que mes ennemis affectent de conserver de ma puissance et de mes desseins, plus ils ont multiplié leurs prétentions, (…) ils m’ont également fait voir que leur intention était seulement d’accroître aux dépens de ma couronne les États voisins de la France et de s’ouvrir des voies faciles pour pénétrer dans l’intérieur du royaume toute les fois qu’il conviendrait à leurs intérêts de commencer une nouvelle guerre (…)

            Je passe sous silence les insinuations qu’ils ont faites de joindre mes forces à celles de la Ligue (1), et de contraindre le roi, mon petit-fils (2), à descendre du trône (…) Mais, quoique ma tendresse pour mes peuples ne soit pas moins vive que celle que j’ai pour mes propres enfants, quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets si fidèles, et que j’ai fait voir à toute l’Europe que je désirais sincèrement de les faire jouir de la paix, je suis persuadé qu’ils s’opposeraient eux-mêmes à la recevoir à des conditions également contraires à la justice et à l’honneur du nom FRANÇAIS.
           
             J'écris aux archevêques et évêques de mon royaume d’exciter encore la ferveur des prières dans leurs diocèses ; et je veux en même temps que mes peuples (…) sachent qu’ils jouiraient de la paix, s’il eut dépendu seulement de ma volonté de leur procurer un bien qu’ils désirent avec raison, mais qu’il faut acquérir par de nouveaux efforts (…)

LOUIS XIV SIGNATURE.jpg
         Procédé étonamment moderne et novateur : 250 ans avant que la télé n'entre dans chaque foyer, Louis XIV n'a-t-il pas établi, ainsi, une sorte de record d'audience, difficile à battre, même pour les audimat d'aujourd'hui ?....    


      

1750 : Naissance d'Anne-Eléonore Franchi.

          Bien peu connue du grand public, son rôle - et celui de son mari... - durant l'évasion de Varennes méritent qu'on lui donne la place qui lui revient.
          Née en Toscane, d'un père costumier d'une troupe de comédiens ambulants, Eléonora épousa, à quinze ans, l'un des danseurs de la troupe, Martini. Devenue comédienne, son mari étant mort, elle devint la maîtresse du duc de Wurtemberg, puis de l'Empereur d'Autriche lui-même, Joseph II (le frère de Marie-Antoinette), jusqu'à ce que la mère de celui-ci lui ordonnât de disparaître. Elle quitta donc Vienne, et alla se fixer à Paris, où elle se maria, pour la deuxième fois, avec un certain Sullivan, frère d'un diplomate anglais. Parti avec elle aux Indes, pour faire fortune, Sullivan y fit fortune en effet, mais y mourut aussi : à nouveau seule, mais cette fois fort riche, elle revint à Paris, où elle tomba amoureuse d'un homme encore plus riche, l'Ecossais Quentin Crawfurd.
           Fervents royalistes tous les deux, Eléonora fut non seulement l'une des instigatrices de l'évasion de Varennes, mais c'est elle qui la finança, prenant tous les risques en commandant la berline du voyage et les faux passeports de la famille royale à son nom... Elle - et son époux - firent preuve en cette circonstance d'un courage peu commun....
           Une fois la Terreur passé, Talleyrand, qui était leur ami, obtint leur radiation de la Liste des émigrés : toujours aussi riches, ils s'installèrent alors à l'Hôtel Matignon.....
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1793: Cathelineau devient général en chef de la Grande armée catholique et royale.

          Dans notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... voir la photo "Cathelineau (I)" et les deux suivantes...

             "Aujourd'hui 12 juin 1793, l'an 1er du règne de Louis XVII, nous soussignés, commandant les armées catholiques et royalistes, voulant établir un ordre stable et invariable dans notre armée, avons arrêté qu'il sera nommé un général en chef, de qui tout le monde prendrait l'ordre. D'après le scrutin, toutes les voix se sont portées sur M. Cathelineau qui a commencé la guerre, et à qui nous avons tous voulu donner des marques de notre estime et de notre reconnaissance. En conséquence, il a été arrêté que M. Cathelineau serait reconnu en qualité de général de l'armée, et que tout le monde prendrait l'ordre de lui.
Fait à Saumur en Conseil, au quartier général, le dit jour et an que dessus.
Signés :
Lescure, De Beauvollier (x2), de Bernard de Marigny, de Hargues, Stofflet, De Laugrenier, Delaville de Beaugé, De la Rochejaquelein, D'Elbée, Duhoux de Hauterive, De Boissy, Tonnelet, Des Essarts, De Bonchamps".
BREVET DE NOMINATION DE CATHELINEAU AU POSTE DE GENERAL EN CHEF DE L'ARMEE CATHOLIQUE ET ROYALE.


CATHELINEAU.jpg

         "Il exerçait la profession de tisserand lorsque, en 1793, une révolte éclata à Saint Florent parmi les jeunes vendéens appelés à tirer au sort. Cathelineau, quoique exempt de service militaire en tant qu'homme marié, se mit à le tête des insurgés, battit les républicains (10 mars 1793), s'empara de Cholet, de Thouars, puis de Saumur, et devint (12 juin 1793) "commandant en chef de l'armée catholique et royale".
         Il ne craignit pas de s'attaquer à Nantes, mais fut repoussé et reçut, au cours des combats, une blessure dont il devait mourir." (Michel Mourre, Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, page 809). 

DRAPEAUX VENDEENS ARMEE.jpg
 
         « Mais si, profitant de leurs étonnants succès, Charette et Cathelineau eussent réuni toutes leurs forces pour marcher sur la capitale... c'en était fait de la République, rien n'eût arrêté la marche triomphante des armées royales ; le drapeau blanc eût flotté sur les tours de Notre-Dame ...» (Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène, tome 6, 1825, Paris : Firmin Didot, pp. 221-222.)


 
 
 
1827 : Création de la première ligne de chemin de fer française.
 
           Longue de 23 kilomètres, entre Saint-Etienne et Andrézieux (Loire), la concession en avait été faite en 1823 - et à perpétuité - par une ordonnance de Louis XVIII  à Messieurs Beaunier et de Gallois pour le transport de la houille.
 
           Les passagers seront transportés dès 1832, sur la même ligne.
 
 
 
 
 
1867 : Naissance de Charles Fabry.
 
          Ile st le co-découvreur - avec Alfred Perot - de la couche d'ozone.
 
          De l'Encyclopédia Universalis :
 
          "Physicien français né à Marseille et mort à Paris, Charles Fabry entra à l'École polytechnique à dix-huit ans. Il s'orienta ensuite vers l'enseignement secondaire, puis, son doctorat obtenu, fut nommé à la faculté des sciences de Marseille en 1894. En 1921, il occupa une chaire de physique à la Sorbonne et en 1926 à l'École polytechnique. Il entra à l'Académie des sciences en 1924.
          Dans l'œuvre scientifique de Fabry, qui comprend plus de trois cents titres, les travaux relatifs  à  l'optique l'emportent de loin en nombre et en importance. Il n'est guère de grandeur physique concernant le rayonnement visible et ultraviolet dont la mesure ne doive quelque perfectionnement à une méthode, à un dispositif ou à un appareil auquel est attaché le nom de Fabry...."
 
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